Royal Bank of Scotland, Lloyds TSB et Barclays discutent d'un plan de soutien

Selon la BBC, trois des quatre plus grosses banques britanniques ont demandé lundi soir au ministre des Finances Alistair Darling de hâter sa décision sur un éventuel plan de soutien. Elles réclameraient des injections de capital de 15 milliards de livres (19,4 mds d'euros) chacune.
Trois des quatre plus grosses banques britanniques auraient demandé lundi soir au ministre des Finances Alistair Darling de hâter sa décision sur un éventuel plan de soutien.

 Trois des quatre plus grosses banques britanniques auraient demandé lundi soir au ministre des Finances Alistair Darling de hâter sa décision sur un éventuel plan de soutien, qui devrait passer selon elles par des injections de capital de 15 milliards de livres (19,4 mds d'euros) chacune, rapporte ce mardi la BBC.

Ces informations, notamment, faisaient s'effondrer ces valeurs en Bourse, Royal Bank of Scotland (RBS) perdant plus de 30%. Selon le chef du service économique de la BBC, Robert Peston, la réunion qui se tenait lundi rassemblait Alistair Darling, le gouverneur de la Banque d'Angleterre Mervyn King et le président de l'Autorité des Services Financiers (FSA) Adam Turner, ainsi que des représentants des banques britanniques.


Mais alors que les autres directions s'étaient fait représenter, les directeurs généraux en personne de Royal Bank of Scotland (Fred Goodwin), Barclays (John Varley) et Lloyds TSB (Eric Daniels) se sont déplacés, pour expliquer au ministre qu'il devrait présenter le plus vite possible le plan de recapitalisation. Les trois banques ont estimé à 15 milliards de livres chacune leur besoin de capital, souligne la BBC, non parce qu'elles en ont un besoin urgent, mais parce qu'elle sont affaiblies actuellement pas la perception des investisseurs qu'elles manquent de capital et que leurs bilan doit être renforcé.

Si RBS et Barcalys ont démenti devoir faire appel au marché, la banque Lloyds TSB, qui vient de racheter sa rivale HBOS, a convenu pour sa part, qu'elle recherchait "des opportunités" de lever du capital". Dans une déclaration faite à l'Agence France Presse (AFP), la porte-parole a rappelé ce que la banque avait énoncé il y a trois semaines au moment du rachat de HBOS: elle a actuellement un ratio de capital de 5,9% et vise 6 à 7%.


"Nous avons pris un certain nombre de mesures pour atteindre cet objectif comme le paiement du dividende annuel en actions", poursuit la porte-parole, "nous avons aussi fait une augmentation de capital de 5%" au lendemain de l'annonce du rachat de HBOS. "Et nous regardons d'autres opportunités", a-t-elle ajouté.

 

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