La France va enfin riposter au pillage de ses pépites industrielles. Trop tard ? (10/11)

De la vente controversée d’Alstom à GE au passage de Technip sous la coupe de l’américain FMC, nombreux sont les groupes stratégiques français passés sous pavillon étranger. Face à ce dépeçage, l’exécutif tente de reprendre la main.
Pierre Manière
Une turbine à gaz en construction, en 2014, à l'usine GE de Belfort. Le ministère de la Justice américaine est soupçonné d’avoir mené une enquête pour corruption à l’encontre d’Alstom pour favoriser la prise de contrôle de la branche Energie de l’entreprise par GE.
Une turbine à gaz en construction, en 2014, à l'usine GE de Belfort. Le ministère de la Justice américaine est soupçonné d’avoir mené une enquête pour corruption à l’encontre d’Alstom pour favoriser la prise de contrôle de la branche Energie de l’entreprise par GE. (Crédits : Reuters)

La liste est longue. On ne compte plus le nombre de fleurons stratégiques et de pépites technologiques qui sont passés, ces dernières années, sous pavillon étranger. Parmi les disparitions les plus notables, il y a celle de Pechiney. Le champion français de l'emballage et de l'aluminium a été racheté en 2003 par le canadien Alcan, lequel s'est fait avaler, en 2007, par le géant minier anglo-australien Rio Tinto. En 2006, c'est Arcelor, le sidérurgiste européen, qui filait, au terme d'une OPA hostile, dans l'escarcelle du géant indien Mittal pour plus de 18 milliards d'euros. En 2016, c'est le fleuron des équipements télécoms Alcatel qui atterrit chez Nokia. Avec cette emplette, le groupe finlandais fait aussi main basse sur Alcatel Submarine Networks, le champion des câbles de communication sous-marins.

Citons enfin Technip, un cador de l'ingénierie pétrolière. Celui-ci est passé en 2017 sous la coupe du texan FMC Technologies, deux fois plus petit que lui. L'opération a été bouclée au terme d'une "fusion entre égaux" qui s'est soldée, dans les faits, par une absorption du champion français. Trois ans plus tard, la nouvelle entité va être scindée en deux. Mais les Américains doivent conserver les stratégiques activités sous-marines, dont l'essentiel provient du groupe français...

L'électrochoc du deal Alstom-GE

Reste qu'un deal, en particulier, a fait figure d'électrochoc : celui du rachat de la branche Énergie d'Alstom par General Electric (GE) pour près de 13 milliards d'euros en 2014. Avec cette emplette, le groupe américain a récupéré des activités précieuses et stratégiques pour la France dans les turbines à gaz et à vapeur, l'éolien en mer et les réseaux électriques. L'opération a suscité de très vives critiques dans la sphère politique, notamment parce qu'elle revient à confier la maintenance des turbines des réacteurs nucléaires français à un acteur étranger.

L'armée et les services de renseignement ont aussi déploré cette vente. En février 2018, Alain Juillet, ex-directeur du renseignement à la DGSE et président de l'Académie de l'intelligence économique, n'a pas caché, lors d'une audition à l'Assemblée nationale, tout le mal qu'il pensait de l'opération : "Dans le cas d'Alstom, nous avons vendu aux Américains la fabrication des turbines des sous-marins nucléaires, de sorte que l'on ne peut plus produire en France de tels sous-marins sans une autorisation américaine, a-t-il fustigé. C'est une perte de souveraineté absolue".

Macron très critiqué

Emmanuel Macron a été très critiqué dans sa gestion du dossier, puisque c'est lui qui a donné le feu vert au deal, le 5 novembre 2014, alors qu'il était ministre de l'Économie. Le député LR Olivier Marleix a même soupçonné un "pacte de corruption" qui aurait pu, dans cette affaire, bénéficier à l'actuel locataire de l'Élysée. Une enquête est aujourd'hui menée par le Parquet national financier (PNF), qui doit lever le voile sur le rôle d'Emmanuel Macron. En outre, le ministère de la Justice américaine (DoJ) est soupçonné d'avoir mené une enquête pour corruption à l'encontre d'Alstom (qui s'est soldée par une amende de 772 millions de dollars) pour favoriser la prise de contrôle de l'entreprise. C'est ce que soutient Frédéric Pierucci, un ancien dirigeant du groupe, qui a passé deux ans en prison aux États-Unis dans le cadre de cette affaire. "Ce n'est pas une conjecture, les preuves matérielles sont là"canardait-il en janvier 2019 dans un entretien à Marianne.

