CAC40 : échoue encore sous 7.400 mais gain hebdo de +3,8%

(CercleFinance.com) - Au lendemain d'une nouvelle progression de 0,5% à 7370 points, la Bourse de Paris (+0,1%) semble marquer le pas à 1/2H de la clôture.

La matinée était prometteuse, le CAC40 repassait au-dessus des 7.400 (l'ex-zénith du 30 juin) et semblait bien parti pour un 5/5 à la hausse et un gain cumulé de +4% qui effaçait les -3,9% de la semaine précédente... une hausse ramenée à 3,8% désormais.

Mais la 6ème séance de hausse consécutive (la plus belle série haussière depuis la période du 11 au 18 janvier) semble compromise par le recul de -3% de Total Energies et l'hésitation de Wall Street qui efface ses gains initiaux (le S&P500 revient stable, le Nasdaq revient de +0,5 à +0,25%).

La surprise est que les volumes (1,15MdsE) sont non seulement comparables à ceux de la veille mais légèrement supérieurs à la moyenne des 4 séances précédentes en ce 14 juillet semi-férié : les acheteurs semblent au rendez-vous.

L'Euro-Stoxx50 gagne un peu plus de 0,3% vers 4.405 mais il perd le contact avec les 4.410 : il ne battra pas un record historique de clôture ce vendredi, sauf sursaut de dernière minute.

Les valeurs exportatrices US sont soutenues par un Dollar toujours aussi faible, qui cède encore quelques fractions (l'Euro teste 1,1230, le $-Index s'enfonce sous le seuil des 100, avec un nouveau plancher annuel inscrit à 99,60).

Côté obligataire, c'est les OAT et les Bunds stables affichent +1Pt à 3,0300% et 2,47%.

Les T-Bonds US se retendent de +4Pts vers 3,80% malgré le recul de -0,2% des prix à l'importation aux Etats-Unis, après une baisse de 0,4% en mai, tandis que les prix à l'exportation ont diminué de 0,9% le mois dernier, après une chute de 1,9% le précédent.

Le Département du Travail indique que sur les 12 derniers mois, les prix américains à l'importation affichent une chute de 6,1% en données brutes (-1,4% hors produits pétroliers), et ceux à l'exportation se sont contractés de 12% (-12,4% hors produits agricoles) en juin.

Le principal 'fait du jour', c'est la publications de trimestriels de plusieurs poids-lourds de la cote aux Etats-Unis, dont les banques JPMorgan Chase, Citi et Wells Fargo.

Mauvaise surprise pour Citigroup : chute de -36% de son bénéfice au deuxième trimestre (à 2,6Mds$ contre 4,55Mds$ au T2 2022), de -13% des revenus issus du trading et de -24% de revenus de la banque d'investissement.

Le bénéfice net de la banque américaine a ainsi chuté à 2,92 milliards de dollars (2,60 milliards d'euros), soit 1,33 dollar par action, au cours de la période allant de mars à juin, contre 4,55 milliards

En revanche, le N°1 planétaire, JP-Morgan, très impliqué dans le sauvetage de banques régionales avec la FED, affiche une hausse de +67% du bénéfice net à 14,4Mds$ (8,64Mds$ au T2 2022), malgré des provisions pour pertes sur crédit augmentées de 27% à 2,9Mds$.

Les revenus ont augmenté de 8% à 41,3Mds$ par rapport au premier trimestre 2023.

Blackrock affiche une hausse de 25% de son bénéfice (à 9,28 dollars par action), dopé par des gains dans ses fonds d'investissements et l'activité croissante sur les ETF.

A noter que le groupe agroalimentaire PepsiCo et la compagnie aérienne Delta Airlines ont tous deux relevé leurs objectifs annuels jeudi, à l'occasion de leurs publications de deuxième trimestre.

Le Département du Travail annonce que les prix à l'importation aux Etats-Unis ont reculé de 0,2% en juin, après une baisse de 0,4% en mai, tandis que les prix à l'exportation ont diminué de 0,9% le mois dernier, après une chute de 1,9% le précédent.

Néanmoins, en variation sur les 12 derniers mois, les prix américains à l'importation affichent une chute de 6,1% en données brutes (-1,4% hors produits pétroliers), et ceux à l'exportation se sont contractés de 12% (-12,4% hors produits agricoles) en juin.

'La faiblesse de l'IPC américain de juin semble avoir redonné aux investisseurs l'espoir que l'inflation pourrait revenir à des niveaux normaux sans que l'économie ne ralentisse trop, voire pas du tout', soulignait en outre Capital Economics.

Le dernier chiffre du jour et de la semaine surprend par sa vigueur : la confiance du consommateur américain s'améliore fortement en juillet, à en croire l'indice calculé par l'Université du Michigan (UMich) qui s'établit à 72,6 en estimation préliminaire, à comparer à 64,4 au titre du mois précédent, bien au-delà des 66 anticipé par de nombreux économistes.

A noter la forte progression, du 'sentiment' des consommateurs à la fois sur leur situation actuelle (77,5 contre 69 en juin) et sur leurs perspectives (69,4 contre 61,5 en juin).

Sur le front des valeurs à Paris, Vallourec (+3,6%) annonce anticiper pour le deuxième trimestre 2023 un RBE (résultat brut d'exploitation) et une génération de trésorerie globale supérieurs à ses prévisions précédentes, ainsi qu'une réduction sensible de sa dette nette.

Air France-KLM indique avoir signé avec Apollo Global Management un accord définitif en vue d'un financement en quasi-fonds propres de 500 millions d'euros de l'activité de composants d'ingénierie et de maintenance (MRO) d'Air France.

Delta Air Lines a annoncé une commande de 12 A220-300 supplémentaires, portant la commande ferme totale d'A220 de la compagnie aérienne à 131 appareils - 45 A220-100 et 86 A220-300. Delta a commandé cinq fois l'A220 et est aujourd'hui le plus grand client et opérateur d'A220 au monde.

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