« Le gouvernement ne fait pas du pouvoir d'achat sa priorité » (Michel-Edouard Leclerc)

L'ENTRETIEN DU JEUDY- Alors que les prix alimentaires connaissent une envolée à deux chiffres depuis plusieurs mois au point de faire chuter la consommation des ménages pour la première fois depuis 2012 (hors 2020 marquée par le Covid), Michel-Edouard Leclerc bataille avec les industriels agroalimentaires pour les obliger à baisser les prix. Si Bruno le Maire a promis aux Français un recul des prix dès le mois de juillet sur certains produits, le président du comité stratégique des centres E.Leclerc est moins optimiste. Il explique à Bruno Jeudy dans La Tribune qu’il « faudra encore patienter quelques mois ». Pointant la responsabilité de l’Etat dans l’inflation alimentaire de ces derniers mois, il pousse le gouvernement à mettre en place un cadre juridique obligeant les industriels à répercuter les baisses des prix des matières premières. L’inertie du gouvernement l’interpelle car, à ses yeux, « tout se passe comme si, malgré les efforts de Bruno Le Maire, il ne faisait pas vraiment du pouvoir d'achat sa priorité ». Aux premières loges pour observer les comportements d’achat des Français, Michel-Edouard Leclerc détaille enfin l’évolution de la consommation depuis quelques mois et explique comment ses magasins ont gagné un million de nouveaux clients l’an dernier.
« Pour les consommateurs, il faudra encore patienter quelques mois... Cet été, il n'y aura ni grand soir de la baisse des prix, ni septembre vert »
« Pour les consommateurs, il faudra encore patienter quelques mois... Cet été, il n'y aura ni grand soir de la baisse des prix, ni septembre vert » (Crédits : DR)

LA TRIBUNE - Vous posiez vous-même la question en mai sur votre blog : « Baisse des prix à venir, oui mais quand ? » Y voyez-vous plus clair aujourd'hui sur le « pic » de l'inflation et, surtout, la baisse des prix pour les consommateurs ?

MICHEL-EDOUARD LECLERC- Beaucoup de confusion d'abord sur ce sujet si important pour les Français ! La grande hausse des prix alimentaires atteindra effectivement son pic dans les mois à venir. Les 17% de hausse des prix résultent de l'application des accords commerciaux négociés en mars. Les distributeurs ont échelonné cette répercussion, selon leur concurrence locale ou nationale. On arrive au bout. Donc au deuxième semestre, normalement, après le pic de l'été, nous aurons un reflux de l'inflation générale. Mais attention, la baisse de l'inflation ne veut pas dire qu'il y aura réduction des prix. Pour les consommateurs, il faudra encore patienter quelques mois... Cet été, il n'y aura ni grand soir de la baisse des prix, ni septembre vert.

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N'est-ce pas incompréhensible pour les consommateurs ?

Oui, mais la contradiction se situe au niveau des pouvoirs publics. La loi française organise les discussions entre industriels et grands distributeurs au cours d'un cycle annuel. Normalement, il n'y a pas de dérogation. Il y a même des contentieux quand on ne respecte pas cette règle. Mais l'année dernière, contre toute attente, le gouvernement a ouvert la boîte de Pandore en autorisant à renégocier à la hausse, jusqu'à trois ou quatre fois de suite les tarifs, ce qui a abouti à quelques hausses vertigineuses, jusqu'à 30% pour les huiles, les pâtes, etc.

Mais les grands industriels de l'agroalimentaire, tels que Coca Cola, Nestlé, L'Oréal  et d'autres se sont engagés à rouvrir les négociations commerciales conclues au printemps 2023. Qu'en-est-il ?

Bruno Le Maire et Olivia Grégoire jouent leur partition. Et ce n'est pas facile car au même moment, au Parlement, les députés de la majorité et une partie des Républicains et socialistes ont voté la loi Descrozaille qui prolonge les dispositifs inflationnistes déjà contenus dans la loi EGALIM, en en ajoutant de nouveaux. On marche sur la tête !