De manière générale, le DoJ est régulièrement accusé, sous couvert de mener des enquêtes anti-corruption, de servir aux États-Unis de bras armé dans leur guerre économique, en particulier lorsqu'ils lorgnent des groupes étrangers. Avant sa vente à FMC, Technip a d'ailleurs fait l'objet d'une offensive du DoJ, laquelle s'est soldée par le paiement d'une amende de 338 millions de dollars en 2010. "Il y a une véritable instrumentalisation de cette procédure au service de l'économie et des entreprises américaines", constate le député Raphaël Gauvain (LREM), auteur d'un rapport sur les lois et mesures à portée extraterritoriale.

Le choix de coller au modèle anglo-saxon

Comment un tel pillage industriel a-t-il pu se produire ? Pourquoi les pouvoirs publics n'ont-ils pas su protéger les intérêts du pays ? Beaucoup fustigent le manque de vision industrielle, depuis les années 1990, de la classe économique et politique. Pour le journaliste Jean-Michel Quatrepoint, qui a notamment dirigé L'Agefi et La Tribunele problème est profond. Il découle, selon lui, du choix de "coller au modèle anglo­-saxon"dans le contexte d'une économie qui se financiarisait à toute vitesse. En adoptant ce modèle, "le plus grave est que nous avons pri­vilégié la macroéconomie au détriment de la microéconomie"expliquait-il en décembre 2017, lors d'une audition à l'Assemblée nationale.

Il en veut pour preuve la disparition du ministère de l'Industrie, qui a été absorbé par Bercy au sein du gouvernement Jospin, en 1997. Résultat : "Les services de Bercy, l'Inspection des finances et la direction du Trésor ont pris l'ascendant idéologique sur ceux qui s'occupaient de l'industrie française, constate Jean-Michel Quatrepoint. Cela a eu une conséquence majeure : les compétences industrielles ont disparu du ministère de l'Économie".

Une prise de conscience de l'Etat français?

Aujourd'hui, l'exécutif se dit décidé à réagir et à mettre les moyens pour défendre ses intérêts souverains. "Depuis un an, nous avons renforcé la protection de nos actifs stratégiques"affirme Thomas Courbe, le chef de la Direction générale des entreprises (DGE). Depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron, une nouvelle cartographie des grands groupes, startups et laboratoires de recherche stratégiques a vu le jour, afin de mieux les protéger contre les menaces extérieures. Pour les défendre, une nouvelle organisation interministérielle a aussi été mise en place. "Concernant les entreprises de la base industrielle et technologique de défense (BITD), nous travaillons en étroite collaboration avec le ministère des Armées et la Direction générale de l'armement, précise Thomas Courbe. Nous procédons ainsi avec tous les ministères qui sont en relation avec des sociétés stratégiques, par exemple ceux de la Recherche et de l'Enseignement supérieur, de la Santé, du Transport et de l'Énergie, ou de l'Agriculture".

En parallèle, le gouvernement renforce, depuis un an, le dispositif de contrôle des investissements étrangers en France (IEF). Les technologies dites "critiques" - dont la cybersécurité, l'intelligence artificielle, les semi-conducteurs ou le stockage de l'énergie - font l'objet d'une attention particulière des pouvoirs publics. En outre, le gouvernement peut désormais bloquer une acquisition dès lors que la participation envisagée par un investisseur étranger porte sur un minimum de 25% du capital, contre 33% auparavant. Pas sûr, toutefois, que ces initiatives soient suffisantes pour préserver les domaines les plus stratégiques face aux offensives, de plus en plus féroces, des États-Unis ou de la Chine.

