
Le gouvernement lance un nouvel appel à proposition pour identifier davantage de sites industriels "clés en main" sur l'ensemble du territoire, a annoncé mercredi la ministre déléguée chargée de l'Industrie Agnès Pannier-Runacher.
"Ce sont des sites où on peut obtenir rapidement un permis de construire, trois mois", ainsi que les autres autorisations réglementaires, "ce qui permet à un porteur de projet d'arriver sans avoir à se concentrer sur cet aspect, et à se concentrer sur son projet, a expliqué la ministre sur BFM Business.
Ce programme lancé l'an dernier a déjà permis d'identifier 78 sites. Une douzaine avaient été dévoilés en janvier et 66 autres cet été, sur plus de 300 candidatures.
"Ça fonctionne très bien parce qu'on a la capacité de revenir à des temps d'installation d'usine qui sont équivalents à ceux de nos voisins européens. Et on n'a pas baissé nos exigences environnementales", a défendu Mme Pannier-Runacher.
Ces sites sont déjà dotés d'infrastructures (énergie, haut débit, logistique)
Outre des autorisations plus rapides, ces sites sont dotés en amont d'infrastructures dédiées (énergie, haut débit, logistique).
Ce nouvel appel à propositions, ouvert jusqu'au 31 mars 2021, "permettra de compléter le maillage territorial des sites clés en main", détaille par ailleurs un communiqué.
Il permettra d'intégrer au dispositif "des sites industriels en instance de cessation d'activité ou des friches industrielles réhabilitées", notamment afin de "lutter contre l'artificialisation des sols" et "revitaliser" les territoires concernés.
Regardons un peu mieux comment font certains pays pour ne pas se désindustrialiser, alors que les résultats ici ne dépendent pas obligatoirement des coûts de production moins élevés. Ce n'est pas avec des décrets administratifs qu'on y parvient aujourd'hui dans un monde à économie ouverte et mondialisée et quand l'évolution des produits, des technologies (il n'y a pas que le numérique) , des offres et de la demande des marché va de plus en plus vite, et plus vite parfois que le temps de se mettre au courant et à jour de tout cela.
Regardons un peu mieux comment font certains pays pour ne pas se désindustrialiser, alors que les résultats ici ne dépendent pas obligatoirement des coûts de production moins élevés. Ce n'est pas avec des décrets administratifs qu'on y parvient aujourd'hui dans un monde à économie ouverte et mondialisée et quand l'évolution des produits, des technologies (il n'y a pas que le numérique) , des offres et de la demande des marché va de plus en plus vite, et plus vite parfois que le temps de se mettre au courant et à jour de tout cela.
Il y a beaucoup de choses qui ne se décrètent pas, mais ça quand on est gauchiste on l'ignore.
Quant à sa déclaration comme quoi "on n'a pas baissé nos exigences environnementales", Mme Pannier-Runacher n'a sans doute pas lu la loi "ASAP" présentée par son gouvernement, qui vient d'être adoptée par le Parlement et qui poursuit le travail méthodique de ce gouvernement de démanteler les réglementations environnementales existantes...
- Penser aussi au logement de ceux qui y travaillent et a leur moyen de locomotion! A moins que cela ne soit justement le but, par l'implantation d'entreprise zombie!
Pas de bol j'ai la preuve que non dans ma propre commune, les vieilles idées des rentes glorieuses de nos élus locaux ont la peau dur c'est un fait aussi. Maintenant c'est un beau geste qui semble sincérrement volontariste et vu les conditions de travail désatreuses de nos cadres exploités, pressés puis jettés, de plus en plus nombreux préferaient un emploi d'usine bien payé plutôt que de bosser 60h par semaine pour 1600 euros par mois avec insultes et rabaissement quotidiens de la part de chefs complètement abrutis mais indéboulonnables malgré leurs échecs constants.
"Cadre" où le rêve de hier qui s'est transformé aujourd'hui en véritable cauchemard comme l'UE d'ailleurs tiens.