Au moins trois banques américaines priées de renforcer leur capital, selon le Wall street Journal

Les "tests de résistance" effectués par le Trésor américain sur les principales banques des Etats-unis ont révélé au moins trois banques vulnérables. Il s'agirait d'établissement régionaux très exposés à l'immobilier commercial dans le MidWest et le sud-est des Etats-Unis.

"Au moins trois banques" ont été priées par les autorités de renforcer leur capital, après les résultats des "tests de résistance" appliqués aux 19 établissements les plus importants du pays par les régulateurs américains, affirme, hier samedi 25 avril, le Wall Street Journal. Selon des analystes, cités par le journal, les tests ont révélé que que les banques les plus vulnérables "comprennent probablement des établissement régionaux très exposés à l'immobilier commercial dans le MidWest et le sud-est des Etats-Unis".

Ces indications ont été publiées au lendemain de la publication par la banque centrale américaine d'un document d'une vingtaine de pages présentant la méthode suivie pour ces tests, décidés par le Trésor en février afin de lever les inquiétudes récurrentes sur la santé réelle des grandes banques du pays.
Ce document, qui a notamment révélé l'hypothèse de travail la plus pessimiste de l'administration, n'a pas fourni beaucoup d'autres détails permettant d'identifier les établissements à risque.

Selon des responsables de la Fed, la banque centrale a communiqué vendredi aux banques testées les résultats préliminaires des tests, auxquels ont participé plus de 150 contrôleurs des différents régulateurs bancaires américains. Leur résultat devrait être connu dans la semaine du 4 mai. Ils ont précisé que les marges de sécurité souhaitées par la Fed devraient être importantes et que la Fed assurerait un suivi avec les différentes banques pour s'assurer qu'elles restent satisfaisantes avec le temps.

Le Trésor, qui sait le Congrès et l'opinion hostiles à consacrer des fonds supplémentaires au sauvetage du système financier après le déblocage de 700 milliards de dollars à l'automne, estime que les banques ayant une capitalisation insuffisante doivent d'abord s'adresser au privé pour consolider leur position. Si nécessaire, il envisage de changer la nature des injections de capitaux auxquelles il a déjà procédé, afin de limiter le coût supporté par les contribuables.

 

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