Possibles nouvelles cessions chez Dexia

La Commission européenne pourrait encore contraindre Dexia à réduire sa présence internationale, selon la presse belge. Le groupe reconcentrerait ses activités en France et en Belgique.

La banque franco-belge pourrait encore devoir réduire la voilure. D'après le quotidien flamand De Standaard, la Commission européen veut qu'il réduise sa présence à l'international en fermant ou en cédant des activités, en échange des aides publiques qu'il a reçues. L'établissement a bénéficié de 6,4 milliards d'euros d'aides publiques de la part des gouvernements français, belge et luxembourgeois et de garanties publiques sur ses engagements à risques.

Les implantations japonaise, américaine, britannique et slovaque de Dexia sont menacées. Dans ces quatre pays, le groupe a déjà largement réduit la voilure ces derniers mois, mais il pourrait définitivement les quitter.

En Italie et en Espagne, l'activité du groupe est également menacée, en particulier Crediop, la filiale transalpine, qui souffre d'un important problème de financement et devrait très probablement être vendue, selon le quotidien. Enfin, la filiale turque, Denizbank, serait également menacée, alors que la direction s'y oppose.

La Commission européenne n'a pas souhaité commenter ces informations, affirmant qu'une décision dans le dossier de la banque franco-belge sera prise d'ici fin février.

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