COVID-19 en 24h : contrôles renforcés, crédits aux entreprises, influence russe...

Alors que les mesures de relance se multiplient pour accompagner la reprise, les contaminations repartent à la hausse et le gouvernement a annoncé le renforcement des contrôles face à la troisième vague. En Europe aussi les restrictions s'intensifient, comme l'Allemagne qui vient de classer la France en zone à « haut risque ». Voici le graphique et les informations éclairantes de ces dernières 24 heures à suivre sur l'actualité Covid, en France et dans le monde.
Le déficit public du Portugal s'est creusé l'année dernière à 5,7% du PIB après un excédent historique en 2019, d'après l'Institut national des statistiques.
Le déficit public du Portugal s'est creusé l'année dernière à 5,7% du PIB après un excédent historique en 2019, d'après l'Institut national des statistiques. (Crédits : THILO SCHMUELGEN)

L'INFO À SUIVRE - Renforcement des contrôles et accélération de la vaccination

Les contrôles vont « s'intensifier dès ce jour », dans les « gares, aéroports et péages routiers », tout en « poursuivant les contrôles de respect des gestes barrières » pour lutter contre l'épidémie, a indiqué Matignon.

Le dispositif mobilisera plus de 90.000 membres des forces de l'ordre ce week-end, a déclaré le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

"A partir d'aujourd'hui (vendredi NDLR), il y a plus de 90.000 policiers et gendarmes (...) sur les péages d'autoroutes, dans les gares, dans les aéroports" afin de s'assurer, notamment pour les 19 départements concernés par les restrictions renforcées, que les Français" ne changent pas de département et évitent les déplacements de plus de 10 kilomètres sauf motif impérieux et professionnel", a déclaré à la presse Gérald Darmanin.

Le meurtrier presume des trois gendarmes tues retrouve mort, dit darmanin

Ces mesures, annoncées par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, interviennent alors que la situation épidémique est « critique avec l'entrée en action de la troisième vague et la prédominance du variant britannique ».

« Une course contre la montre est engagée », a souligné Matignon dans un communiqué.

À côté de ce renforcement des contrôles, la campagne de vaccination s'accélère : les vétérinaires et les dentistes vont pouvoir vacciner, après un avis de la Haute autorité de santé (HAS).

D'autres catégories de professionnels de santé sont concernées par cet élargissement, comme par exemple les pharmaciens de laboratoires d'analyses. Au total, 252.000 professionnels supplémentaires pourront injecter.

Lire aussi : Macron veut accélérer et massifier la vaccination, la proposant dès 70 ans

LE CHIFFRE - 211,5 milliards d'euros

Sous l'effet de la crise, le déficit public s'est creusé à niveau inédit depuis 1949. Résultat de la doctrine du « quoi qu'il en coûte » décidée par Emmanuel Macron il y a un an au moment du premier confinement, le déficit public a ainsi atteint 9,2% du produit intérieur brut (PIB), à 211,5 milliards d'euros, a indiqué l'Insee, dans une première estimation de l'impact de la crise sur les finances publiques.

C'est certes un peu moins qu'attendu par le gouvernement, qui tablait sur un déficit de 11,3% et une dette d'environ 120%, mais ces chiffres sont « historiques », a réagi le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt dans un entretien à l'AFP.

Lire aussi : Le commerce extérieur enregistre son pire déficit depuis 2012

LA PHRASE - Moscou et Pékin n'utilisent pas leurs vaccins comme des « outils d'influence »

La Russie et la Chine n'utilisent pas leurs vaccins comme d'un « outil d'influence » sur la scène internationale, a estimé le Kremlin, balayant les accusations du président français Emmanuel Macron.

« Nous ne sommes absolument pas d'accord (avec les accusations) disant que la Russie et la Chine utilisent la pandémie du coronavirus et la problématique des vaccins comme des outils d'influence », a estimé Dmitri Peskov, le porte-parole de la présidence russe.

