Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat aux transports a déclaré ce mardi que la compagnie aérienne Yemenia - dont la flotte comprenait l'A310 abîmé en mer dans la nuit du lundi 29 au mardi 30 juin au large des Comores - était "très surveillée" par les autorités françaises. Si "la compagnie ne faisait pas partie de la liste noire", elle faisait "l'objet de notre part d'un contrôle renforcé et devait être auditionnée prochainement par le comité de sécurité de l'Union européenne", a-t-il déclaré.
A en croire l'expertise effectuée en 2007 par la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) du ministère des Transports, l'Airbus A310 de la compagnie Yéménite semblait souffrir de nombreux défauts. Mais depuis, l'appareil n'était pas réapparu en France et aucun contrôle supplémentaire n'avait pu être effectué pour prévenir un éventuel accident.
L'appareil transportait 153 personnes. Après la chute d'un A330 d'Air France au large des côtes brésiliennes, c'est la deuxième catastrophe aérienne qui survient en moins d'un mois.
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