BP englué dans la marée noire : risque sur le dividende

Selon un porte-parole de BP, "nous envisageons toutes les options, mais aucune décision n'a été prise". De son côté, le président Barack Obama a déclaré au Premier ministre britannique David Cameron ne pas vouloir porter atteinte à BP.

BP s'apprêterait à annoncer un report du versement de son dividende, selon le Times de Londres qui cite des sources proches de la situation.

Le quotidien précise que le groupe pétrolier britannique prévoit de placer le montant ainsi économisé dans un fonds fiduciaire jusqu'à ce que l'ampleur de sa responsabilité dans la marée noire soit déterminée.

Il explique que le conseil d'administration de BP discute du report du dividende payable au titre du deuxième trimestre qui doit être annoncé le 27 juillet.

Joint par Reuters, un porte-parole de BP a déclaré : "Nous envisageons toutes les options, mais aucune décision n'a été prise". Le pétrolier britannique avait pourtant assuré il y a quelques jours être capable de faire face au coût de cette marée noire, de son nettoyage et de la compensation des dommages sans toucher à son dividende.

De son côté, le président Barack Obama a déclaré samedi au Premier ministre britannique David Cameron qu'il n'avait "aucun intérêt à saper" la valeur boursière de la compagnie BP après la marée noire qui souille le golfe du Mexique, annoncent les services de David Cameron.

Les deux hommes ont abordé la question lors d'un entretien téléphonique de trente minutes à l'occasion duquel ils ont réaffirmé leur confiance dans la solidité des liens unissant leurs pays. "Le président Obama a déclaré au Premier ministre qu'il considérait sans ambiguïté BP comme une compagnie multinationale mondiale et que les frustrations exprimées au sujet de la marée noire n'avaient rien à voir avec une question d'identité nationale", selon le communiqué britannique. On peut également y  lire que : "Le Premier ministre a souligné l'importance économique de BP pour le Royaume-Uni, les Etats-Unis et d'autres pays."

Londres avait pris vendredi la défense du groupe pétrolier face à ses détracteurs américains. Ces derniers lui reprochent sa gestion de la marée noire. L'appui du gouvernement britannique a aidé à faire remonter le cours de l'action BP, mis à mal cette semaine par de vives critiques de l'administration Obama.

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