Dmitri peskov, porte-parole du kremlin, devant la presse au sujet d'une prolongation du traite start sur le controle des armes strategiques signe avec la russie

« Nous ne sommes absolument pas d'accord avec (les accusations disant) que la Russie et la Chine mènent une guerre quelconque », a-t-il ajouté.

Lire aussi : Vladimir Poutine ordonne une vaccination massive en Russie la semaine prochaine

LE GRAPHIQUE - Les crédits accordés au secteur privé stables en février, après l'envolée de 2020

La croissance des crédits accordés par les banques de la zone euro au secteur privé est restée stable en février, toujours tirée par les prêts aux entreprises, selon la Banque centrale européenne.

Les crédits aux entreprises, variations saisonnières ajustées, ont progressé de 4,5% en février sur un an, comme en janvier, continuant de bénéficier de taux historiquement bas, selon les données de la Banque centrale européenne.

Lire aussi : La BCE va continuer à arroser les banques de prêts géants et bon marché pour sauver la zone euro

EN RÉGIONS - Bpifrance soutient les entreprises des Pays de la Loire

Entre ceux qui souffrent et ceux qui ont mis à profit la crise pour être prêts à rebondir, BPI France a soutenu 3.652 entreprises à hauteur de 1,1 milliard d'euros dans les Pays de la Loire. La facilité des échanges entre les acteurs régionaux a permis de faire jouer la complémentarité des dispositifs pour apporter un soutien sur mesure aux entreprises, quelle que soit leur taille.

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Lire aussi : Pompier de la crise, Bpifrance ne croit pas à « un mur de faillites » en 2021

À L'ÉTRANGER - Au Portugal, le déficit se creuse à 5,7% du PIB

Le déficit public du Portugal s'est creusé l'année dernière à 5,7% du PIB après un excédent historique en 2019, d'après l'Institut national des statistiques. Mais l'impact de la pandémie a été moins important que prévu, a ajouté le gouvernement.

En effet, l'exécutif socialiste ou la Commission européenne tablaient sur un déficit de 7,3% du PIB.Plus pessimiste encore, le Fonds monétaire international tablait sur un déséquilibre de 8,4% du PIB.

Lire aussi : L'Allemagne enregistre son premier déficit public en huit ans

L'Allemagne classe la France entière comme zone à « haut risque »

L'Allemagne a classé la France entière, y compris les territoires d'outre-mer, comme zone à « haut risque » d'infection au Covid-19, a annoncé l'institut sanitaire national Robert Koch.

Ce classement implique notamment des contrôles au moins aléatoires aux frontières, que la plupart des voyageurs en provenance de France observent une période de quarantaine à l'arrivée et disposent d'un test négatif de moins de 48 heures.

Le département frontalier de la Moselle était jusqu'ici le seul territoire français à être classé par le voisin allemand comme zone à « haut risque » en raison d'une forte circulation des variants.

Lire aussi : Covid-19 : la Moselle dans le viseur de Berlin

(Avec AFP et Reuters)

Commentaires 5
à écrit le 28/03/2021 à 11:27
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Facebook a dit de confiner et de faire donner la milice. donc acte.

à écrit le 27/03/2021 à 13:56
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On a pensé à vérifier tous les rigolos présents à la remise du rapport sur le Rwanda à l'Elysée? Ils habitent tous à moins de 10km? Est il vraiment nécessaire, si le covid-19 est vraiment une maladie grave, de réunir des personnes qui n'ont pas de né...

à écrit le 27/03/2021 à 11:14
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Pendant que les allemands nous humilient nous nous mettons à genoux devant eux. Cette France là me dégoûte. Si vous aimez tant ce pays allez y vivre svp, merci.

le 27/03/2021 à 12:31
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Je ne comprends pas votre commentaire...la FRANCE peut appliquer la réciprocité. Le ton anti allemand continue à fleurir....

le 27/03/2021 à 14:00
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La France arrive parfaitement à s'humilier toute seule, elle n'a pas besoin d'aide extérieure et on se met bien à genoux devant un gouvernement qui nous méprise, éborgne ou arrache des mains à ses citoyens et détruit les chances de survie de ses enfa...

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