EPR : le nucléaire français à quitte ou double

Olkiluoto, Flamanville, Hinkley Point... Autant de synonymes de dérapages de calendriers et de budgets. Le tout récent démarrage de l'EPR de Taishan en Chine permettra-t-il de rompre la malédiction ou est-il annonciateur de nouvelles menaces ?
Dominique Pialot
Le chantier de Flamanville 3 (Manche), entamé en 2007, a été interrompu à plusieurs reprises par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), et ce, dès 2008. Détection de nombreux défauts sur le pont polaire, suspension du bétonnage et remplacement de 46 consoles en acier en 2012, découverte régulière de soudures défectueuses assurant différentes fonctions... Mais les déboires les plus importants sont liés aux concentrations de carbone trop élevées détectées sur le fond et le couvercle de la cuve.
Le chantier de Flamanville 3 (Manche), entamé en 2007, a été interrompu à plusieurs reprises par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), et ce, dès 2008. Détection de nombreux défauts sur le pont polaire, suspension du bétonnage et remplacement de 46 consoles en acier en 2012, découverte régulière de soudures défectueuses assurant différentes fonctions... Mais les déboires les plus importants sont liés aux concentrations de carbone trop élevées détectées sur le fond et le couvercle de la cuve. (Crédits : Benoit Tessier)

Enfin ! Un réacteur EPR (European Pressurized Reactor) a effectué sa première réaction en chaîne au début de ce mois de juin 2018. C'est à Taishan, en Chine, à 60 km au sud-ouest de Hong Kong, que ce réacteur européen à eau sous pression a été construit par EDF et son partenaire chinois CGN (China General Nuclear Power Corporation), qui en détient 70 %.

Le raccordement au réseau serait imminent même s'il ne s'agit pas encore de l'entrée en service commerciale. Mais cela n'en demeure pas moins une étape majeure. Lancée en 1992, cette technologie de troisième génération a été codéveloppée par Areva et Siemens au sein de leur filiale commune Areva NP. Conçu pour répondre aux exigences de sûreté et de sécurité post-Fukushima, l'EPR bénéficie d'une multiplication des systèmes de sauvegarde pour refroidir le coeur du réacteur en cas de défaillance, d'une coque de protection en béton et acier, et d'un récupérateur de corium censé réduire les conséquences en cas d'accident grave.

Après le retrait de Siemens, EDF a pris le contrôle de cette activité dans le cadre de la réorganisation de la filière nucléaire française orchestrée par l'État. L'histoire de ce modèle, présenté comme le fleuron de la filière nucléaire française, se résumait jusqu'à présent à une longue litanie de défauts - dont certains dus à des fraudes -, de retards, de surcoûts, et même de procès.

Outre Taishan, où un deuxième réacteur est en construction, il en existe deux autres dans le monde. Celui construit par Siemens et Areva - dont cela a précipité la faillite - à Olkiluoto en Finlande a vu son budget passer de 3 à 10 milliards d'euros et sa mise en service, initialement prévue en 2009, vient d'être une nouvelle fois reportée de mai à septembre 2019.

Areva et son client TVO avaient porté le litige né de ce retard devant un tribunal d'arbitrage de la Chambre de commerce internationale (ICC) à Paris ; les deux parties se réclamaient mutuellement plusieurs milliards d'euros. Il s'est finalement soldé par un accord amiable par lequel le Français s'est engagé à verser à l'électricien finlandais 450.000 euros de dédommagement.

Démarrage de Flamanville autorisé sous conditions

Le chantier de Flamanville 3 (Manche), entamé en 2007, a été interrompu à plusieurs reprises par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), et ce, dès 2008. Détection de nombreux défauts sur le pont polaire, suspension du bétonnage et remplacement de 46 consoles en acier en 2012, découverte régulière de soudures défectueuses assurant différentes fonctions...

