C'est normalement dans une semaine que les actionnaires du groupe belgo-néerlandais de banque et d'assurances Fortis doivent enfin voter sur la vente partielle de leur établissement à BNP Paribas. A moins qu'un énième rebondissement, judiciaire ou autre, ne repousse encore l'échéance.
Or, ce lundi, les opposants au groupe français ont présenté un plan alternatif à ce rachat dit plan B. Il a même reçu le soutien du cabinet de conseil aux actionnaires Deminor, jusqu'ici resté neutre dans ce dossier, et du cabinet Modrikamen, qui avait travaillé avec l'association de consommateurs Test-Achats et l'Association de défense des actionnaires de Fortis (ADAF) à contrer le plan français.
Ce plan B se traduirait par la reprise par Fortis d'au moins 50% (avant de monter à 70%) de son pôle Banque qui devait être cédé à 75% à BNP Paribas.
I
l s'agit d'un nouvel épisode de la saga Fortis , ex géant financier du Bénélux, frappé de plein fouet par la crise financière alors qu'il venait de racheter pour un prix élevé des actifs de l'ex banque néerlandais ABN Amro. Les activités de Fortis aux Pays-Bas ont été nationalisées. Le sort de celles en Belgique reste à sceller.
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