Eco-construction et efficacité énergétique, infrastructures de transport et de mobilité électrique, création d'espaces verts... Sélectionnées en juillet dernier, ces futures éco-cités recevront un financement total de 60 millions de livres sur deux ans (69 millions d'euros).

Londres envisage d'impulser une dizaine d'éco-villes au maximum d'ici à 2020. Le Royaume-Uni fait partie des pays d'Europe en pointe dans le domaine. De nombreux programmes ont visé ces derniers mois le déploiement de compteurs intelligents et la modernisation des réseaux, les transports propres et la mobilité électrique, par exemple.

Environ 15 millions de livres par villes (17 millions d'euros)

Les villes concernées cette fois-ci sont Rackheath (comté de Norfolk, à l'est), Bicester (comté de Oxfordshire, entre Londres et Birmingham), Whitehill-Bordon (comté de Hampshire, entre Southampton et Londres) et St Austell (comté de Cornwall, situé sur la pointe sud-ouest). Chaque communauté recevra un peu plus de 9 millions de livres d'argent public la première année et entre 2 et 6 millions de livres en 2011.

Dans un premier temps, 600 éco-logements devraient être construits. Ce chiffre devant passer à 10 000 d'ici à 2016. Les nouvelles maisons devront au moins respecter le niveau 4 du Code for Sustainable Homes, synonyme de normes strictes en matière d'isolation, d'économie d'eau et d'efficacité énergétique.
Certaines constructions pourraient atteindre le niveau 6 de ce code de conduite, celui d'une construction à zéro carbone. La législation britannique pourrait d'ailleurs imposer ce niveau 6 au marché résidentiel neuf dès 2016, et probablement aux commerces, hôtels et entrepôts en 2019.

A new « way of life »

Ces éco-cités comprendront des normes fortes de durabilité incluant des compteurs intelligents, des infrastructures de recharge pour véhicules électriques, des réseaux de chaleur durable, des maisons basse-consommation, des systèmes de récupération d'eau, de recyclage et de compostage des déchets.
Les sources d'énergies renouvelables seront favorisées et les infrastructures de transport public repensées. Et il est également prévu de développer plus de parcs, de jardins et d'aires de jeux pour atteindre 40% de la superficie de ces villes.

Dans les cinq prochaines années, ce programme pourrait permettre à 30 000 habitants de vivre dans un environnement urbain durable.