Ainsi cette loi limite des promotions sur l'alimentaire et désormais aussi sur les produits d'hygiène et de cosmétiques, elle impose également le maintien d'une marge obligatoire minimale de 10% sur les produits alimentaires. Ces textes ont été conçus à une époque sans inflation. Tous ces dispositifs sont anachroniques ou incongrus. De nombreux rapports (y compris parlementaires !) ont également prouvé que toutes ces mesures n'avaient pas d'impact favorable sur le revenu agricole. On est dans la quintessence de l'absurde ! Bruno Le Maire essaie de remettre un peu de rationalité. A défaut d'avoir été écouté par les élus de sa propre majorité, et d'obtenir un nouveau cadre législatif, il orchestre désormais un rapport de force très médiatisé.

Quand justement Bruno Le Maire annonce le 9 juin que les prix de centaines de produits alimentaires baisseront dès juillet, sinon il y aura des sanctions contre les industriels, bluffe-t-il ou doit-on le prendre au sérieux ?

En annonçant une baisse des prix alimentaires, Bruno Le Maire force la main aux industriels. Oui c'est de la com', c'est du spectacle, mais il est du bon côté du pouvoir d'achat. Les Français ne comprenaient déjà pas que les industriels augmentent si vite leurs prix l'an dernier, ils comprennent encore moins qu'ils tardent à les baisser cette année, surtout quand les marchés de gros descendent. Toutefois, ne vendons pas du rêve ; tant qu'il n'y a pas de changement législatif, il n'y aura pas de vraies négociations d'ici à mars prochain. Au mieux, on va essayer de décrocher des promos, des rabais, bref tout ce qu'on pourra trouver à la baisse.

Vous menacez de déréférencer la marque Pernod Ricard. D'autres industriels sont-ils dans votre collimateur ?

Non, je ne menace pas de déréférencer Pernod Ricard. C'est un vieux conflit entre les Centres E.Leclerc et Pernod Ricard qui remonte au mois de mars. C'est le fournisseur lui-même qui, faute d'accord, a cessé de livrer nos magasins. Pernod Ricard, le roi de la marge, est certes incontournable, mais on ne lui a pas cédé. Je ne désespère pas, qu'avant l'été, on trouve un accord. C'est la preuve que le numéro un de la grande distribution peut se faire imposer la loi du fournisseur.

Regrettez-vous que Bruno Le Maire en reste au stade de la menace en matière de « Name and Shame » (« une liste de la honte ») ?

Je ne préconise pas le « name and shame ». Nous l'avons fait et ce n'est jamais un jeu gagnant-gagnant. Tous les acheteurs de Leclerc vous le diront : il vaut mieux aller à la médiation.

Sur les hausses de prix, le président de l'Autorité de la concurrence apporte de l'eau à votre moulin...

J'ai lu avec beaucoup d'intérêt les déclarations du président de l'Autorité de la concurrence qui met en garde les entreprises qui seraient tentées de profiter de cette situation au détriment des consommateurs. Je ne comprends pas pourquoi l'Elysée et Matignon ne prennent pas en urgence par décret ou arrêté une décision pour mettre en place un cadre juridique obligeant les industriels à répercuter les baisses des prix des matières premières. Y a-t-il un problème culturel ou politique ? Dans les deux cas, ça laisse perplexe. Comme si l'inflation arrangeait beaucoup de monde. Au fond, et malgré les efforts de Bruno Le Maire, le gouvernement, ne fait pas vraiment du pouvoir d'achat et de la lutte contre la vie chère sa priorité.

Quel bilan tirez-vous du trimestre anti-inflation, une opération encouragée par le gouvernement et qui est prolongée jusqu'à la fin de l'année ?

Le gouvernement fait beaucoup de communication. Bruno Le Maire a obtenu de certains distributeurs qu'ils mettent en scène un panier anti-inflation. Ni E.Leclerc ni Lidl ne l'ont fait. Il ne s'agit pas d'une décision de mauvaise humeur d'E.Leclerc. Cela n'a rien de personnel, ni de politique. Cela aurait simplement été réducteur pour notre enseigne qui est, selon tous les comparateurs de prix, déjà la moins chère de France sur des milliers d'articles.

Le magazine « Que Choisir » conteste les baisses. Qui a raison ?

Je ne commenterai pas cette polémique. E.Leclerc n'étant pas partie prenante de ce fameux panier, nous ne sommes pas concernés par les reproches de Que Choisir.

