
La colère était palpable sur les réseaux sociaux, via le hashtag #Quitspotify. Lorsque les abonnés du site de streaming musical ont découvert la nouvelle politique de Spotify, certains y ont vu une atteinte directe à leur vie privée.
"Avec votre permission, nous pourrions collecter des informations sur votre téléphone portable, telles que vos contacts, vos photos ou vos fichiers vidéo. En fonction des réglementations nationales, il se pourrait que vous ayez à demander à vos contacts leur permission avant de diffuser leurs informations à Spotify", expliquait le site à ses utilisateurs, lors du lancement de sa mise à jour.
Une transparence exemplaire néanmoins
Si les tweets énervés et déçus circulaient sur la toile cette semaine, il n'en demeure pas moins que Spotify a procédé de façon totalement transparente, mettant en garde ses utilisateurs tout en leur garantissant un libre arbitre.
La mise à jour était une option, non une obligation. Avec ce nouveau système, Spotify entend proposer de nouveaux services à ses clients, comme par exemple la personnalisation des playlists, grâce aux albums photos personnels de l'utilisateur.
"Nous voulons aider à concevoir une meilleure expérience pour les utilisateurs, et bâtir des produits nouveaux et personnalisés pour l'avenir" a justifié Spotify.
Bien évidemment, il est aussi question pour l'entreprise d'en apprendre encore davantage sur ses abonnés. La collecte de données est en effet essentielle pour la publicité ciblée. Le groupe suédois revendique plus de 75 millions d'utilisateurs actifs, dont plus de 20 millions payants dans 58 pays. Un panel de consommateurs vaste, et donc particulièrement intéressant pour les publicitaires.
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