La période de Noël, la plus importante de l'année pour le groupe de luxe Richemont, n'a pas été faste, loin de là. Les ventes du groupes on reculé de 12% à 1,55 milliard d'euros au troisième trimestre de son exercice. La chute a été particulièrement forte aux Etats-Unis, puisque le chiffre d'affaires y a plongé de 24% sur le seul mois de décembre.
Face à une conjoncture mondiale difficile et en l'absence d'éclaircies à l'horizon, Richemont ne voit "aucune raison d'être optimiste". Il estime que "la demande pour les produits de luxe a dramatiquement chuté" et qu'il fait face à l'environnement économique le plus difficile de son histoire. Cependant, le groupe tente de rassurer en affirmant qu'il dispose d'un bilan solide.
En octobre, Richemont a scindé son activité en deux. Dans une première entité, Compagnie financière Richemont (CFR), basée en Suisse, il a regroupé ses marques de luxe, comme Cartier, Piaget, Jaeger-LeCoultre, Baume&Mercier ou encore Mont Blanc. Sa participation de 19,4% dans le cigarettier British American Tobacco (BAT), elle, a été versée dans une seconde société, Reineit Investissement, localisée au Luxembourg et fonctionne comme un fonds d'investissement.
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