A quoi les consommateurs doivent-ils s'attendre à la rentrée sur les prix des fournitures scolaires ?

Les achats ont été faits il y a six mois et je peux vous dire que la hausse sera inférieure à 2%. Idem pour les Foires aux Vins de la rentrée. Quant aux achats de Noël, ils ne sont pas encore arrivés en France mais je pense que l'inflation sera inférieure à 3% aussi.

Sentez-vous un ralentissement de la consommation alors que la France flirte avec la récession ?

Oui, on constate une baisse des volumes de ventes sur toutes les grandes marques et, d'une manière générale, sur les produits chers comme le bio, la viande rouge ou la poissonnerie et les crustacés. Cela peut atteindre les 15% de baisse de consommation. Inversement, les marques distributeurs ont progressé. Sur certains produits, on est même en rupture. Pour le second semestre, je suis plus confiant car les grandes marques ont bien compris qu'elles ne pouvaient pas continuer à se satisfaire d'une baisse des volumes.

Observez-vous des changements dans les habitudes alimentaires mais aussi vestimentaires des Français ?

Oui. Au-delà du repli sur les marques distributeurs, on constate une chute dans le textile. Les consommateurs sont en train de changer leurs habitudes sur ce type d'achat. Le secteur est en très forte difficulté. Cela explique la succession de dépôts de bilan de marques populaires. On voit aussi que les gens utilisent moins leurs voitures, achètent leurs voyages plus longtemps à l'avance pour profiter des promos, optent de plus en plus souvent pour le paiement en plusieurs fois... Gardons-nous toutefois de tout repeindre en noir. Les chiffres de l'emploi sont bons. 90.000 créations au dernier trimestre et des problèmes de recrutement partout en France.

Les magasins Leclerc ont largement profité de la crise inflationniste en gagnant de nouvelles parts de marché. Vous êtes finalement le grand gagnant de la période ?

Dès le début de l'inflation, nous nous sommes mis en mode combat pour tout renégocier : les conteneurs, la logistique, les transports, pour relancer la gamme éco et fabriquer tout ce qui contribuent à faire des prix bas. Nous avons tout fait pour être les moins chers du marché.

Aujourd'hui on est  moins cher que Casino, Franprix ou Monoprix et  moins cher que Carrefour. Un million de nouveaux consommateurs sont venus dans les centres E.Leclerc depuis le début de l'année et 700.000 l'an passé. Oui, nos adhérents ont pris des risques, et ça a marché. Et je suis fier de cela.

Vous dites sans arrêt que vous avez baissé vos marges pour aider les consommateurs. De combien ?

Dès le départ, nos directeurs commerciaux ont décidé de ne pas appliquer immédiatement les hausses, voire même de les retarder le plus longtemps possible. Quand vous achetez plus cher, mais que vous ne répercutez pas dans vos prix de vente, vous perdez de la marge. La force de notre modèle, c'est que nos prix sont visibles, nous communiquons beaucoup sur les prix, et à la comparaison, les consommateurs ont plébiscité en venant encore plus nombreux. Quand on vend moins cher, on vend plus. C'est le B-A BA du discount.

Avez-vous des problèmes de recrutement dans vos magasins ?

Nous avions 7.000 postes à pourvoir au début de l'année, la moitié a été pourvue en mars dernier au cours de notre opération « La Grande Rencontre », une journée de « speed dating » géant en magasins. La preuve que notre enseigne est très attractive. On a 120 métiers disponibles et ils sont variés. Cela va de la parapharmacie aux voyages en passant par la location de voitures. On a un parc de 35.000 voitures de location. C'est dans les métiers de bouche (bouchers, poissonniers...) qu'on éprouve des difficultés à recruter mais aussi dans les professions très techniques (métiers du Web par exemple), faute de profils bien formés.

Va-t-on assister à une accélération de la digitalisation des supermarchés sans caissières avec un impact sur l'emploi ?

Non, le tournant choisi c'est l'omnicanal. C'est-à-dire que E.Leclerc fait 12 % de son chiffre d'affaires à partir du digital, sans pour autant supprimer des postes en caisse dans les magasins ! Que ce soit le drive, le relais piétons ou l'hypermarché, notre modèle de commerce reste d'avoir des collaborateurs pour la relation clients, pas des vigiles ou des robots !

