Pour son directeur général , le dépôt de bilan de GM doit lui permettre de résoudre définitivement ses problèmes

La future entité vise un point d'équilibre avec un marché américain de 10 millions d'immatriculations par an, contre encore 16 millions d'unités avant la crise. Son plan de restructuration est calé sur une part de marché de 18,5% aux Etats-Unis ces prochaines années, contre 22% en 2008.

Le dépôt de bilan de General Motors, un scénario que le constructeur automobile a cherché à éviter pendant des années, doit lui permettre de résoudre ses problèmes "de manière permanente", a expliqué ce lundi 1° juin son directeur général Fritz Henderson. "L'objectif, en faisant appel à la législation sur les faillites, est de nous permettre de résoudre nos problèmes de manière permanente", a-t-il déclaré sur la chaîne d'informations financières CNBC.

Après avoir échoué à redresser ses finances, GM avait déposé son bilan quelques heures plus tôt, devant le même tribunal new-yorkais qui a examiné et validé le redressement judiciaire du rival Chrysler.

Le plan de restructuration de GM prévoit l'émergence d'une nouvelle entité, détenue dans un premier temps à une très large majorité par les gouvernements américain et canadien, et débarrassée de ses actifs les moins rentables, ce qui implique fermetures d'usines et suppressions d'emplois supplémentaires.
Interrogé sur le montant colossal de la dette de GM rapporté dans les documents remis au tribunal des faillites -- près de 173 milliards de dollars alors que le groupe avait publié une dette de 54 milliards à fin mars--, le directeur général a expliqué que cette somme intégrait plusieurs éléments qui étaient recensés jusqu'ici hors bilan. Il a notamment cité les engagements "associés à la cessation de certaines activités" ainsi qu'aux prestations retraite et santé, mais aussi les salaires.

Le futur GM, plus petit, aux coûts de fonctionnement réduits et délesté d'une grande partie de sa dette, s'est engagé à investir dans la production de véhicules "propres", a rappelé M. Henderson. La future entité vise un point d'équilibre avec un marché américain de 10 millions d'immatriculations par an, contre encore 16 millions d'unités avant la crise. Son plan de restructuration est calé sur une part de marché de 18,5% aux Etats-Unis ces prochaines années, contre 22% en 2008.

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