Salariés de Continental : la justice tranchera le 5 février

Le tribunal qui jugeait les salariés de Continental, les "Contis", condamnés en septembre 2009 à des peines de trois à cinq mois de prison avec sursis pour le saccage de la sous-préfecture de Compiègne, a mis sa décision en délibéré au 5 février.

Le procès en appel des salariés de Continental, les "Contis", condamnés en septembre 2009 à des peines de trois à cinq mois de prison avec sursis pour le saccage de la sous-préfecture de Compiègne le 21 avril dernier, s'est tenu ce mercredi après-midi devant la cour d'appel d'Amiens. Le tribunal a mis sa décision en délibéré au 5 février.

Le ministère public a requis de deux à cinq mois avec sursis contre les "Contis" dont le délégué CGT et leader de la fronde des "Contis", Xavier Mathieu, qui s'était illustré en critiquant vertement le patron de la CGT, Bernard Thibault. Leur coup de colère avait suivi l'annonce du tribunal de grande instance de Sarreguemines (Moselle) qui les déboutait de leur demande d'annulation du plan de fermeture de leur usine de Clairoix, près de Compi, qui comptait 1.100 salariés.


Les peines avec sursis pourraient être commuées en travaux d'intérêt général. D'autant que le chiffrage des dégâts, d'abord donnée par la partie civile en première instance à hauteur de 63.000 euros, n'est plus évoqué désormais.

Une manifestation de soutien, réunissant 1.500 personnes selon les organisateurs, 750 selon la police, a eu lieu en fin de matinée dans les rues de la ville, alors que les syndicats demandent la relaxe des salariés condamnés en première instance. Ces derniers ont aussi reçu le soutien de plusieurs partis et organisations de gauche.

 

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Commentaires 2
à écrit le 14/01/2010 à 11:15
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C'est bien dans l'aigreur générale qu'on peut se permettre d'écrire de pareilles bêtises à propos d'un procès d'une telle importance. Si la justice, qui représente la loi et donc l'Etat (faut il rappeler qu'un ministère suit de près ce genre d'aff...

à écrit le 14/01/2010 à 7:09
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C'est bien le moins que le ministère public réclame une sanction pénale qui d'ailleurs est le reflet du laxisme ambiant et de l'impossibilité pour l'État de faire appliquer la loi. La porte est ouverte à l'impunité pour toutes les exactions que le co...

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