Le modèle de l'hyper, qui semblait condamné il y a quelques années, va donc survivre...

Les très grands hypers patinent. Plus personne ne veut prendre trois heures pour faire ses courses dans un hyper. Mais l'hyper à taille humaine, c'est-à-dire un rectangle de 5 à 6.000 mètres carrés, avec ses places de marché de produits frais, ses boutiques spécialisées (culture, parapharmacie, jouet, brico...), ses services... et tout cela accessible au même endroit, ça cartonne.

La politique salariale de Leclerc c'est quoi ?

Elle est inscrite dans la charte des magasins E.Leclerc qui nous lie avec nos adhérents s'ils veulent accrocher le panneau E.Leclerc. Notre politique d'intéressement et de participation consiste à redistribuer 25 % des bénéfices avant impôts au personnel. Mon père l'avait gravé dans le marbre et ça perdure.

Croyez-vous que cette logique du consommer mieux, dans le sens de consommer moins, observée par les spécialistes, va perdurer ?

Le modèle de consommation actuel souffre. La préoccupation s'est accentuée avec le COVID et la prise de conscience de la nécessité de changer s'est accélérée. Mais attention, il ne s'agit pas de tout interdire. Le consommateur aspire aussi à se défouler, à manger du snacking, à apprécier des grillades. Il y aura toujours une forme de consommation plaisir. Une narration différente de la façon de consommer se dessine. Par exemple, nous avons complètement basculé sur le nutri-score, toutes nos marques de distributeurs même notre marque discount €co+ !

Avec quelles conséquences ?

La consommation de demain va coûter plus cher à produire parce qu'on va élever les exigences environnementales, sociales, sanitaires et géopolitiques. Si on veut que ça marche, il faut que ce marché reste accessible au plus grand nombre. C'est là où E.Leclerc va devoir encore jouer son rôle.

Le discours de la transition devient de plus en plus angoissant pour un grand nombre de consommateurs, donc il faut les accompagner, et savoir résister parfois aux injonctions punitives. Je ne suis pas contre le terme de sobriété, mais si on veut faire adhérer les concitoyens à un nouveau modèle, il faut aussi qu'ils y trouvent du plaisir et du bien-être.

Votre concurrent Casino est en difficulté. Regardez-vous le dossier ? Et quel impact peut avoir le dépeçage de ce concurrent sur le marché de la grande distribution ?

Oui on regarde ce qui se passe, même si la logique purement financière de ce dossier nous est étrangère. On se demande parfois si les « bienfaiteurs » de Casino pensent encore faire du commerce ! De tout façon, ça ne change pas la donne pour les centres E.Leclerc, Casino ne fait pas partie de notre univers concurrentiel.

L'émergence de ChatGPT vous fait-elle peur ? Faut-il réguler l'intelligence artificielle ?

Non, mais il faut la réguler. Je suis de ceux qui croient que toute innovation a un impact positif ou négatif selon ce qu'on en fait. C'est vrai du nucléaire ou d'autres innovations. Il faut en priorité protéger la vie privée, les brevets, le droit à la création, la démocratie et tout ce qui permettra d'éviter le grand brigandage. A contrario, cette intelligence artificielle a vocation à démultiplier à moindres frais des tâches répétitives, des tâches d'investigation, de recherches qui vont permettre de faire des bonds dans la médecine. Par exemple, je suis au conseil d'administration de la Fondation contre Alzheimer, et nous sommes impatients de voir ce que cette technologie va pouvoir apporter dans les traitements de données pour mieux appréhender le dépistage.

A 71 ans, vous êtes l'une des figures médiatiques du patronat. La retraite c'est pour quand ?

Jamais. J'aime ce que je fais. Depuis 7 ans, j'ai laissé la place dans l'organisation exécutive du groupement. L'enseigne est dirigée par des exploitants de magasins et ils le font bien. Moi j'essaie d'être leur influenceur et leur porte-parole. Et tant que le corps tient, je continue avec enthousiasme. Je fais deux heures de sport et d'étirements par jour. J'habite pour moitié en Bretagne, la mer est tonique et l'air y est vivifiant. On n'est pas remplaçable, mais on est substituables, hein.

