« Plusieurs vols spéciaux » vont être organisés par la France vendredi et samedi « pour permettre aux Français qui n'ont pu trouver de places disponibles dans les vols commerciaux encore ouverts à Tel-Aviv de regagner le territoire national », a indiqué le ministère des Affaires étrangères, ce jeudi 12 octobre dans un communiqué.
« Les personnes vulnérables (mineurs isolés et femmes enceintes en particulier), en situation de handicap ou en situation médicale présentant une urgence particulière, seront prioritaires », est-il également précisé.
Mardi, la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, avait déjà annoncé « la mise en place d'un vol spécial par Air France ce jeudi », pour rapatrier des Français qui n'ont pas pu rentrer.
De leur côté, dès le début de l'offensive samedi, les compagnies aériennes ont annulé leurs vols vers Israël. Lufthansa, Emirates, LOT, Ryanair, Aegan Airlines, des compagnies américaines ou encore Air France et Transavia, toutes ont annulé leurs rotations vers l'aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv.
Dans son communiqué, le ministère indique travailler « avec Air France à la reprise de ses vols commerciaux dès que possible ». Selon un bilan provisoire datant de mercredi et communiqué par la ministre, 11 Français ont été tués dans les attaques perpétrées par le Hamas contre Israël.
Israël poursuit ses frappes contre Gaza
Dans la nuit de mercredi à jeudi, les frappes israéliennes se sont poursuivies contre la bande de Gaza, d'où sont parties plusieurs salves de roquettes vers le sud d'Israël. Des bombardements qui ont touché des dizaines d'immeubles, des usines, des mosquées et des magasins, d'après le Hamas. « Le nombre de martyrs atteint environ 1.200 personnes et le nombre de blessés environ 5.600 personnes », ont déclaré les autorités locales.
L'armée israélienne a fait état de 1.200 morts en Israël, pour la plupart des civils. Elle a par ailleurs affirmé avoir récupéré les corps de 1.500 combattants du Hamas qui s'étaient infiltrés samedi dans plusieurs localités proches de la bande de Gaza. « Nous nous préparons pour les prochaines étapes. Nous avons frappé un grand nombre de cibles. Au cours des dernières 24 heures, il y a eu moins de roquettes » tirées vers Israël et « c'est toujours un bon signe », a estimé un porte-parole de l'armée, Jonathan Cornicus
(Avec AFP)