Mais les déboires les plus importants qu'ait connus le chantier sont liés aux concentrations de carbone trop élevées détectées sur le fond et le couvercle de la cuve, un phénomène dit « de ségrégation », susceptible d'augmenter le risque de fissuration. Cet élément de 14 mètres de haut sur 6 mètres de diamètre et de 550 tonnes contient les assemblages de combustible produisant la fission nucléaire et l'eau à haute pression, et sa rupture doit impérativement être exclue.

« La cuve de l'EPR est une question que nous avons posée dès 2005, rappelle le gendarme du nucléaire. Il a fallu insister auprès de Framatome pour qu'ils s'en occupent. » Malgré ces défauts, en juin 2017, l'ASN autorisait le démarrage sous conditions de Flamanville 3. S'il est possible de contrôler l'état de la cuve lors des visites décennales, cela n'est pas le cas du couvercle. D'où la demande faite par l'ASN de le remplacer en 2024 au plus tard, une date correspondant au délai de fabrication incompressible de cette pièce.

Mais EDF est toujours à la recherche de solutions permettant de le vérifier sans le démonter, et a même lancé à cet effet un appel à projets international. Après s'être officiellement donné deux ans pour y parvenir, l'opérateur laisse désormais entendre qu'il pourrait jusqu'au dernier moment renoncer à le changer. En attendant, une pièce d'acier destinée à la fabrication d'un nouveau couvercle a bien été commandée en Chine.

Mais le plus inquiétant, c'est que ces défauts ont été découverts dans un contexte de tentatives de dissimulation de la part de l'usine du Creusot. « De potentielles fraudes ont été repérées à l'usine du Creusot lors d'une revue de qualité menée à la demande de l'ASN, détaille son président, Pierre-Franck Chevet. Elles ont conduit à demander la vérification de toutes les pages de tous les dossiers. Nous en sommes un peu plus qu'à mi-chemin de cette vérification qui devrait être terminée d'ici à la fin de l'année. »

Taishan, vraie ou fausse bonne nouvelle ?

Ce sont encore une fois à des soudures que l'EPR doit son dernier retard en date. Des anomalies sur le circuit secondaire détectées en avril dernier nécessitent la vérification de toutes les soudures effectuées par les mêmes sous-traitants, une opération qui nécessitera plusieurs mois, tant et si bien que le démarrage de Flamanville 3, calé depuis trois ans à la fin de l'année 2018, ne pourra se faire avant mi-2019, au mieux.

Ce nouveau retard repousse d'autant la fermeture de Fessenheim. Mais il commence surtout à inquiéter le gouvernement. Alors ministre de l'Économie, Emmanuel Macron avait soutenu de tout son poids la vente de deux EPR à l'Angleterre. Avec succès, puisque cette dernière s'est engagée à racheter l'électricité produite par Hinkley Point C au tarif de 92 livres sterling, soit 110 euros/MWh. Mais ce projet à 24 milliards d'euros est contesté jusqu'au sein d'EDF. La perspective d'un tel investissement alors que l'entreprise est lourdement endettée (30 milliards d'euros nets fin 2017) avait entraîné la démission du directeur financier, Thomas Piquemal. Mais la direction de l'entreprise était malgré tout parvenue à faire voter le projet lors d'un conseil d'administration en juillet 2016. EDF espère également en vendre six unités à l'Inde.

Dans ce contexte, « Le démarrage de Taishan est très important pour EDF (et CGN), car cela signifie que nous sommes parvenus au bout du projet, et cela valide la technologie de l'EPR », se réjouit Xavier Ursat, directeur exécutif du groupe chargé de la direction Ingénierie et Projets nouveau nucléaire d'EDF. Nicolas Goldberg, manager Énergie et Environnement chez Colombus Consulting, y voit également « une nouvelle positive, qui valide la technologie ».