Jeune, vous vouliez être journaliste-reporter de guerre. Finalement, vous avez opté pour la grande distribution fidèle à la tradition familiale. Vous êtes un patron populaire. Jamais tenté par la politique ?

Mais je fais de la politique tous les jours en menant ce combat contre la vie chère. C'est vrai qu'on m'interpelle sans arrêt sur les OGM, sur les nitrites, sur l'aménagement du territoire, sur la géopolitique, la réforme des retraites, les impôts, le prix de l'énergie, l'écologie... Je suis en plein dans le débat public sans la légitimité électorale. Ma légitimité à moi, c'est celle de l'action, d'apporter les preuves tout autant que les idées. C'est ma limite aussi.

Vous avez connu tous ses prédécesseurs. Emmanuel Macron, bon ou mauvais président ?

En temps réel, c'est difficile d'évaluer. On mesure mieux les choses après leurs mandats. Emmanuel Macron a éradiqué une génération politique, qui s'était elle-même fourvoyée, mais on tarde à voir ce qu'il va laisser derrière lui. Il a écrasé les corps intermédiaires, pas certain que c'était la bonne voie. La nouvelle génération de femmes et hommes politiques ne donne pas l'impression de connaître le réel et ne semble pas avide de le connaître. Il y a beaucoup de dogmatisme dans les interpellations qu'ils nous adressent. On paie sans doute les effets négatifs de la loi qui a interdit le cumul des mandats. A l'Assemblée Nationale, on a des députés qui n'ont jamais dirigé de collectivités, géré des cantines ou passé des appels d'offres pour équiper leurs communes et qui trouvent « sale » de négocier des prix d'achat !

L'arrivée de Marine Le Pen au pouvoir vous inquiète-t-elle ?

Je suis confiant dans la démocratie française. Je trouve que les extrêmes se paralysent quelquefois et surtout se ridiculisent. Vu de mon Landerneau, et quel que soit le degré de frustration ou de colère populaire, je ne sens pas d'appétit pour un scénario révolutionnaire ou fasciste, si tant est que ces deux mots s'opposent. Cela ne veut pas dire que le pouvoir en place et ceux qui aspirent lui succéder, ne devront pas prendre davantage en compte les aspirations sociales du peuple.

Quels seraient vos invités (personnages morts ou vivants) dans un dîner parfait ?Je ne fais pas de dîner. Je me ressource en famille et avec mes amis, à la maison ou dans les restaurants de Concarneau ou Landerneau.

En quoi souhaiteriez-vous vous réincarner ?

En Indiana Jones !

Qu'aimeriez-vous sur votre épitaphe ?

Ci-gît un épicier sentimental !

Et si c'était à refaire, quel métier aimeriez-vous exercer ?

Un métier de la transmission, professeur ou journaliste. J'ai le goût pour la pédagogie.

De quoi rêviez-vous enfant ?

J'ai les mêmes rêves qu'aujourd'hui. Je suis un adolescent pas fini qui rêve toujours des exploits de mes héros de jeunesse Tabarly, Jazzy et Mimoun.

Où aimeriez-vous être en 2027 ?

Là où je suis, mais un peu plus en avant, dans la décarbonation, dans le nouveau modèle économique.

Commentaires 5
à écrit le 22/06/2023 à 5:43
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Ce pseudo gvt n'a qu'une priorite, celle de taxer. Faudrait ouvrir les yeux, tout ca au profit de bruxelles.

le 22/06/2023 à 10:33
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Les taxes et impôts n'ont jamais tant baisser depuis 2017 : suppression de la taxe d'habitation et redevance télé, baisse de l'IRPP et de la taxation de l'épargne.

le 22/06/2023 à 22:04
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@marc 469 Oui bien sûr car c' est ma soeur qui paie la guerre en Ukraine par l' augmentation surréaliste d'une inflation oscillant entre 15 et 30 % selon les produits, pas moi...

le 22/06/2023 à 22:11
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C'est mieux de payer des impôts à Bruxelles où on profite du commerce... comment devenir accro à l'argent de Moscou comme Le Pen

le 22/06/2023 à 22:11
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C'est mieux de payer des impôts à Bruxelles où on profite du commerce... comment devenir accro à l'argent de Moscou comme Le Pen

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