
La fusion entre PSA et Fiat-Chrysler (FCA), qui a donné naissance le 16 janvier au groupe Stellantis, dessine un nouvel avenir pour le site industriel du constructeur français à Charleville. Elle soulève aussi les questions des doublons dans son organisation et des concurrences internes nées du rapprochement. Spécialisée dans la fabrication de pièces brutes en aluminium ou en fonte pour les autres sites du groupe, la fonderie ardennaise destinait jusqu'à présent sa production à des clients internes répartis dans huit pays, jusqu'en Inde et en Russie. "Nous sommes habitués à la mise en concurrence. A chaque fois que le groupe lance un nouveau produit, on compare les performances de Charleville avec d'autre sites potentiels et avec des prestataires extérieurs. Que le meilleur gagne !" répond Patrice Peslier, qui dirige depuis juin 2019 cette usine de 1.600 salariés, renforcée actuellement par 300 intérimaires.
La fonderie ardennaise n'a pas attendu Stellantis pour entamer sa mutation. En 1974, au démarrage de sa production, elle...
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