Pour Yves Marignac, directeur de Wise-Paris, c'est au contraire une « fausse bonne nouvelle » pour l'industrie nucléaire française, qui ne transforme pas en succès un programme industriel qui échoue partout ailleurs qu'en Chine. Surtout, « c'est une chose que la technologie fonctionne, mais ça n'en fait pas une technologie attractive et compétitive », souligne-t-il, ajoutant qu'« EDF a déjà reconnu que l'EPR n'était pas un modèle d'avenir puisqu'ils évoquent un EPR optimisé, de 30 % moins cher ».

Quel est le secret de la réussite de l'EPR de Taishan ?

À quoi les Chinois doivent-ils d'avoir réussi, là où les Français échouent pour le moment, en dépit de problèmes similaires sur la cuve et le couvercle, pour lesquels l'autorité de sûreté chinoise a d'ailleurs adopté des mesures semblables à celles prises par l'ASN ? « Notamment du fait du poids croissant de l'acceptabilité locale des projets en Chine, il n'y a aucune raison de penser que l'autorité de sûreté nucléaire chinoise soit moins exigeante que l'ASN française », reconnaît Yves Marignac. En revanche, pour Nicolas Goldberg, le succès chinois reflète le rôle du facteur « effet d'échelle ». Pas moins de 20 réacteurs sont actuellement en construction en Chine, ce qui a une incidence sur le degré de qualification des sous-traitants.

« C'est probablement parce qu'elle reste une économie de construction, comparable de ce point de vue à la France des Trente Glorieuses, que la Chine maîtrise mieux les projets comme la construction de réacteurs que nous ne le faisons aujourd'hui », observe Yves Marignac.

Flamanville a essuyé les plâtres - y compris pour Taishan, qui, selon Xavier Ursat, a bénéficié du retour d'expérience de l'EPR normand.

« L'enjeu pour EDF est maintenant de restructurer une filière », insiste le consultant.

Bientôt des réacteurs chinois en Europe ?

Mais le succès chinois est à double tranchant. « À travers l'expérience de l'EPR, les Chinois ont acquis les compétences nécessaires pour construire leur propre réacteur », alerte Yves Marignac. Au cours des quinze ans de développement de l'EPR, on a assisté à une accélération du transfert de compétences technologiques et de la maîtrise technique de l'Europe vers la Chine.

« Aujourd'hui la question n'est plus tant celle de l'exportation européenne vers la Chine mais plutôt de mesurer la possibilité beaucoup plus forte qu'a aujourd'hui la Chine d'exporter des réacteurs vers l'Europe », assène-t-il. « Les Chinois ont montré les atouts tirés de l'échelle de leur filière, mais pas encore la capacité de construire, relativise Nicolas Goldberg. Il leur faut un démonstrateur sur leur territoire. »

C'est précisément ce qu'ils s'emploient à faire avec le Hualong One. General Nuclear Services (GNS), la coentreprise conçue par EDF et China General Nuclear Power Corporation (CGNPC), espère en bâtir deux exemplaires en Angleterre, qui en a engagé la certification en janvier 2017. Ce serait une première en Europe, qui pourrait bien sonner le glas de l'EPR.

Dominique Pialot

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Commentaires 47
à écrit le 30/10/2018 à 2:46
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Les centrales nucléaires produisent des déchets qu'il faudra surveiller pendant longtemps, d'un autre côté les solutions proposées par les écologistes ne sont pas trés satisfaisantes.

à écrit le 04/07/2018 à 12:12
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Bravo les Chinois, ils ont fait leurs premiers Mwh avec un EPR .Nous les avons formé les Chinois, mais ils se sont formés à toutes les technologies depuis 1986 ou Deng Xiao Ping leur a monté comment s'ouvrir vers le monde occidental et pourquoi. Indé...