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ENCADRÉS

LATÉCOÈRE, UN NOUVEL ACTIF INDUSTRIEL CROQUÉ PAR UN AMÉRICAIN

Latécoère, ou un gâchis à la française... Une vraie spécialité ces dernières années. À la fin des années 2000, le groupe toulousain devait être le pivot de la consolidation de la filière aérostructure en rachetant les activités d'Airbus sous l'œil bienveillant de l'État français pour créer un groupe de taille mondiale. Mais tout a déraillé en raison notamment de la fragilité financière du moment de Latécoère, Airbus (EADS à l'époque) renonçant en 2008 à lui vendre ses activités, qui, depuis, ont été regroupées au sein de Stelia Aerospace. Plus de dix ans plus tard, l'équipementier toulousain, également spécialisé dans les systèmes d'interconnexion, finit dans les bras d'un fonds d'investissement américain pourtant plutôt spécialisé dans la hightech, Searchlight, un temps lié au puissant fonds KKR. Ce fonds américain détient désormais 65,55 % du capital de Latécoère. Très clairement un semi-échec pour Searchlight, qui souhaitait au départ détenir 100 % de sa proie.

Surtout, Latécoère passe sous la bannière étoilée avec tous les inconvénients que cela suppose pour la souveraineté française d'un groupe qui travaille sur des programmes aussi sensibles que le Rafale, l'A400M, les satellites militaires français (harnais) et, surtout, le missile nucléaire M51. L'ombre de la réglementation américaine Itar pourrait planer une nouvelle fois sur tous ces programmes militaires, dont certains sont des fers de lance de l'industrie française à l'exportation. Sans compter la problématique extrêmement sensible de la confidentialité sur la dissuasion française et de l'avance de Latécoère sur la technologie photonique très prometteuse (aéronautique, défense...) du Li-Fi (Light Fidelity), qui a un débit cent fois plus rapide que les Wi-Fi existants.

Des députés montent au créneau

Et cela se passe mal. Fin novembre, dix-sept députés ont écrit au Premier ministre pour lui demander d'avoir une "approche souveraine" sur les ventes de Photonis et de Latécoère. En vain pour l'équipementier aéronautique. Le PDG de Dassault Aviation Eric Trappier a jugé excessives les inquiétudes sur Latécoère. "Le risque souveraineté n'existe pas sur Latécoère, il existe en général. Il faut des règles", a-t-il estimé en début d'année. Une déclaration qui va dans le sens de la PDG de Latécoère. Yannick Assouad, qui a un passé très américain (PDG d'Honeywell Aerospace, diplômée de l'Institut technologique de l'Illinois), a expliqué dans une interview à L'Usine nouvelle que "la lettre d'engagement signée par Searchlight, confidentielle", aborde les questions concernant ces programmes de défense. Et de dire que "l'État a bien joué son rôle pour protéger ce qui doit l'être. En tant que dirigeante de Latécoère, je mettrai un point d'honneur à respecter ces engagements".

Mais, selon nos informations, Searchlight traîne déjà les pieds pour remplir certains de ses engagements. Ainsi, l'État a demandé à Searchlight, au titre du contrôle des investissements étrangers en France (procédure IEF), qu'il prenne un chevalier blanc français, qui aura son agrément. Cet investisseur doit détenir au moins 10 % du capital et des droits de vote de Latécoère et sera son œil au conseil d'administration. L'État lui a soufflé le nom de Tikehau Capital. Mais, selon nos sources, Searchlight aurait l'intention d'organiser des enchères pour trouver un partenaire et amortir son investissement. Mais la mère de toutes les batailles sera la sortie de Searchlight, dans cinq ans environ. L'État français a-t-il déjà pris des mesures pour empêcher une vente à un industriel non désiré? Michel Cabirol

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NEXEYA, CLS, PHOTONIS... UNE GESTION AU CAS PAR CAS

A côté d'opérations comme la vente de Morpho à Advent, la cession de la PME HGH à Carlyle ou le rachat de Latécoère par Searchlight, la France a également su prendre des initiatives pour mieux protéger sa base industrielle et technologique de défense (BITD). L'exemple le plus édifiant reste la vente de Nexeya par ses actionnaires historiques au groupe allemand Hensoldt, détenu par le fonds américain KKR. Le ministère des Armées a imposé aux actionnaires de Nexeya d'exclure de la vente l'activité spatiale (Nexeya Space) ainsi que certaines activités de défense liées à la souveraineté française. Soit 36 millions d'euros de chiffre d'affaires (200 salariés). Ces activités considérées comme critiques ont été dans un premier temps distinguées des autres activités de Nexeya, puis rassemblées dans une nouvelle société baptisée Hemeria, principalement spécialisée dans les nanosatellites. 

