Deux jours après l'assassinat de l'ancien Premier ministre Shinzo Abe, qui avait donné son nom aux "Abenomics" - la relance par l'assouplissement monétaire -, les Japonais ont accordé leur confiance à la coalition en place lors d'élections sénatoriales ce 10 juillet.
Selon des projections de la chaîne publique NHK citées par l'AFP, le Parti libéral-démocrate (PLD, droite nationaliste), auquel appartenait Shinzo Abe, et son allié le Komeito, remporteraient entre 70 et 83 sièges sur les 125 à pourvoir. Le Sénat compte 248 sièges, renouvelés pour moitié tous les trois ans.
« Je pense qu'il est important que les élections aient pu se tenir normalement » a commenté l'actuel Premier ministre, Fumio Kishida, ajoutant qu'il allait s'atteler aux importants sujets en cours, le Covid, l'Ukraine et l'inflation.
Une politique économique plus redistributive:"nouveau capitalisme"
Lors de la campagne, ce dernier s'est fait le chantre d'une politique économique plus redistributive baptisée "nouveau capitalisme", avant une période de trois ans sans élections prévues. Une attente de ses concitoyens.
« L'économie mondiale stagne et le Japon est également en crise économique à bien des égards, avec des salaires qui n'augmentent pas », a commenté Shigeru Kato, 75 ans, interrogé par l'AFP à la sortie d'un bureau de vote à Tokyo. Si on ne fait rien, « le Japon va s'enfoncer encore plus », a-t-il ajouté.
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