à écrit le 04/07/2018 à 11:27
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Ce n'est pas parce qu'une technologie fonctionne qu'elle est rentable. Je crois que c'est le principal problème de l'EPR.

le 05/07/2018 à 6:45
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On peut dire la même chose de l'éolien et photovoltaïque, technologies "intermittentes" qui ne se développent qu'à coûts de juteuses subventions.

le 05/07/2018 à 10:47
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Photovoltaïque et éolien n'arrivent à une certaine rentabilité que grâce aux importations chinoises à prix faible.

le 06/07/2018 à 12:42
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Dingo si on suit votre raisonnement on devrait ne plus alimenter en énergie ceux qui sont loin des centres de production d'électricité car il faut ajouter le cout du transport. A une certaine distance tout devient cher...je ne sais si les citadins ap...

à écrit le 04/07/2018 à 8:16
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Finalement, la première réalisation en Finlande a eu beaucoup de probleme, parce qu il fallait faire une mise au point de la cosntruction de cette technologie complexe et que les Finlandais, apres avoir accepte cette réalisation chez eux n'etaient pl...

à écrit le 03/07/2018 à 23:31
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Ben voilà où mène d'une part la sous-traitance, d'autre part la liquidation de la sidérurgie française. Nous sommes obligés d'acheter le couvercle à la chine et les cuves à qui ? A la Corée ! Scandaleux !

à écrit le 03/07/2018 à 20:52
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L'EPR est pour le moment un méga ratage de la filière nucléaire française. Mais eux, au moins, ne font pas fortune en montant des fermes d'éoliennes et en terrorisant les laborieuses populations françaises avec le réchauffement climatique.

à écrit le 03/07/2018 à 20:37
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ça montre surtout que quand on ne construit pas de réacteurs pendant 20 ans, on a du mal à en construire un... Mais ce n'est pas si étonnant que ça.

le 04/07/2018 à 11:57
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En résumé si l'on comprend bien, la fiabilité de l'EPR est assurée par l'autorité de sureté nucléaire chinoise qui a autorisé le démarrage de la centrale de Taishan . Inquiétant pour l'expertise de l'ASN . Quant au gouffre financier qui est devant no...

à écrit le 03/07/2018 à 20:37
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ça montre surtout que quand on ne construit pas de réacteurs pendant 20 ans, on a du mal à en construire un... Mais ce n'est pas si étonnant que ça.

le 03/07/2018 à 23:34
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Pas très convaincant. Avant de construire des centrales on n'en avait pas construit (La Palice) et donc on n'avais pas d'expérience, on les a construites quand même et grosso modo en respectant las délais, mais on avait un service public digne d ece ...

le 03/07/2018 à 23:35
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Pas très convaincant. Avant de construire des centrales on n'en avait pas construit (La Palice) et donc on n'avait pas d'expérience, on les a construites quand même et grosso modo en respectant las délais, mais on avait un service public digne d ece ...

le 06/07/2018 à 8:48
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C'est surtout que la sous-traitance ralenti les chantiers pour vendre plus d'heures de travail. C'est ce qu'on fait en informatique et ça marche fort. On dit qu'il n'y a pas suffisamment de main d'oeuvre qualifiés (alors qu'il y en a plein au chômage...

à écrit le 03/07/2018 à 18:08
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dans un cas c'est Areva qui a la main, dans l'autre c'est EDF.......les deux construits par AREVA ont du retard.....

le 03/07/2018 à 21:06
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Non, dans un cas (Olkiluoto) c’est Areva le maître d’ouvrage, et dans l’autre (Flamanville) c’est EDF.

à écrit le 03/07/2018 à 17:54
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Pour que l'EPR UK ne devienne pas le nouveau Concorde, les leçons restent à tirer, au delà des aspects technologiques, dans les domaines politiques, culturels et managériaux. L'enjeu est important pour le pays, Areva a payé pour l'apprendre.