CLS, un actif qui file en Belgique

La Compagnie nationale à portefeuille (CNP), société d'investissement belge du groupe Frère, qui se propose de racheter une participation majoritaire du capital de la pépite technologique CLS (Collecte Localisation Satellites), a dû déposer, fin novembre, un dossier à la Direction générale des entreprises (DGE) dans le cadre de la procédure des investissements étrangers en France (IEF). Si tout se passe bien, la procédure devrait durer deux mois minimum à compter du dépôt du dossier. L'État français, qui aurait pu imposer un acheteur français - la banque Rothschild était sur les rangs -, a laissé filer cet actif en Belgique. Il faut cependant préciser que le Centre national d'études spatiales (CNES) devrait rester actionnaire à hauteur de 35 % de l'opérateur des célèbres balises Argos.

Après quelques hésitations, l'État français a entrepris par ailleurs de trouver un actionnaire français de référence à Photonis, qui fournit les forces spéciales de tous les pays de l'OTAN. Mis en vente par le fonds Ardian, ce leader mondial de la conception et de la fabrication de tubes d'intensification d'image de pointe pour les militaires intéresse très fortement des groupes américains notamment. Après avoir vainement tenté de convaincre Thales et Safran de racheter Photonis, l'État a récemment sollicité d'autres industriels français. La fin de l'histoire reste à écrire. Ainsi, quand la France veut, elle choisit de s'en donner les moyens. C'est une simple question de volonté politique. Avec le renforcement de la procédure IEF, l'État dispose, via la Direction générale des entreprises, d'une palette d'outils plus large pour préserver ses pépites et ses entreprises stratégiques lors d'une opération de contrôle par un investisseur étranger.

Pas de "Proxy Agreement" français

Mais pas question pour le moment d'envisager une solution de type "Proxy Agreement" à la française, à l'image de ce qu'impose l'administration américaine à des investisseurs étrangers lors d'un rachat d'une société considérée comme stratégique pour les États-Unis. Un dispositif qui limite drastiquement les droits de l'investisseur étranger au sein même de sa société gérée par trois administrateurs américains, qui eux-mêmes désignent les dirigeants de la société. Michel Cabirol

Pierre Manière
Commentaires 52
à écrit le 01/11/2020 à 20:14
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Je cherche toujours un politique honnête qui ne nous vendra pas pour une poignée d'€. De Gaulle a eu raison de foutre les US à la porte, Chirac a bien réagit aussi. Mais les francais ont du sang de navet disait Cécilia Sarkosy. Dans l'affaire Frédéri...

à écrit le 20/08/2020 à 17:30
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Allons nous reprendre "l'indépendance pharmaceutique" ? Face aux médocs US comme ceux de Gelead pour le covid19, des doses coûtants des centaines d'euros avec efficacité plus que douteuse (problème sur les reins, etc) validées par l'Union européenn...

à écrit le 27/02/2020 à 21:40
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Selon Edouard Snowden, la CIA par le biais de la NSA ont des dossiers compromettants bien croustillants des principaux politiciens et décideurs franchouillards comme des autres "alliés" Européens qui ont ces épées au dessus de leurs têtes... Avec un ...

à écrit le 22/01/2020 à 15:46
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Si on suppose que Technip et les autres font le jeu du capitalisme. Ce n'est pas le cas d'Alstom qui fabriquait les turbines des SNA et SNLE hautement stratégiques et qui sont les armes de dissuasion de référence du système de défense de l'armée Fra...

à écrit le 19/01/2020 à 21:38
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Personne ne voit venir ce qui est pourtant évident ? On ne sera plus propriétaire de quoi que ce soit et nous serons des étrangers dans notre pays. La Chine et les usa se partagent le monde et l'Europe ne sert à rien.

le 18/07/2020 à 21:19
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il nous restera un bien inaliénable et ça jamais ils les auront ,nos deux coupes du monde des tuches ,panem et circenses .

