Question de responsabilité environnementale mais aussi d'efficacité. « Dans les tours aéroréfrigérantes, le chlore est efficace sur les légionnelles circulantes, mais cela correspond à seulement 5% des légionnelles, explique Fabrice Plasson, Président et cofondateur d'Amoeba. Le chlore ne circonscrit pas le risque, mais permet juste de le maîtriser. » Créée en juillet 2010, la start-up a mis au point un traitement biologique contre les légionnelles. Plus efficace que le chlore, il anticipe également la directive-cadre européenne sur l'eau qui interdira dès 2015 le rejet de tout produit chimique dans l'environnement.
Détruire les légionnelles à partir de deux souches d'amibes
Développée pendant deux ans en collaboration avec le CNRS, la solution d'Amoéba s'appuie sur deux souches d'amibes capables non seulement de détruire les légionnelles circulantes, mais aussi d'éliminer les amibes libres - reconnues comme vecteur de leur prolifération - et le biofilm (communauté composée de bactéries, champignons, algues ou protozoaires) qui se fixe à la surface des canalisations. Mieux, cette alternative biologique permet aussi d'éviter certains tracas provoqués par l'usage de solutions chimiques. « Pour une entreprise comme ArcelorMittal, la question de la corrosion du réseau par le chlore est un problème crucial. Cela représente plusieurs millions d'euros de maintenance par an. » Au niveau technique, la protection des sites industriels par la solution lyonnaise s'effectue via une simple pompe d'injection. Un équipement qui, selon Amoéba, devrait se négocier à un prix comparable aux solutions chimiques existantes...
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