JO 2024 : Risques de retard et surcoûts sur plusieurs sites

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PARIS (Reuters) - Le président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis demande à l'Etat de tenir les engagements pris pour les Jeux olympiques Paris 2024, face à de premières remises en cause de la pertinence de certains sites.

Plusieurs sites prévus dans le cadre des Jeux présentent un risque de retard et de dépassement de coût, conclut un rapport commandé par le gouvernement et dévoilé mercredi par le Parisien.

Le village olympique entre Saint-Denis et Saint-Ouen, le centre aquatique prévu à proximité du Stade de France, le village des médias du Bourget et le site de volley envisagé dans la même zone posent notamment question, selon les rapporteurs de l'Inspection générale des finances, de la jeunesse et des sports et du Conseil général de l'environnement.

Ils font état "de réels risques à la fois de non-réalisation dans les délais de certains équipements mais aussi de surcoûts importants", selon les citations du Parisien, et questionnent l'orientation du village olympique proche d'un site archéologique ainsi que la taille du village des médias.

Selon le Parisien, aucun de ces sites ne devrait toutefois être rayé de la carte.

Pour le président (PS) du conseil départemental du département Stéphane Troussel, il n'est pas question de remettre en cause le contenu du dossier olympique.

"C'est une proposition que nous avions faite politiquement parce que c'était un plus pour la candidature et une illustration de l'héritage pour notre territoire", dit-il à propos du village médias, selon lui "une des fondations du dossier".

"Je n'accepterai pas que la Seine-Saint-Denis ait servi d'alibi pendant la phase de candidature", poursuit-il, "les engagements doivent être tenus."

(Julie Carriat, édité par Yves Clarisse)