Pékin crée une police environnementale pour réduire la pollution

Le maire de la capitale chinoise entre en guerre contre les barbecues en plein air et autres incinérations d'ordures, qui contribuent à dégrader la qualité de l'air. La Chine prend très à cœur le problème de la pollution et mise sur les énergies renouvelables pour réduire sa consommation de charbon.
Laszlo Perelstein
Si sur le papier le plan de Pékin est prometteur, il faudra plus que la capitale chinoise pour faire avancer les choses.

De l'air saturé aux particules fines à ne plus pouvoir en respirer. Confrontée à une pollution rampante, Pékin a durci le ton ces dernières années, menant une véritable guerre pour assainir l'atmosphère. Face au problème persistant, les autorités ont annoncé la mise en place d'une police environnementale chargée de sillonner la capitale chinois afin d'empêcher les feux illégaux, rapporte dimanche l'agence officielle Xinhua News Agency.

Barbecues en plein air,  incinération d'ordures, de bois ou d'autres matériaux organiques seront directement visés par cette brigade. Déjà considérés comme illégaux, ils résultent "d'une surveillance laxiste et d'une faible application de la loi", a déploré le maire de Pékin, Cai Qi, au cours d'une conférence de presse samedi ajoutant "parfaitement comprendre les préoccupations et plaintes publiques à propos de la pollution de l'air".

Les usines les plus polluantes fermées

Outre cette unité mobile, Pékin a également annoncé d'autres mesures comme la fermeture des 500 usines les plus polluantes tandis que 2.560 autres seront améliorées pour répondre aux nouveaux standards. Environ 300.000 véhicules hautement polluants se verront également interdire l'accès à la ville à partir du mois prochain. D'ici à la fin de l'année, la capitale chinoise espère réduire sa consommation de charbon de 30%.

     | Lire Comment la Chine se prépare à l'après-charbon

Si sur le papier le plan de Pékin est prometteur, il faudra plus que la capitale chinoise pour faire avancer les choses. Alors que la Chine est devenue ces dernières années le premier marché et le plus gros investisseur domestique dans les énergies vertes, le pays fait face à des alertes pollution de plus en plus fréquentes. Le premier week-end de janvier, 24 villes ont ainsi déclenché des alertes rouges après qu'un nouveau nuage de smog a recouvert le nord-est du pays, forçant l'annulation de plusieurs centaines de vols. Ce nouvel épisode de forte pollution atmosphérique survenait tout juste quelques semaines après le dernier, remontant à la mi-décembre et qui avait affecté selon Greenpeace près d'un demi-milliard de personnes.

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Laszlo Perelstein

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Commentaires 4
à écrit le 09/01/2017 à 17:59
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Non ce n'est pas prendre très à cœur le problème de la pollution quand on laisse les multinationales tout polluer.

le 10/01/2017 à 1:43
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C'est sur les barbecue en plein air c'est vraiment un fléau ...... :D

le 10/01/2017 à 11:12
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Voilà, mais c'est typique du fonctionnement de notre système économique, tandis que l'urgence nous montre l'horizon du doigt nos décideurs regardent le doigt. Au secours.

le 13/01/2017 à 20:23
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Le problème du doigt est le même dans notre pays... Regardez Hidalgo qui empêche les travailleurs d'aller bosser et qui veut les JO, laisse augmenter les trafics aériens, laisse les entreprises s'implanter, pire encore combien de panneau publicitaire...

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