Valeo : l'Etat et le Medef s'opposent au parachute doré de l'ex-PDG

Le Medef veut que Thierry Morin, ex-PDG de Valeo, renonce à son parachute doré de 3,2 millions d'euros. L'Etat qui détient 8% du capital de l'équipementier a par ailleurs indiqué qu'il s'opposerait en tant qu'actionnaire au versement de ces indemnités.

Les salaires des grands patrons continuent de défrayer la chronique car malgré la crise, ces derniers continuent de se verser des rémunérations trop souvent démesurées. Le dernier cas en date concerne Valeo et son ex-PDG Thierry Morin. Le quotidien Libération a révélé ce mardi que l'ex-PDG de l'équipementier automobile allait quitter l'entreprise avec 3,2 millions d'euros en poche. Et ce alors que le groupe a bénéficié du soutien financier de l'état. 

Depuis cette révélation les déclarations des politiques ne cessent d'affluer pour dénoncer l'autisme de la classe dirigeante économique. Et même Laurence Parisot, patronne des Patrons, vient d'ajouter de l'eau au moulin. La présidente du Medef a  en effet demandé  à l'ex-PDG de Valeo, Thierry Morin, de "renoncer immédiatement" à ses indemnités de départ de 3,26 millions d'euros. "Nous demandons à Thierry Morin de renoncer immédiatement aux indemnités auxquelles il prétend", a -t-elle déclaré d'une conférence de presse. "Je veux dire aux Français que le Medef ne se reconnaît pas dans le comportement d'un dirigeant qui piétine ainsi l'interêt général de son entreprise, qui méprise ses salariés, bafoue les patrons de PME et notamment les PME sous-traitantes de cette entreprise, et qui foule aux pieds notre code de gouvernance", a ajouté la présidente du Medef.

De plus, la présidente du Medef s'est également dite "très heureuse" de pouvoir s'exprimer mercredi sur la question de la rémunération des dirigeants devant la commission des lois de l'Assemblée nationale. "A cette occasion, je dirai d'une manière beaucoup plus développée notre vision, ma vision, de ce que doit être l'éthique des entrepreneurs, de ce qu'en réalité elle est dans la quasi totalité des cas", a-t-elle souligné. Laurence parisot a aussi annoncé que le Medef répondrait mercredi par courrier aux ministres de l'Economie Christine Lagarde et du Travail Brice Hortefeux "sur la question plus spécifique de la part variable des rémunérations pour les dirigeants d'entreprises qui connaissent des plans sociaux ou du chômage partiel." Interrogée pour savoir si le Medef est en faveur d'une loi dans le cas où le code de gouvernance n'est pas respecté, elle a renvoyé au contenu même de ce code : "Il n'est pas acceptable que les dirigeants dont l'entreprise est en situation d'échec la quitte avec des indemnités", a-t-elle jugé. "Dans le code de gouvernance, il est dit que la question des rémunérations des dirigeants doit toujours être regardée en cohérence avec la rémunération de tous les salariés de l'entreprise et par rapport à l'intérêt général de l'entreprise, et en tenant compte de la cohésion sociale et de l'intérêt de notre pays", a-t-elle poursuivi.

Un geste qui choque pour Luc Chatel

Luc Chatel a été le premier à avoir dégainé ce mardi sur le parachute doré de Thierry Morin. S'exprimant ce matin sur l'antenne d'Europe 1, le secrétaire d'Etat chargé de l'Industrie et de la consommation, a qualifié de "choquante" l'attribution de 3,2 millions d'euros d'indemnités de départ au PDG Thierry Morin (soit l'équivalent de deux ans de salaires, ndlr), puisque, dans le même temps, le groupe licencie 5.000 personnes, et reçoit l'aide financière du Fonds souverain d'investissement (FSI).

"Ce geste me choque puisque Valeo a reçu l'aide de l'Etat il y a quelques semaines, à travers le Fonds des équipementiers automobiles, c'est-à-dire un fonds qui sert à investir dans les fonds propres de belles entreprises. Valeo est une belle entreprise dont on pense qu'elle est stratégique pour l'avenir de l'automobile. Cela me choque. (...) Lorsqu'il y a une aide de l'Etat, les dirigeants doivent renoncer à toute forme de rémunération exceptionnelle !".

Selon un document du conseil d'administration émis le 20 mars, que Libération a dévoilé ce mardi Thierry  Morin doit recevoir "à titre d'indemnité de départ (...) une somme forfaitaire égale à deux ans de rémunération, soit 3.261.405,33 euros brut". Le versement de cette indemnité était toutefois conditionné à la réalisation de 5 critères de performance et "après avis du Comité des Nominations, des Rémunérations et de la Gouvernance, le Conseil d'administration a constaté que seuls trois des cinq critères de performances (...) étaient remplis", ce qui aurait dû conduire à "abattre le montant de l'indemnité de départ d'un montant de 30%", précise le document. "Néanmoins, le conseil d'administration a décidé que le critère fondé sur le résultat (part du Groupe) pour l'exercice 2008 aurait été rempli en l'absence des provisions exceptionnelles correspondant à une décision approuvée par le conseil d'administration avant la fin de l'exercice 2008 et a décidé en conséquence (...) de ne pas pratiquer cet abattement", est-il ajouté. Selon ce document, l'indemnité de départ de Thierry Morin devait être versée lundi.