à écrit le 19/01/2020 à 10:43
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Pourquoi ne pas citer Lafarge, qui n'a pas été avalé par des "méchants suisses" comme on veut nous le faire croire, mais a été sacrifié comme Holcim sur l'autel des négociations sino-américaines ? Rappels : - cinq ans après la fusion, l'entité est...

le 07/06/2021 à 13:57
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Je pense que l'on confond l'amérique fédérale et le Canada.. et il serait intéressant de parler plutôt du Canada qui est le centre nevralgique du mondialisme... d'ailleurs c'est avec eux, qu'on a bradé notre agriculture en signant le CETA... Pourquoi...

à écrit le 17/01/2020 à 22:50
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Il est juste dommage d'oublier dans votre article l'article 63vdu TFUE qui transforme les pays soumis a l'UE en supermarché mondial. Tout ceci découle directement de notre appartenance à l'UE ,les rodomontades a l'assemblée n'ont aucun effet dans la ...

à écrit le 17/01/2020 à 13:00
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Plus on avance dans le temps et plus on s'aperçoit qu'il n'y a plus rien a protéger. Il est toujours bon de communiquer longuement avant de prendre une décision, mais, surtout, sans parler de souveraineté nationale!

à écrit le 17/01/2020 à 9:58
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Vendez votre president, c'est la condition sine qua non pour redresser votre pays. Maintenant trouver un acquereur va etre ardu.....

à écrit le 17/01/2020 à 9:17
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11 articles sans jamais citer ça : TFUE Article 63 (ex-article 56 TCE) 1. Dans le cadre des dispositions du présent chapitre, toutes les restrictions aux mouvements de capitaux entre les États membres et entre les États membres et les pays tier...

le 17/01/2020 à 20:17
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excellent !c est vrai que les journalistes et les gens parlent et manifestent toujours contre les conséquences mais jamais contre les causes;merci cher lakanaye de nous rappeler que c est l'union européenne qui dévaste notre industrie avec la libre...

à écrit le 17/01/2020 à 8:54
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vous y croyer elle vas demander a sa justice de casser les ventes elle vas nationaliser encore des illusions comme tout ce qui est decide par ce pouvoir aux bottes de la finance et non des francais

à écrit le 17/01/2020 à 7:37
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Faire un article aussi long que celui-ci sans jamais citer les traités européens et notamment l'article 63 du TFUE qui empêche l'état français de s'opposer à ces rachats sauf à déclarer certaines entreprises en "stratégiques" comme le font les allema...

le 17/01/2020 à 9:51
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Bien vu !

à écrit le 17/01/2020 à 0:45
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dernier que j apprends asteelflash qui devient chinois 1 milliard d euro de ça et électronique pour le rafale et les voiture électrique. macron est corrompu et tout le monde le sait. combien pour alstom... philippe n a rien à faire de l indudtrie. e...

à écrit le 16/01/2020 à 19:58
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""pacte de corruption" qui aurait pu, dans cette affaire, bénéficier à l'actuel locataire de l'Élysée. Une enquête est aujourd'hui menée par le Parquet national financier (PNF), qui doit lever le voile sur le rôle d'Emmanuel Macron." Vous m'appren...

à écrit le 16/01/2020 à 19:56
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On connait tous le problème de fond qui est que la majorité de nos politiques aux affaires est constituée par des "atlantistes" patentés qui sciemment ou "poussés" dans le dos, pensent que la France n'est plus qu'une puissance moyenne, sans réelle so...

à écrit le 16/01/2020 à 19:05
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La seule manière de protéger réellement nos actifs stratégique reste justement de mettre en place une loi de type Proxy Agreement. Autrement nous n'aurons que des options très limitées pour empêcher des entreprises privées de passer sous pavillons é...

