Les couts d'emprunts grecs sont sous pression

Regain de défiance des investisseurs sur la dette grecque alors que se tient aujourd'hui une réunion de l'eurogroupe où les ministres des finances de la zone euro qui vont tenter de trouver un compromis entre le gouvernement grec et ses créanciers.

Regain de défiance des investisseurs sur la dette grecque alors que se tient aujourd'hui une réunion de l'eurogroupe où les ministres des finances de la zone euro qui vont tenter de trouver un compromis entre le gouvernement grec et ses créanciers.

Le ministre grec des Finances M. Varoufakis s'est d'ailleurs fait remarqué en déclarant que la Grèce ne serait pas en mesure de rembourser sa dette à court terme et qu'une restructuration serait dès lors nécessaire.

"Si une dette ne peut plus être remboursée, alors cela conduit à une décote (haircut)", a dit Yanis Varoufakis au magazine allemand Stern, dans une interview parue mercredi.

"L'élément essentiel, c'est que la dette de la Grèce ne peut pas être remboursée dans un avenir proche", a-t-il ajouté.

Un petite phrase qui aurait pu jeter de l 'huile sur le feu au moment où la Grèce levait 1,1375 milliard d'euros à trois mois. L'adjudication a été plus laborieusement que la fois précédente, avec un taux d'intérêt plus élevé et une demande moins forte.

Le taux d'intérêt s'est établi à 2,5% contre 2,15% lors de la précédente émission de ce type le 14 janvier, et le bid to cover ratio c'est-à-dire le rapport entre la demande (1,138 milliard d'euros) et l'offre (875 millions) s'est établi à 1,3 contre 1,78 en janvier, a indiqué l'Agence de la dette grecque (PDMA).

Si la Grèce trouve encore preneur pour des échéances courtes la défiance des investisseurs se répercute tout de même sur les marches obligataires. Selon Tradeweb le 10 ans grec bondit de 36 pdb à 10,67%, tandis que le 5 ans grec prend 80 pdb à 15,95%. Mais c'est sur la maturité à 2 ans que la défiance est la plus forte. En témoigne la flambée des couts d'emprunts sur cette maturité, avec un rendement qui s'envole de 125 points pour culminer à 20,4%, signe que pour les investisseurs, le principal risque qui pèse sur Athènes est à court -terme.

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Commentaire 1
à écrit le 23/02/2015 à 0:15
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Ce qui nous attriste dans le dossier grecque, c'est qu'on y voit en filigrane le problème français : mensonges politiques sur fond de démagogie larvée, comptes manipulés à coup de taxes tous azimuths, Hélas personne ne voudra réduire notre dette.

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