Dans les négociation sur le nouveau plan d'aide à la Grèce, l'Allemagne a réussi à imposer une mesure inédite : la participation des banques privées. Concrètement il serademandé aux banques détentrices d'obligations d'Etat grecques à renouveller leur investissemetn lorsque celles-ci arriveront à échéance de 2012 à 2014. Sur la base du volontariat, elles seront invitées de souscrire de nouvelles obligations à une échéance rallongée de sept ans. Ce mécanisme, de « roll over » avait déjà été évoqué par Nicolas Sarkozy au sommet du G8 de Deauville. Jean-Claude Juncker, président de l?Eurogroupe, a précisé vendredi qu'il s?agit d?une condition posée par l?Allemagne. Ce pays semble prendre le leadership dans la gestion de la crise de la dette de la zone euro depuis la cdémission de Dominique Strauss-Kahn, le directeur général du FMI.
Nout Wellink, membre du conseil de la banque centrale euroépenne a confirmé dimanche lors d'un entretien à la télévision hollandaise "nous essayons de convaincre les banques de rester actives" en Grèce après 2012 afin de resoudre leur problèmes de refinancement, a-t-il indiqué. Une démarche qu'il désigne sous l'appellation "initiative de Vienne".
Le nouveau plan d'aide sur lequl les créanciers internationaux se sont mis d'accord en fin de semaine dernière pourrait dépasser les 100 milliards d?euros, selon le quotidien allemadn Der Spiegel. Ce montant n'a toutefois pas encore été confirmé ni par l'Union europénne, ni par le Fonds monétaire international ni la Banque centrale européenne. Jusqu?à présent, il était question d'une somme entre 60 et 85 milliards d?euros.
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