à écrit le 16/01/2020 à 19:05
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La seule manière de protéger réellement nos actifs stratégique reste justement de mettre en place une loi de type Proxy Agreement. Autrement nous n'aurons que des options très limitées pour empêcher des entreprises privées de passer sous pavillons é...

le 17/01/2020 à 23:20
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Ta loi ne servira à rien les textes Européens sont supérieurs aux lois françaises l'article 63 continuera à s'appliquer .Quand tous les Français auront compris que la France sous l'UE n'est plus un pays souverain on aura fait un grand pas en avant, j...

à écrit le 16/01/2020 à 18:14
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Quant on pense à nos politicards de tous bords qui n'ont rien fait pour protéger notre industrie depuis des décennies face à notre gentil oncle Sam...Ils s'aperçoivent maintenant qu'il faut peut être faire quelque chose... Et puis le pom-pom dans to...

à écrit le 16/01/2020 à 17:00
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Avec Macron à la tête de la France même la Suisse pourrait nous vaincre militairement tellement c'est un traître !!!

à écrit le 16/01/2020 à 16:58
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Plus on avance dans le temps et plus on s'aperçoit qu'il n'y a plus rien a protéger mais il est toujours bon de communiquer longuement avant de prendre une décision! Mais surtout de ne pas parler de souveraineté nationale!

à écrit le 16/01/2020 à 16:28
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L'Union Européenne qu'on nous avait venté pour se protéger des géants chinois et américains n'a servit en fait qu'à nous empêcher de tout protectionnisme au nom du libre échange ! Il est tard maintenant mais il faut quitter absolument cette Europe, F...

à écrit le 16/01/2020 à 15:03
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La pire erreur de ces derniers 60 ans a été la vente de Bull systèmes à Honeywel pour une bouchée de pain, et ce que faisait Bull n'intéressait pas Honeywell, or Bull avait mis en production un pc bien antérieur à ibm, sun systèmes et apple et moins ...

à écrit le 16/01/2020 à 12:59
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Macron n'a rien à faire des entreprises françaises ; lui seule la finance internationale est importante . Donc il brade .

à écrit le 16/01/2020 à 12:22
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il serait temps de sortir de l'angélisme de la concurrence pure et parfaite, et donc à ouvrir les frontières sans aucune précaution, à transférer les technologies,... quand les autres se protègent, n'ouvrent pas leurs marchés, pratiquent des tarifs d...

à écrit le 16/01/2020 à 11:57
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Plus on avance dans le temps et plus on s'aperçoit qu'il n'y a plus rien a protéger mais il est toujours bon de communiquer longuement avant de prendre une décision! Mais surtout de ne pas parler de souveraineté nationale!

à écrit le 16/01/2020 à 11:41
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Asselineau et les UPR seuls à maintenir la vision de la réalité, face à la post-vérité généralisée. Ca fait combien de temps que l' UPR tire la sonnette d' alarme s' agissant des vrais raisons du déclin industriel français pour cause d'...

le 16/01/2020 à 12:30
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vous avez en partie raison, mais la faute ne provient pas que de l'Europe, la France peut décider de se protéger en entraver les rachats de ce qui est stratégique ou vital. Et la France ne serait rien toute seule face à la Chine, Russie, US. L...

le 16/01/2020 à 14:21
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" Et la France ne serait rien toute seule face à la Chine, Russie, US. " . Je vous conseille de vous taire au lieu de sortir de tel bêtise,rien que cette phrase vous décrédibilise totalement,car ça montre bien que vous ne connaissez absolument pas ...

à écrit le 16/01/2020 à 11:37
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Je salue le travaille des journalistes pour cette série de 11 articles (Pierre Manière pour le présent article). C'est structuré, documenté et apporte un bon éclairage.

à écrit le 16/01/2020 à 11:13
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Pourquoi, et ce dans tous les domaines, ne pas appliquer une politique de réciprocité envers les pays qui pratique déjà des restrictions?

le 16/01/2020 à 12:00
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Parce que l' UE vous l' interdit.. Vous avez dans le même temps une UE qui permet tous les rachats via l' article 63 du TFUE -libre circulation des hommes et des capitaux dans l' UE et envers les pays tiers!- et qui vous emp...

le 16/01/2020 à 17:11
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J'adore Bossuet qui doit se retourner pour pleurer, citons au hasard la démolition de la Libye et du Moyen Orient. Pour en sortir il faut trouver une Personnalité (le problème). Pour la politique il est possible d'appliquer celle de Maurice Allais et...