à écrit le 03/07/2018 à 16:05
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On ne voit vraiment pas pourquoi ça a pris autant de temps, vu que c'est la même technologie qu'avant, mais avec des systèmes de sécurité (essentiellement les mêmes qu'avant) quadruplés. Donc, absolument rien de révolutionnaire et d'extraordinaire. ...

le 05/07/2018 à 10:51
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Même un réacteur comparable aux derniers mis en service vers 2000 (Civaux) , on aurait probablement eu autant de mal à le construire... La perte de savoir-faire industriel n'est pas un vain mot. C'est pour ça qu'il ne faut pas se faire trop d'illusio...

à écrit le 03/07/2018 à 14:55
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Ecrire que les exigences de securite en chine sont les memes qu en France, il faut oser... Pour info, j ai de la famille qui a travaille sur le projet chinois. Le recit est edifiant. Ils auront de la chance s ils n auront pas d incident majeur (pour...

le 03/07/2018 à 18:18
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Moi aussi j’ai des infos floues et complètement invérifiables, et laissez moi vous dire qu’elles me donnent raison.

à écrit le 03/07/2018 à 14:41
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On aime essuyer les plâtres, on est ainsi fait... A nous les retards et les surcoûts, aux Chinois la rentabilisation future.

le 03/07/2018 à 18:10
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au moins les chinois ont vu l'intérêt de la filière et n'ont pas baissé les bras...

le 03/07/2018 à 18:15
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Le problème n’est pas d’essuyer les plâtres (les chinois ont bien commencé par quelque chose eux aussi), mais d’étaler dans le temps les mises en chantier de telle sorte qu’on ne perde pas les compétences. La faute revient aux électeurs, qui accepte...

à écrit le 03/07/2018 à 14:02
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2026, Flamanville. L'enquête sur l'explosion du réacteur #1 de Flamanville a révélé de nombreuses contrefaçons parmi les pièces livrées par des sous-traitants. Tandis que l'évactuation de Cabourg et de Jersey a débuté, le patron d'EDF jure que la fra...

le 03/07/2018 à 14:34
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Les fossiles c’est 48000 morts par an en France rien qu’avec les particules fines. Pas potentiellement, pas une fois tous les dix millions d’années par réacteur, non non, c’est l’équivalent de 12 fois l’accident de Tchernobyl chaque année, rien qu’...

le 03/07/2018 à 15:15
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2032, lors d'un pic de canicule par une journée sans vent, l'ensemble du réseau électrique saute, entrainant 48 h de pénurie électrique. On dénombre 15 000 morts dans les maisons de retraite, et une rupture massive de la chaine du froid entrainant 5...

le 03/07/2018 à 15:27
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De quelle type d’explosion parlez-vous ? A ma connaissance jamais un réacteur nucléaire n’a explosé. Ils ont fondu à Tchernobyl et à Fukushima à cause de l’arrêt du système de refroidissement. Mais un réacteur civil n’a pas la masse critique d’U235 p...

le 03/07/2018 à 18:13
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la technologie EPR n'a rien à voir avec la technologie de tchernobyl ni de fukushima... alors vous pouvez dire n'importe quoi!

à écrit le 03/07/2018 à 13:02
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Les mentalités françaises ne sont plus dans le "faire” : On a survalorisé le contrôle, la gestion de projet, le « management » et dénigré ceux à tous les échelons qui FONT réellement. On subit un dégout du concret jamais vu ailleurs. On ne trouve pas...

le 03/07/2018 à 13:42
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L'emploi est un marché comme un autre. Il n'y a pas de candidats parce que les employeurs ne sont pas prêts à payer à hauteur des inconvénients de ce genre de poste (responsabilités, vie toujours en déplacements, risques pour la santé et la vie de fa...

le 03/07/2018 à 14:44
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Le couplet sur les ingénieurs est à mourir de rire. Sur les ouvriers aussi. Vous excellez dans l'art du french bashing. Du caviar pour les étrangers. On fait le boulot de dénigrement pour eux... Qu'avez vous donc fait de si différent que vous n'aurie...

