American International Group (AIG), ex-fleuron de l'assurance mondial, a entériné sa nationalisation par un accord signé avec la Réserve fédérale américaine (Fed), précisant les modalités de son plan de sauvetage.
Le géant aux pieds d'argile va donc bien bénéficier d'une facilité de crédit permanent de 85 milliards de dollars consentie par la Fed. En échange, il va apporter 79,9% de son capital au gouvernement américain, ce qui constitue une nationalisation de fait.
Mais l'Etat américain ne devrait pas être un prêteur des plus laxistes. Comme cela avait été annoncé précédemment, les intérêts du prêt accordé par la Fed sont très élevés, afin d'inciter AIG à rembourser rapidement le capital, notamment "par la vente de certains actifs". Edward Libby, le nouveau patron de l'assurance a déjà affirmé qu'une cure d'amaigrissement était en préparation afin qu'AIG ressorte de la crise "comme une société plus petite mais rentable".
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