Le porte-parole du gouvernement a mis Thierry Morin "face à ses responsabilités". "A la fois, il a travaillé pendant vingt ans chez Valeo qui est une belle entreprise. En même temps aujourd'hui, il ne peut pas nier qu'il y a une crise et que ce type de pratique choque nos concitoyens ! Il a sans doute un contrat qui prévoit deux ans de rémunération en cas de départ... Mais l'Etat a accompagné cette entreprise, et je trouve choquant que, dans le contexte actuel, on mette en place ce type de rémunération".

Luc Chatel ensuite rappelé : "Depuis la mise en place de la Loi de modernisation de l'économie, ce type de parachute doré doit être validé par l'assemblée générale des actionnaires. L'Etat est aujourd'hui, à travers la Caisse des dépôts et le Fonds de modernisation des équipementiers, présent au capital de Valeo à hauteur de 8%. Il n'est pas encore au conseil d'administration, mais il est membre du capital. Il sera donc à l'assemblée générale des actionnaires, et s'opposera au versement de ce parachute doré".

"L'idée c'est un véritable pacte, du donnant-donnant... On vient chercher l'Etat aujourd'hui parce que les entreprises ont besoin de ses engagements. En contrepartie, on doit renoncer à certaines pratiques... Le monde change !", a conclu Luc Chatel.

Pour mémoire, Valeo a publié, le 13 février dernier, une perte nette de 207 Millions d'euros, et a prévenu que sa marge opérationnelle serait probablement négative au premier semestre 2009. L'équipementier automobile n'a pas livré de prévisions chiffrées pour le reste de l'exercice. Confronté à un recul de 30% de ses ventes au 4ème trimestre 2008, Valeo s'apprête à supprimer 5.000 postes dans le monde, dont 1.600 en France. Le 25 février dernier, le FSI a annoncé une prise de participation de 2,35% au capital de Valeo pour près de 19 millions. Avec la Caisse des dépôts et consignations (CDC) qui détenait déjà 5,98% de l'équipementier automobile, l'Etat contrôle ainsi 8,33% du capital de l'entreprise.

Un problème moral et de comportement pour Eric Woerth

Pour le ministre du Budget, Eric Woerth a estimé pour sa part  que l'indemnité de départ octroyée à l'ex-PDG de Valeo, Thierry Morin, n'était "pas normale" et qu'il "serait plus juste" qu'il y renonce. "Je ne trouve pas ça normal (...) à un moment donné où personne n'est prêt à çà. Ce serait plus juste de renoncer à ce type de sommes", a déclaré Eric Woerth sur Canal Plus. Les patrons qui s'octroient ce type d'indemnités "n'ont rien compris. C'est un problème de morale, de comportement (...)", a-t-il ajouté. "Comment voulez-vous expliquer que d'un côté 1.000 salariés soient licenciés et en partie trompés, et voir de l'autre que certains s'accordent des rémunérations pas dignes par les temps qui courent", s'est-il insurgé. Interrogé sur la nécessité d'une loi pour encadrer les rémunérations des dirigeants, Eric. Woerth a estimé qu'il fallait "remettre de l'ordre", établir "des règles précises", notamment pour les entreprises qui touchent de l'argent de l'Etat dont "l'exemplarité doit être totale". Par ailleurs, "quand une entreprise n'a pas touché d'argent de l'Etat, mais qu'elle connait un échec, ça doit être pareil", a-t-il ajouté. "Aujourd'hui il y a un code de déontologie (...) mais on doit constater que ça ne marche pas". Questionné sur la nécessité d'une intervention de l'Etat en la matière, il a répondu qu'il faudrait "peut-être une loi. Je n'ai pas dans ma boîte à outils quelque chose de prêt".
 

 

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Commentaires 48
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Honneur à yngwie!

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Fortiche; le seul problème est que l'Etat est actionnaire à hauteur de 8% dans VALEO, voilà pourquoi un tel scandale.........

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Ce sont des faits de cette nature qui ont mené Louis XVI à l'échafaud. Dirigeants politiques, financiers et industriels, craignez la colère du peuple qui commence à gronder !

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Inadmissible!!!! le pdg s'en va .Il a ete tres bien paye au cours de son mandat.,il n'a pas a recevoir de cadeau de depart aussi somptueux

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Toujours la morale; je ne suis pas sûr que Thierry MORIN ait démérité; j'espère que le gouvernement va continuer dans cette voie... et sanctionner éventuellement sa propre gestion!