à écrit le 03/07/2018 à 12:54
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Avec un eolien et photovoltaique moins cher à produire que le nuke qui ne se stocke pas non plus, il faut avoir de belles oeilleres ideologiques pour s'obstiner dans le nuke. Mais ce qu'il y a de bien en France c'est que le Francais de base est te...

le 03/07/2018 à 13:23
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Solaire et éolien ne peuvent pas remplacer le nucléaire, du fait de leur intermittence. Leurs coûts ne sont donc pas du tout comparable, puisque ceux des ENR intermittentes ne font que s'ajouter à tout le reste sans quasiment rien économiser. Et ...

le 03/07/2018 à 18:17
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Steph, l'avantage du nuke c'est qu'il est capable de fonctionner 18 mois 24h/24 et 7j/7..... pas 1j/4 comme les éoliennes et 6h/jour l'hiver quand il fait beau...il faut avoir de belles oeilleres idéologiques pour s'obstiner à croire que les moulins ...

à écrit le 03/07/2018 à 11:53
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En dehors des contre temps technologiques et du surcoût financier, qui sont des problèmes logiques auxquels n'importe quelle technologie peut être confrontée, qui laissent souvent la place à des solutions tout aussi logiques. Sous conditions d’une év...

à écrit le 03/07/2018 à 11:24
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Je rejoins l'article sur un point : Maintenant, c'est quitte ou double. Soit on lance la construction d'une série de tranches pour renouveler le parc, soit on les remplace en majorité par du gaz ou du charbon. Le charbon c'est pas bien, et le gaz ...

le 03/07/2018 à 13:07
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Pareil pour le charbon : la France devrait l'importer.

le 03/07/2018 à 13:26
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@ Vincent : Oui mais il y a encore de grosses réserves mondiales. Tandis que pour le gaz, on affronte le peak gaz en Europe en parallèle du peak-oil, et en plus on veut sortir du charbon en même temps que du nucléaire !

à écrit le 03/07/2018 à 11:18
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Les chiens aboient, la caravane passe. @ Dominique PIALOT : Si les chinois se mettaient à vendre des tranches nucléaires en Europe, à adapter leur technologie aux différentes réglementations européennes, à construire en se basant sur une main d...

à écrit le 03/07/2018 à 10:40
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"le succès chinois reflète le rôle du facteur « effet d'échelle ». Pas moins de 20 réacteurs sont actuellement en construction en Chine, ce qui a une incidence sur le degré de qualification des sous-traitants." Tout est dit là, alors qu'en France on...

à écrit le 03/07/2018 à 10:17
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Pour moi ces retards prouvent que rien n'est pris à la légère, il devrait être un bon réacteur, restera la question des déchets.

à écrit le 03/07/2018 à 9:59
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Lisez "La guerre des métaux rares - la face cachée de la transition énergétique " de Guillaume Pitron et vous relativiserez l'enthousiasme bobologique pour les pseudo-alternatives éolienne et photovoltaique

à écrit le 03/07/2018 à 8:37
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Outre Fukushima,l etat de cette industrie n' est que le résultat de la brillante stratégie imaginée par Sarkozy, Proglio et Bouygues !! Bravo ! Ah, sur Hinkley on parle déjà de dépassement ??

le 03/07/2018 à 10:44
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Non, c'est l'arrêt de toute construction de réacteurs entre 2000 et 2010 (décision du gouvernement Jospin) et l'abandon de l'EPR de Penly 3 (gouvernement Ayrault) qui sont la cause de la perte probablement irrémédiable du savoir faire français en mat...

le 04/07/2018 à 8:51
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Vous oubliez juste de dire que l arrêt des constructions était du a un débat opposant les pro EPR a ceux qui estimaient qu on devait passer au réacteur de 4 eme generation. Une fois au pouvoir, droite gauche c est blanc bonnet et bonnet blanc ! la s...

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