
En novembre 2018, Édouard Philippe avait réuni une partie du gouvernement sous l'immense coupole du Grand Palais pour dévoiler en grande pompe la nouvelle carte des territoires d'industrie, définis comme cible prioritaire pour une action de revitalisation. Après avoir rappelé le passé industriel du site du monument parisien, le chef du gouvernement avait souligné « qu'il n'y avait pas de grande puissance économique sans grande puissance industrielle ». Façon de rappeler que la France et ses élites avaient trop eu tendance au cours des vingt dernières années à abandonner toute ambition dans ce secteur.
Une reprise bien fragile
Novembre 2018, le mouvement des « gilets jaunes » venait de débuter quelques jours plus tôt sur les ronds-points, rendant soudain visible la souffrance des territoires marqués par des années de désindustrialisation et de disparition de l'emploi.
Quatre mois plus tard, à l'heure de clôturer le Grand Débat ce vendredi 15 mars, le pays retient son souffle en attendant les décisions du président de la République, d'ici avril, dit l'Élysée. Mais l'industrie, elle, continue de souffrir, et ce, malgré le fort volontarisme affiché par Bruno Le Maire et Agnès...
le reste ce son des paroles en l aire et des voeux pieux qu n entend depuis des années
Ne me faîtes pas croire que le gouvernement va s'y résoudre. Encore de la poudre aux yeux, avec à la clé un financement de placébos au moyen de l'endettement national.
L' appartenance à l' UE, c' est 56000 Euros de perdus par français sur une génération.
Cette étude, co-signée par Alessandro Gasparotti et Matthias Kullas du Centre pour Politique Européenne (CEP ou Centrum für Europäische Politik) de Freiburg prétend montrer en effet que l'introduction de l'Euro aurait coûté depuis 1999 et jusqu'en 2017, en sommes cumulées, 3591 milliards d'Euros à la France, 4325 milliards pour l'Italie et 424 milliards à l'Espagne, alors que l'Allemagne aurait gagnée 1893 milliards d'euros et les Pays-Bas 346 milliards. Divers journaux ont cité cette étude comme le Figaro ou Sud-Ouest ou encore Les Echos ...
La relocalisation d' emplois industriels dans ce contexte d' une prévalence de l' article 63 du TFUE qui organise ces délocalisations est juste une hérésie...
donc sur un coup de baguette magique, le jacobinisme va s'evaporer et ca va se passer differemment! mais oui, bien sur!
C'était ce que j'avais écrit comme contribution au grand débat : "Le grand débat national pour vous soumettre une idée qui me tient à cœur et dont je suis sincèrement convaincu qu’elle apportera une solution aux plus grands problèmes de notre pays. Nos malheurs actuels ont pour cause profonde le chômage de masse endémique combiné à des déficits publiques constants et une dette publique abyssale.
Un pays sans usine est voué au déclassement dans la mondialisation des échanges et l’emergence des nouvelles puissances de demain. Une multitude de produits ne sont plus du tout fabriqués en France en raison d’un coût de main d’oeuvre trop élevé comparé à d’autres pays. Tel que par exemple les jouets, les chaussures, les vélos, les articles de décoration, les canapés etc.... parfois 80 % de ces produits viennent d’asie. Et par extension pour tout produit manufacturé qui recquiert une part de main d’oeuvre Importante sa fabrication a disparu de France.
C’est pourtant la que ce trouve les potentiels d’emplois. Mais pour cela il faut oser faire différemment. Un vrai changement. Faire table rase de toute l’architecture de fonctionnement de nos structures qui ont complexifié et rendu inefficace nos modèles économiques. Mon idée est de s’insprirer des associations dans les secteurs d’aides à la personne pour le fonctionnement simplifié en le combinant à la suppression des charges sociales. En instituant une nouvelle type de structure: l’association productive. Elle pourra se constituer uniquement pour le secteur productif et pour des produits bien définies dont la fabrication a quasiment disparu en France. Le marché visé est celui du mass- market. Il n’y aurait donc pas de concurrence avec des entreprises classiques et celles encore existantes dans des niches telles que le haut de gamme ou le très spécialisé.
Ces associations seraient exemptées de toute charges sociales pour les salaires versés. Qui représentent actuellement de l’ordre 77 % du coût de main d’oeuvre. Et qui de fait rend ces produits non compétitifs. L’IS, la tva, et les reste des impôts pourraient ou non être appliqués.
L’avantage est de retrouver la compétitivité perdue de la fabrication de ces produits par rapports à ceux des pays à faible coût de main d’oeuvre. Et même s’il n’y a pas de rentrée de charges sociale le coût global pour la collectivité s’en trouvera amoindris car il n’y aura par exemple plus de RSA ou indemnité de chômage versé aux inactifs qui seront employés dans ces associations productives. Des critères peuvent être élaborés tant au niveau du fonctionnement de la structure, de sa direction, des employés pouvant y être recrutés, du traitement des bénéfices éventuels réalisés. Par exemple le capital de ces structures pourrait n’etre ouvert qu’a ceux qui seront effectivement actifs dans l’association. Les communes pour attirer les investissements correspondants, pourraient accorder des parcelles foncières à des prix avantageux. L’essentiel étant que le modèle productif de ces structures ne soient pas trop mécanisées et exige une part dominante de main d’oeuvre par rapport au capital."
Les cotisations sociales, souvent appelées de manière impropre charges sociales correspondent à une part socialisée du salaire, c'est-à-dire collectée par des organismes appelés caisses afin d'être redistribuée. Les cotisants bénéficient en contrepartie d’une couverture partielle ou totale de frais divers, engendrés par l'un des grands « risques » que sont le chômage, la vieillesse, la famille, la maladie et les accidents du travail et maladies professionnelles. Cette contrepartie peut être immédiate (risque immédiat), ou différée : le salarié touche une pension à l'âge de la retraite. Tu n'es pas contre j'espere ?
Quel sens donnes tu (je me permet de te tutoyer par contrepartie), au système des aides lorsqu'il y a 2 Millions de bénéficiaires de RSA, 3 Millions de chomeurs, 7 millions de bénéficiaires des APL et j'en passe...? Il est normal d'aider, mais purement anormal que l'état de l'économie tire vers la bas autant de personnes sans arriver à créer suffisamment d'emploi.
Dans mon idée de supprimer toutes les charges sociales sur salaire ne vaut que pour les secteurs industriels disparus en France afin de recreer un tissus industriel qui nous fait tant défaut. Effectivement rien n'est collecté sur ces salaires, mais en même temps comme rien n'est versé en RSA ou indemnité chômage les finances publiques s'en trouvent amélioré. Et une dynamique de production de richesse et de croissance sans trouve relancé.
1500 annonces sur la Sarthe, le département le plus pauvre, des entreprises obligées de former leurs employés , ça donne une idée des autres.