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Tout cela montre bien qu'il faut s'attaquer au contenu des contrats de travail des dirigeants, lesquels ne cumulent que des avantages, quelles que soient les vicissitudes postérieures de l'entreprie concernée: rappelons la responsabilité des conseils...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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"Il a sans doute un contrat qui prévoit deux ans de rémunération en cas de départ"... et un salarié n'a droit a rien !

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Morin a travaillé 20 ans pour Valeo. Il a recu un salaire pour cela. Ca devrait etre assez, d'autant que ce salaire a du etre confortable et assorti d'accessoires de rémuneration (stocks options ? ). A quoi correspond une indemnité de départ ? Pourqu...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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comment peuvent ils avoir le culot de prendre ces indemnités alors qu'ils n'ont meme pas été capables de faire gagner de l'argent à l'entreprise qu'ils dirigent. NB trois millions d'euros c'est deux ans de salaire?????? pour rémunérer un patron qui p...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Bonjour, Je suis gérant d'une petite SSII, et quand les vents ont été mauvais il y a quelques années, je me suis serré la ceinture jusqu'à m'endetter pour survivre. J'assume pleinement les risques d'être dirigeant de PME, sans statut salarié, sans p...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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conseils d'administration co sanguin = SIDA - Cette co-sanguinité dans les conseils d'administration des multinaitonales devraient être illégales et PUNIES SEVEREMENT COMME LES DELITS d'INITIES. il faut penaliser lourdement ces abus de biens sociaux....

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Minable ce monsieur mais de quelle école sort-il pour avoir si peu de moralité, Le PRESIDENT A RAISON supprésSion de toutes ces indemnités alors que leur salaire est important.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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LA GRANDE GRAINE vient des GRANDES ECOLES - et des CORPORATISMES qui FLEURTENT TROP SOUVENT avec LE SECTAIRE et les BANDES ORGANISEES de VOYOUS EN COLS BLANCS - allez chers PARLEMENTAIRES, réveillez vous avant qu'il ne soit trop tard, réagissez, prop...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Arrêtez la démago avec les primes et les parachutes dorés ! Ce que sont prêt à payer les entreprises pour leurs cadres n'est pas le problème du peuple ou des ses gouvernants. Cette intrusion est indécente. Le boulot de l'État est de faire en s...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Tout travail mérite salaire, point ! Un dirigeant mérite un salaire, point ! il faut faire cesser ces habitudes mafieuses entre administrateurs issus des mêmes grandes écoles (groupe A pour ne pas les nommer...) qui s'accordent de manière réciproque ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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c 'est une honte, de toute façon le gouvernement va s'y opposer mais il n'y fera rien tous dans le même sac le peuple commence a avoir faim vivement la révolution

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Suite, que Monsieur Sarkozy se transforme en stalinien de la meilleure eau c'est étonnant alors qu'il est incapable de gérer les services publics correctement: transports, universités, hopitaux, armée. Combien y-a-t-il de directeurs parmi les fonctio...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Monsieur Morin avait"accepté" cette resposabilité avec une clause de 1,1 million en cas de réussite. Il est dans un premier temps sanctionné pour manque de résultat et rétrogradé

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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le jour où vous aurez une culture historique autre que celle inculquée dans les livres scolaires on vous demandera votre avis sur ce qui a conduit le Roy de France à l'échafaud...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Ce qui est choquant, c'est de voir nos chers politiciens de tout bord jouer les dignités outragées alors que, pour la plupart d'entre eux, ils cumulent de multiples indemnités (ex-ministre, ex-parlementaire, retraité à 45 ans de la fonction publique)...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Certes la prime est énorme mais relativons un peu.La prime équivaut à moins de 4 mois de salaire d'un joueur de foot titulaire d'une équipe qui n'est même pas dans les trois premiers du championnat!!! Que le président soit mécontent , certes mais c'é...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Ces personnes discréditent complètement les milliers d'entrepreneurs de ce pays. Elles sont issues d'écoles privilégiées (dites "grandes"), ont effectué des services militaires dans des planques, ont été cooptées aux plus hautes fonctions, dès 30 ans...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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L'etat se fait "enfant de coeur" maintenant ?, il n'y a pas si longtemps, ils n'etaient pas contre. Ils veulent peut etre se donner une face ?

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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ça me fout le rage !

