Santander : les acquisitions font fondre le bénéfice

Les acquisitions d'Alliance & Leicester (A&L) et de Bradford & Bingley (B&B)" ont entraîné une baisse de 5% des bénéfices au premier trimestre à 2,096 milliards d'euros.

Le numéro un espagnol de la banque, Banco Santander a annoncé mercredi une baisse de 5% de son bénéfice net au premier trimestre à 2,096 milliards d'euros en raison essentiellement du coût des banques britanniques sous son contrôle. Le résultat net est "affecté par l'incorporation des acquisitions d'Alliance & Leicester (A&L) et par les dépôts et canaux de distribution de Bradford & Bingley (B&B)", explique Santander dans un communiqué. Il est aussi affecté par le recul de la livre sterling face à l'euro qui fait reculer le résultat en euros des banques britanniques ainsi par la dépréciation des monnaies latino-américaines, une région où santander est bien implanté, indique la banque.

En outre, le groupe note que la "crise financière et le ralentissement économiques a eu pour effet une moindre croissance de l'activité et une hausse du taux de morosité qui ont obligé à des provisions plus importantes", poursuit encore Santander. Hors effet de changes et sans tenir compte des acquisitions, le résultat net du groupe serait pratiquement inchangé, souligne la banque espagnole. La marge brute de Santander progresse de 12% à 9,45 milliards d'euros et la marge nette de 15,4% à 5,37 milliards.

La banque britannique A&L a été acquise par Santander en octobre 2008 tandis que les dépôts et canaux de distribution de B&B ont été achetés en septembre.
Ces achats ont permis de faire de Santander la troisième banque de détail sur le marché britannique et le numéro deux pour les emprunts immobiliers, avec un réseau de 1.328 agences et 25 millions de clients.

(retrouvez le communiqué de Banco Santander).
 

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Commentaire 1
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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L'espagnol est dans une spirale baissière, ses actifs anglais , c'était à prévoir l'entraînent mais il ne peut faire autrement que d'en acheter encore et encore pour maintenir son cash flow afin d'éviter la faillite... en attendant la reprise.

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