Les affaires Pérol et Natixis font encore des vagues

La Commission de déontologie a failli démissionner en bloc face à la nomination à la tête du futur groupe Banque Populaire - Caisse d'Epargne du secrétaire général de l'Elysée qui ne lui a pas été soumis. La CGT a porté plainte contre cette nomination. Par ailleurs, des petits actionnaires saisissent la justice sur le dossier Natixis.

On pouvait penser l'affaire du mariage entre les maisons-mères de la banque d'investissement et de financement Natixis, à savoir les Caisses d'Epargne et les Banques Populaires et de la nomination à leur tête du secrétaire général adjoint de l'Elysée et conseiller économique de Nicolas Sarkozy, François Périol, en voie d'apaisement.

Mais elle pourrait rebondir à la lumière de plusieurs annonces intervenues ces dernières heures. La dernière en date vient du président de la commission de déontologie, Olivier Fouquet, qui a révélé devant la Commission des lois de l'Assemblée nationale que les membres de l'instance qu'il dirige ont envisagé une démission collective face à cette nomination controversée sur laquelle ils n'ont pas été appelés à se prononcer.

Il a aussi souligné avoir donné à titre personnel un avis juridique - "ni favorable, ni défavorable" - au Président de la République sur cette question et non un feu vert, dans une lettre du 24 février adressée au secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant. Il a aussi dénoncé les pressions des élus de gauche et des médias dans ce dossier. Mais il a aussi reconnu que la loi du 29 janvier 1993 réglementant les passages de la Fonction publique vers le secteur privé devait être complétée afin que la commission de déontologie puisse s'auto-saisir d'un dossier, ce qui n'est pas le cas actuellement.

Alain Juppé, l'ex Premier ministre, interrogé ce jeudi sur Europe 1 a estimé : "il y a une procédure, il y a une commission de déontologie. Cela clarifierait complètement le débat si elle avait l'occasion de se prononcer".

Par ailleurs, le synidcat CGT des Caisses d'Epargne a décidé de porter plainte contre la nomination de François Pérol et plus largement contre le processus de mariage entre les deux banques qui contrôlent Natixis.

Enfin, un groupe d'une centaine d'actionnaires de Natixis, représenté notamment par l'Adam, l'association de défense des actionnaires minoritaires, dirigée par Colette Neuville, a saisi le tribunal de grande instance de Paris pour "informations trompeuses, faux bilan et distribution de dividendes fictifs". Le titre Natixis a été introduite en Bourse fin 2006 à 19,55 euros. Il vaut aujourd'hui moins d'un euro.

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Commentaires 16
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Un petit tour en tole pour réviser la régle de trois...? Pauvre démocratie.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Une petite relecture avant la publication...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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M'enfin ! ! .... aurait gémit Gaston Lagaffe . Mais au fait , qui est le Gaston Lagaffe de cette pagnolade ?

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Il n'y a pas que M. Pérol en France pour diriger un groupe bancaire ! M. Pérol gagne déjà suffisamment. Il n'a pas besoin de gagner des millions d'euros par an, surtout que des gens extrêmement compétents sont prêts à assurer la fonction de dirigeant...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Je ne suis qu'un petit actionnaire du groupe Natixis, avec seulement 76 actions avec un investisseemnt intial de près de 1490? : petit actionnaire, mais actionnaire quand même. Ce que je trouve absolument scandaleux, c'est que toutes ces entreprises...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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En démissionnant ou au travers d'une autre action spectaculaire les membres de la commission rendraient un grand service à la nation et plus largement à la démocratie. Il est urgent de faire comprendre au personnel politique, aux affaires actuellemen...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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suite!!!! En effet, on leur apporte des milliards, et puis une fois l'opération faite, et après plusieurs années et plusieurs scandales, on s'apercoit juste que le titre ne vaut plus rien ou quasiment plus rien. C'est ainsi des milliards perdus p...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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comme toujours avec la gouvernance sakozy ,c'est toujours l'embrouille et ces incidents dus a cette gouvernance ne peuvent que nuire a la democratie . si on etait aux usa ,il ya bien longtemps qu'un tel comportement aurait valu de serieux ennuis a no...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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comme toujours avec la gouvernance sakozy ,c'est toujours l'embrouille et ces incidents dus a cette gouvernance ne peuvent que nuire a la democratie . si on etait aux usa ,il ya bien longtemps qu'un tel comportement aurait valu de serieux ennuis a no...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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tout le monde dehors

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Et ils ont raison, il leur faudra porter l'afaire devant Bruxelles, car le silence et l'opacité, qui ont prévalu sur ces opérations qui ont associé la Caisse Nationale de Prévoyance ( ou la fameuse CNP) et la Caisse des Dépots et Consignations ( eh o...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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La démission : C'est bien la moindre des choses qu'elle puisse faire.. à défaut d'avoir le courage ( ou la crainte ) de s'exprimer librement.Les tapis ne s'usent que si l'on s'en sert !

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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une commission qui se tait et hop +21,87%, bien joué

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Les commerciaux des établissements concernés ont subi une pression d'enfer de leurs directions pour "caser" les actions natixis auprès du public et surtout se sucrer au passage : MILHAUD et consors 150.000 euros, les cadres dirigeants c'est secret, l...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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C'est peut-être le moment de racheter du NATIXIS

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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on s'est bien fait blousés ...

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