
Quelque 30.000 propositions de stages pour les jeunes vont être mises en ligne au 1er mars sur la plateforme gouvernementale baptisée « 1jeune1solution », où environ 100.000 offres d'emplois sont actuellement déjà recensées, a annoncé jeudi Matignon.
La plateforme, lancée en juillet 2020 dans le cadre du plan de relance, entend apporter une réponse à "chaque jeune selon sa situation particulière et son besoin d'accompagnement particulier", rappelle le cabinet ministériel.
La référence jeunesse
Jean Castex, qui se rendra vendredi matin à Bordeaux sur la thématique de l'insertion des jeunes diplômés, "a souhaité que la plateforme 1jeune1solution, qui est de plus en plus identifiée (...), devienne la plateforme qui recensera l'ensemble des informations pour la jeunesse", ont indiqué ses conseillers.
Dans ce cadre, le site 1jeune1solution.gouv.fr intègrera à partir du 1er mars "une bourse de stages", avec 30.000 offres réparties sur tout le territoire pour son lancement.
L'adaptation des stages
Alors que la crise du Covid-19 et ses conséquences économiques et sociales ont multiplié les obstacles pour la jeunesse, le Premier ministre, accompagné de la ministre du Travail Elisabeth Borne et de celle de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal, devrait revenir vendredi sur les adaptations pour les étudiants ayant "des stages intégrés au cursus": stages à distance, décalage des dates ou encore expérience dans une branche voisine (hôtellerie à la place de la restauration par exemple).
La plateforme 1jeune1solution devrait aussi ouvrir "début avril" un "simulateur" qui permettra à chaque jeune "de savoir à quel dispositif il peut avoir accès", au milieu d'un maquis d'aides financières ou non, a précisé Matignon. Par exemple, les jeunes diplômés en recherche d'emploi peuvent toucher une partie de la bourse qu'ils percevaient l'année précédente, pendant 4 mois.
Des aides à l'embauche
Vendredi, M. Castex se rendra d'abord dans les locaux de l'Association pour l'emploi des cadres (APEC) qui pilote les ateliers "objectif 1er emploi". Ceux-ci, financés dans le cadre du plan 1jeune1solution, ont accompagné 28.000 jeunes diplômés vers l'emploi et visent la barre des 50.000 à l'été.
Le plan 1jeune1solution comprend également un volet d'aides à l'embauche pour les entreprises, qui expirent au 31 mars. A ce titre, "des réflexions sont en cours", fait savoir Matignon, en soulignant que "la conférence du dialogue social", réunissant gouvernement et partenaires sociaux "que le Premier ministre présidera mi-mars sera l'occasion de voir s'il y a une prolongation de ces aides".
“Je reçois des tas de témoignages, tout le monde est impacté.” Clémentine Béguier, 19 ans, est en apprentissage pour devenir éducatrice spécialisée à Poitiers. Dès janvier, l’étudiante reçoit des messages inquiets de ses amis, qui accusent une baisse de leurs aides personnalisées au logement (APL). En février, l’apprentie voit sa propre aide baisser de 95 euros : elle décide alors de lancer sa pétition “La réforme des APL : l’effondrement !” sur Change.org. Deux semaines plus tard, le texte comptabilise plus de 26.000 signataires.
La jeune femme poste des témoignages tous les jours sur Instagram et sur Twitter, assortis du hashtag #RendezNousNosAPL. Entrée en vigueur le 1er janvier, la réforme des APL dites “en temps réel” modifie leur mode de calcul : les aides au logement ne se basent plus sur les revenus remontant à deux ans, mais sur ceux des 12 derniers mois, avec une actualisation trimestrielle. Cependant, comme nous l’annoncions en décembre dernier, le gouvernement avait prévu la mise en place d’un “forfait étudiant” pour que la mesure ne frappe pas de plein fouet les étudiants salariés ou encore alternants, particulièrement menacés par ce changement.Mais aujourd’hui, ces mesures protectrices interrogent. “Le forfait étudiant n’existe pas ! Certains étudiants gagnent trop pour toucher les APL, mais pas assez pour bénéficier de la prime d’activité. C’est irréel,” s’exaspère Clémentine Béguier. Lisa, étudiante en journalisme, n’en mène pas large : alors qu’elle touchait 200 euros d’aides, ces dernières sont descendues à 29 euros en février, “donc autant dire presque rien”, regrette-t-elle. Son contrat de 16h par semaine dans un magasin de bricolage serait en cause… alors qu’elle y travaille depuis trois ans : “Je ne trouve pas ça normal. Si ma situation avait changé, j’entendrais, mais ce n’est pas le cas.”
En parlant de barre, le pacte national pour l'emploi des jeunes n'a que 44 ans, presque un gamin.
Quand une crise dure aussi longtemps, ce n'est plus une crise mais une nouvelle normalité, ça ne sert a rien de triturer la réalité, on ferait mieux de s'adapter a nos moyens actuels, vivre avec au lieu de toujours obérer l'avenir
Travailler jusqu'à 64 puis bientôt ils nous annonceront 70 ans c'est purement théorique, ce qu'ils veulent c'est juste ne plus nous donner nos dû et droits...
Le mieux est de déconfiner , il faudrait descendre tous dans la rue comme les Italiens.
""des réflexions sont en cours"
Les mythos, comme si ces serviteurs des marchés financiers étaient en mesure de générer la moinde pensée.
Et ce serait sympa je vous prie d'arrêter de suite toutes ces images insoutenables, d'une part c'est un sujet censé interesser les jeunes, merci donc de ne pas les effrayer, ensuite les temps ne sont déjà pas faciles, faut se coltiner beaucoup de contraintes, merci d'égayer un minimum les illustrations, la vie n'est déjà pas simple.