à écrit le 16/01/2020 à 11:05
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La France et notamment ses dirigeants, ont du mal à concevoir que de "grandes" nations économiques soient en guerre ouverte (même) contre leurs alliés; une guerre économique sans merci. La prise de conscience est bien trop tardive et 'l’ennemi" à 3 ...

à écrit le 16/01/2020 à 10:53
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Vous avez dit dépeçage de la France ou assainissement de la classe politique françalse? L'article montre bien comment les grandes entreprises industrielles françaises se trouvent au centre de multiples affaires de corruption relevées par le DoJ en a...

à écrit le 16/01/2020 à 10:46
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article quand meme un peu biaisé. Par ex, alstom a ete rachete par GE au prix fort et GE a bu le bouillon quelques annees plus tard (a tel point que le PDG de l epoque a ete viré). Donc les USA ont ete lourdement perdant en rachetant altom. Pour t...

le 16/01/2020 à 14:28
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On se moque si les américains ont perdu de l'argent ou pas,ce qui compte c'est la manière dont ils ont agit et c'est ça le plus grave,pas qu'ils aient au final perdu de l'argent,ils s'en moquent,ils étaient pas là pour ça mais pour les compétences et...

à écrit le 16/01/2020 à 10:29
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Macron a fait n'importe quoi avec Alstom, idem avec Renault en intervenant malencontreusement dans le dossier. Les économistes demandent depuis 30 ans la création de fonds de pension français pour sécuriser le capital des sociétés tricolores et favor...

le 16/01/2020 à 14:31
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Ils existent déjà les fonds de pension français comme Ardian,ils ne sont juste pas aussi nombreux que les américains. D'ailleurs ils sont ou les fonds de pension "européens" ? Ca serait bien de faire appel à eux parfois non ? Bizarrement j'en vois a...

à écrit le 16/01/2020 à 9:05
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Ce n'est pas controversé ! Pour Alstom c'est juste la politique qui est menée par le même président qui était ministre de l'économie, non? Du coup,"la France" alors que si il y a bien un concept qui n'est plus, réside dans le fait justement que ce...

à écrit le 16/01/2020 à 9:04
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ce n'est pas une erreur ou une incompétence de la classe politique et administrative française, c'est une volonté assumée de trahir la France. Les élites européennes actuelles sont majoritairement Young Leaders, et remercient de cette façon leur patr...

le 16/01/2020 à 9:54
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La meilleure protection de l'industrie Française, c'est que les Français en prennent possession au lieu de vouloir contre toute logique économique mettre leurs économies sur les livrets qui ne rapportent plus rien. Le fameux CAC 40 appartient à plus ...

le 16/01/2020 à 10:33
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Tototiti :où avait vous vu que les actionnaires français agiraient selon des motivations patriotiques, surtout si elles sont contraire à leurs intérêts à court terme ?

à écrit le 16/01/2020 à 8:58
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Je ne considère pas que l'étranger commence à nos frontières mais à celles de la Communauté Européenne.

le 16/01/2020 à 9:16
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Des restes de l'idéologie attrape-nigaud du village planétaire sans doute... Ca va passer avec un peu de réalisme et de connaissances des choix géopolitiques de nos "amis" Européens...

à écrit le 16/01/2020 à 8:57
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ET le pire c'est que ce n'est pas le RN qui protégera mieux nos entreprises parce que déjà il n'y en aura plus, Macron étant en train de tout massacrer pour les financiers et qu'en plus ils ne sont intéressés eux-aussi que par entretenir leur réseau....

à écrit le 16/01/2020 à 8:22
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Et les dizaines de milliers de PME/PMI/ETI manufacturières, elles comptent pour des nèfles ? Il y en a même qui avaient des avancées technologiques de 1er ordre . . . !

à écrit le 16/01/2020 à 6:35
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errata ' le politburo veut sauver le dernier carre d'entreprises capitalistiques - donc ultraneocapitalistes de droite ultraneolibreales- qui donnent du travail industriel a des ouvriers exploites sur leur dos laborieux et volé' he oui, qui va remp...

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