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Pauvre Morin qui pensait que dans ce pays de libertés on peut appliquer les termes d'un contrat de travail passé entre un individu et une entreprise !! Si on fait ça pour les gros poissons, pensez-vous que demain on ne pourrait faire ça pour des peti...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Pauvre Morin qui pensait que dans ce pays de libertés on peut appliquer les termes d'un contrat de travail passé entre un individu et une entreprise !! Si on fait ça pour les gros poissons, pensez-vous que demain on ne pourrait faire ça pour des peti...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Le gouvernement est particulièrement mal placé pour donner des leçons. Ce même gouvernement et notre président se sont octroyés de confortables augmentations de salaire (+140%) il y a peu, les frais de l'Elysée ne cessent d'augmenter et les résultats...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Un contrat a valeur juridique, ce contrat doit etre respecter point a la ligne

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Moi tout sâ, sâ me donne faim ... Je vais pas me laisser abattre

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Les nouveaux fonctionnaires du capitalisme Quant « le capitalisme » sera jugé et programmé par des fonctionnaires, on ne parle plus de « l?économie de marché » mais plutôt de la nouvelle « administration » du marché. Quant les acteurs du marc...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Les nouveaux fonctionnaires du capitalisme Quant « le capitalisme » sera jugé et programmé par des fonctionnaires, on ne parle plus de « l?économie de marché » mais plutôt de la nouvelle « administration » du marché. Quant les acteurs du marc...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Je ne suis pas choqué de cette nouvelle. Certes cela tombe mal et si je me mets à la place des employés qui se sont fait virer (avec indemnités de licenciement ?) je serais en colère. Néanmoins, la loi est faite pour tout le monde. Morin avait 20 ans...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Je vais ouvrir une entreprise pour vendre de la vaseline a 10 euros le tube et compte en vendre plusieurs millions.Voila comment gagner de l'argent en temps de crise

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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C'est incroyable ce qu'on peut lire. Le français n'est il jamais satisfé de son gouvernement?? Certes les dirigeants se sont octroyés, de bonnes augmentations, surtout Nicolas, mais lorsqu'ils comptent prendre des mesures qui semblent bonnes compte t...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Le gouvernement a bon dos de jouer les vierges outragées ! Ses frais de fonctionnement explosent, le pays part à vau-l'eau et ilne trouve rien de mieux que de fustiger le voisin. Déjà au moins il réagit. J'espère que M. SARKOZY fera de même avec ses ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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urgent de modifier le code du travail pour un texte comme suit " la faute grave est privative d indemnité de licenciement legale et conventionnelle mais ouvre le droit a une indemnite majorée qui ne pourra etre inferieure aux pretentions meme exor...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Ca me donne presqu'envie de zigouiller quelqu'un avec les fils d'un parachute doré...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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En effet, ce n'est pas que ça choque nos gouvernants, c'est qu'ils ont la trouille de la réaction du peuple !

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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bonjour, svp mrs les politiques arretez de jeter des patrons à la vindicte du peuple.... les politiques ne créent pas d'emploi ...si des fonctionnaires et de plus en plus!!!!!!(les vrais amis)du peuple...qui payent et ou est leur responsabilité rep...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Valéo avait mis en ?uvre ces dernières années un programme de rachat de ses propres actions, portant sur des centaines de millions d?euros, dilapidant ainsi ses bénéfices. (Comme le disait Francis Mer, ministre de l?économie, à propos de ces pratique...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Je suis d'accord avec Fortiche, tout ceci ressemble bien à de la démago...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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@ J'y vais: J'ai l'impression que tu dis un peu n'importe quoi. Il n'est pas du tout question de relativiser à ce sujet. Si on le faisait sur tout on pourrait se permettre bien trop de choses: qu'est-ce qu'une petite tuerie à Colombine comparée aux m...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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encore un scandale de plus. Mais quitte a moraliser le capitalisme autant moraliser aussi nos politiques et leur demander de rendre l'argent qu'il se sont accaparer en s'augmentant recemment. Sans parler de tous les odieux privileges dont disposent c...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Pillé Déstruction Générale Merci patron, merci patron...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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combien de sous traitants sacrifiés dans les TPE de 50 à 250 salariés ? par VALEO, mais aussi par les autres équipementirs et constructeurs .... ET COMBIEN DE SANS EMPLOIS GENERES par ces sous traitants sacrifiés - ET COMBIEN DE MILLIERDS d'EUROS per...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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PARLEMENTAIRES, DEMISSIONNEZ, VOUS N'AVEZ PAS FAIT VOTRE TRAVAIL, et le peu que vous avez fait, c'est à l'évidence la catastrophe - vous devriez avoir honte de ne pas avoir vu venir la situation et d'avoir trempé les doigts dans la confiture

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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@kem: Surtout pas de révolution: en deux siècles d'instabilité bananière, nous en avons connu trois, avec du sang et des larmes; d'accord pour le reste de la réflexion

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Bonjour, je constate que certains patrons des grandes entreprises ne se gênent pas pour s'octroyer des rémunérations diverse et variées malgré les mise en garde du gouvernement. Il est plus que temps d 'agir maintenant place à la répression après ...

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