Lundi, c'était la Société Générale qui subissait la méfiance des marchés. C'est, cette fois, BNP Paribas qui a été visé par des rumeurs de marché qui ont pesé sur le titre. L'action BNP Paribas termine ce mardi en baisse de 4,45% à 61,34 euros.
Le marché parisien s'est inquiété d'une éventuelle augmentation de capital de la banque, après des propos de la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, sur le ratio de solvabilité des banques françaises, de 8% en moyenne et qui devrait atteindre 9% pour faire face à la concurrence des banques notamment britanniques. Or, le ratio de solvabilité de BNP Paribas est de 7,6%. Du coup, les investisseurs se sont inquiétés d'une éventuelle sous capitalisation.
BNP Paribas a réagi en affirmant n'avoir "aucun besoin de lever du capital". Dans un communiqué ce mardi soir, Christine Largarde fait par ailleurs son mea-culpa. "Tous les groupes bancaires français respectent aujourd'hui largement" le ratio minimum imposé par la réglementation. La ministre précise que "le gouvernement français n'a pas fixé et ne compte pas fixer d'objectif de fonds propres aux banques".
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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