Un déséquilibré armé d'une scie tué par des policiers à La Défense

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Un desequilibre arme d'un couteau tue par des policiers a la defense[reuters.com]
(Crédits : Charles Platiau)

PARIS (Reuters) - Un déséquilibré qui menaçait d'agresser des policiers avec une scie a été tué vendredi matin par les fonctionnaires à La Défense (Hauts-de-Seine), près de Paris, a déclaré la procureure de Nanterre.

L'homme, un ressortissant marocain de 42 ans en situation irrégulière, était inscrit au fichier des personnes recherchées depuis son évasion le 18 juin dernier d'un hôpital psychiatrique parisien où il avait été admis en 2018, a précisé Catherine Denis lors d'une conférence de presse. Il avait fait l'objet de plusieurs hospitalisations en milieu psychiatrique.

Le caractère terroriste n'a pas été retenu pour la tentative de meurtre.

Armé d'une scie à placoplâtre, il a menacé trois policiers qui "ont fait des sommations à plusieurs reprises lui demandant de lâcher son arme, ce qu'il n'a pas fait. Il s'est jeté sur eux", a rapporté Catherine Denis.

Les trois fonctionnaires ont alors ouvert le feu "pour stopper l'individu et éviter de se faire grièvement blesser ou tuer". "Au total, les fonctionnaires de police ont tiré six balles, au moins l'une d'elles a atteint l'individu", a dit la magistrate.

"L'homme est tombé à terre et alors que les policiers s'apprêtaient à lui porter secours, il a essayé d'attraper à nouveau sa scie et de les menacer, de sorte que l'un des fonctionnaires de police a fait usage de son Taser à une reprise pour l'immobiliser. Ils ont réussi à le menotter", a-t-elle indiqué.

Les policiers lui ont demandé de décliner son identité et de dire les raisons de son geste, il a alors répondu : "Je suis un terroriste".

Les secours sont intervenus mais le décès a été déclaré à 11h31.

Les policiers étaient intervenus à la suite de l'alerte d'une hôtesse d'accueil d'une entreprise de La Défense qui avait vu l'homme se frapper la tête contre des vitres.

Il avait été vu "depuis quelques jours ou quelques semaines dans le quartier de La Défense et squattait dans les voies souterraines ou les sous-sols."

(Sophie Louet, édité par Simon Carraud)