Le signal des boîtes noires de l'Airbus de la compagnie Yemenia repéré

Les enquêteurs ont détecté le signal des balises des boîtes noires de l'Airbus A310 de la Yemenia, des éléments déterminants pour expliquer les causes du crash qu'il va falloir rechercher dans l'Océan indien au large des Comores, ce qui pourrait prendre plusieurs jours.

"Les enquêteurs du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) ont détecté le signal des balises des enregistreurs de bord", a affirmé ce dimanche l'enquêteur principal comorien Ali Abdou Mohamed dans un communiqué. Une annonce confirmée par le BEA, organisme français qui aide les responsables comoriens.

La porte-parole du BEA n'était pas en mesure de dire combien de temps prendrait la récupération des enregistreurs de vol. De la taille d'un gros tube d'aspirine, les balises émettent sous l'eau un signal acoustique (1 bip/seconde à 37,5 kHz) pendant au moins trente jours, ce qui facilite leur localisation. Les recherches dépendent largement de la profondeur des fonds marins de cet archipel de l'Océan indien - environ 2.000 mètres dans cette zone - et de leur relief à cet endroit.

"Les recherches pour localiser les enregistreurs de bord et l'épave de l'avion se poursuivent", précise Ali Abdou Mohamed, dans son communiqué. "De nombreux moyens comoriens, français, yéménites, américains et italiens sont sur place".

Par ailleurs, plusieurs milliers de personnes, selon les organisateurs, issues de la communauté comorienne de la région parisienne, ont défilé ce dimanche dans les rues de Paris en hommage aux victimes du crash de l'A310 qui a fait 152 morts mardi au large des Comores. Les manifestants défilaient en costume traditionnel, les femmes vêtues de robes colorées, derrière une banderole de "l'Association d'aide pour l'Afrique et les îles Comores" proclamant "plus jamais cela !". Une autre pancarte proclamait: "Plus de poubelles aériennes".

Samedi, Yemenia avait d'abord annoncé suspendre tous ses vols à destination de Moroni, capitale des Comores où devait se poser l'A310 et qu'elle desservait via la capitale yéménite, Sanaa, avant de revenir sur cette décision en maintenant les vols réguliers, mais en supprimant les vols additionnels.

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