Le corps humain connaît a priori les justes apports nutritionnels journaliers dont il a besoin et l'écouter permet donc de ne pas prendre de poids. Voilà l'une des conclusions étonnantes mise en avant dans l'étude que l'institut national de recherche agroalimentaire (INRA) a rendu publique ce vendredi.
Cet organisme public souligne également l'importance que les Français devraient accorder au temps consacré à leur alimentation. Les perturbations pendant les repas, comme le bruit dans une cantine, une télévision allumée pendant un diner ou le stress, détournent notre attention de notre assiette poussent à manger au-delà du raisonnable. Des légères surconsommations qui à terme peuvent être lourdes de conséquences : "Un morceau de sucre en plus par jour c'est 20 kg pris au bout de 20 ans" explique Patrick Etiévant, chef du département alimentation humaine à l'INRA.
En revanche, selon cet expert, parler de ce que l'on va manger améliore notre perception et permet de mieux réguler nos repas.
L'accès aux produits joue également un rôle déterminant sur les comportements alimentaires. "Acheter six paquets [de chips] d'un coup pousse à les finir beaucoup plus vite que si on les avait acheté un par un" explique le chercheur de l'INRA.
De bonnes habitudes à prendre dès le plus jeune âge
L'enfance est une période capitale pour mettre en place les bons comportements alimentaires. C'est à ce moment que la mère nourricière doit sensibiliser aux bonnes pratiques nutritionnelles en proposant un vrai temps calme pour les repas, sans télévision allumée.
De même, une nutrition variée du nourrisson, parfois dès le stade in utero, l'aide à accepter une palette d'aliments beaucoup plus large et diminue le phénomène de néophobie alimentaire (rejet des aliments chez l'enfant en bas age).
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