Défense : L'Europe qui protège l'Europe, comme le gui sur l'arbre qu'il parasite

OPINION - La politique de défense reste l'un des derniers leviers d'action souverain de la France, sinon le dernier. Il est donc de première importance de ne pas le sacrifier sur l'autel d'une construction européenne qui reste incompétente, dans toutes les acceptions du terme, en la matière. Par le groupe de réflexions Mars*.
« La toute première question est donc de savoir qui au niveau « européen » décidera d'abattre un avion de ligne avec ses centaines de passagers s'il se dirige sur un lieu sensible sans répondre au contrôle aérien. De même qui prend la décision (dans un temps très contraint) en cas d'engagement antimissile à trajectoire imprédictible et hypervéloce ? Celui qui est visé, celui qui est survolé, ou celui qui recevra les débris suite à l'interception ? » (Le groupe de réflexions Mars)
« La toute première question est donc de savoir qui au niveau « européen » décidera d'abattre un avion de ligne avec ses centaines de passagers s'il se dirige sur un lieu sensible sans répondre au contrôle aérien. De même qui prend la décision (dans un temps très contraint) en cas d'engagement antimissile à trajectoire imprédictible et hypervéloce ? Celui qui est visé, celui qui est survolé, ou celui qui recevra les débris suite à l'interception ? » (Le groupe de réflexions Mars) (Crédits : RUSSIAN DEFENCE MINISTRY)

Dans ses deux précédentes chroniques, le groupe Mars expliquait pourquoi le principal problème posé par la loi de programmation militaire 2024-2030 (LPM) qui sera prochainement adoptée est qu'elle ne répond pas aux défis de la guerre en Ukraine. De notre point de vue, il s'agit moins d'une insuffisance capacitaire face aux menaces présentes et futures que d'une inadéquation politico-stratégique aux conséquences à venir de cette guerre. La raison profonde de cette inadéquation procède d'un aveuglement idéologique que cette chronique se propose de caractériser.

Un discours biaisé

Le biais idéologique est porté par une communication officielle qui use et abuse des concepts de souveraineté et d'Europe en prenant soin de ne pas préciser leur signification ambivalente et polysémique. Le semblant de consensus ainsi rassemblé repose en réalité sur une ambiguïté majeure. Or on ne fonde pas un dessein stratégique sur des objectifs ambigus. Le brouillard de la guerre, c'est le quotidien du tacticien, pas du stratège.

Un exemple emblématique de cette confusion a été donné le 19 juin dernier quand, en marge du salon du Bourget, des experts européens de la défense aérienne ont participé à une conférence sur la défense aérienne et antimissile en Europe (CDAAME) dont l'objectif officiel était de « susciter une prise de conscience en faveur d'une défense aérienne commune et souveraine ». Pour lancer le débat, le ministre a déclaré que « face à ces nouvelles menaces, et alors que toutes les grandes puissances investissent pour leur défense aérienne, il est désormais impératif que l'Europe construise une stratégie autonome de défense de son espace aérien. »

De quelle « Europe » et de quelle « défense souveraine » s'agit-il ? Mystère. La CDAAME est une initiative française présentée comme une réponse au défi lancé l'automne dernier par l'ESSI (European Sky Shield Initiative) conçu par l'Allemagne. Ces initiatives relèvent des très classiques regroupements ad hoc de nations européennes qui décident de coopérer sur un projet capacitaire. Aucune ne s'inscrit dans une institution de défense européenne existante : OTAN, AED, OCCAr, UE (CSP, DG DEFIS, FEP). Qu'est-ce que cela signifie ?

D'abord, on se paie de mots en évoquant à tout propos une « défense souveraine ». Est « souveraine » une capacité maîtrisée par un État souverain, point. Par nature, une capacité détenue en commun et reposant sur une dépendance mutuelle n'est plus souveraine dès lors que son emploi dépend d'une entité tierce. L'expression « défense commune et souveraine » est donc un oxymore, façon pudique de dénoncer un mensonge et une tromperie. Cela ne veut pas dire qu'une défense commune soit illégitime, bien au contraire. Confrontée à la rapacité du Reich allemand, la France du premier XXe siècle a eu besoin de ses alliés russes et anglo-saxons pour défendre sa souveraineté. On sait combien le génie politico-stratégique du général de Gaulle a permis à la France de préserver sa souveraineté, en jouant précisément des équilibres entre alliés, sans dépendances irrévocables ni transferts de compétence définitifs.

S'agissant de notre DAAME, compte tenu des investissements nécessaires, il paraît de bonne politique de les mutualiser dans une défense commune. Mais cela implique ipso facto de renoncer à un usage souverain, dès lors que tout ou partie de ces systèmes d'armes complexes (capteurs, effecteurs, systèmes de commandement et de contrôle) appartiennent à des entités tierces. La question dès lors n'est plus de rester « souverain », mais de maîtriser nos dépendances. C'est pourquoi la précision du ministre a son importance : il n'est plus question de souveraineté, mais de « stratégie autonome de défense de l'espace aérien » européen.

Rappelons cependant que le système de commandement et de contrôle de la défense aérienne n'existe que pour donner tous les pouvoirs décisionnels à l'autorité politique qui en France est le PM (Première ou Premier ministre). La toute première question est donc de savoir qui au niveau « européen » décidera d'abattre un avion de ligne avec ses centaines de passagers s'il se dirige sur un lieu sensible sans répondre au contrôle aérien. De même qui prend la décision (dans un temps très contraint) en cas d'engagement anti-missile à trajectoire imprédictible et hypervéloce ? Celui qui est visé, celui qui est survolé, ou celui qui recevra les débris suite à l'interception ? Autant de questions fondamentales préalables à résoudre avant d'en venir au partage industriel. De l'art de mettre la charrue avant les bœufs, syndrome d'incompréhension des vrais enjeux.

Une fois réglé cet indispensable préalable, les nations engagées dans un projet de DAAME fondé sur des dépendances mutuelles entre fournisseurs européens (initiative française) seront à l'évidence plus « autonomes » que celles qui seront protégées par des capacités acquises sur étagère auprès de fournisseurs non-européens (initiative allemande). Cela relève du bon sens ; encore convient-il de l'expliquer clairement sans invoquer une « souveraineté » réduite à un slogan. Dire que « l'Europe protège l'Europe » est tout aussi inepte, car « l'Europe » dont on parle n'existe pas.

Ce qui existe en revanche, ce sont des nations européennes placées face à leurs vulnérabilités, dues à des décennies de négligence et de croyance en « la fin de l'histoire », et qui éprouvent tout à coup le besoin d'être défendues face à un ennemi potentiel devenu bien réel. Et ce qui les protège en l'occurrence, quoi qu'on en dise en France, c'est l'OTAN. « L'Europe » en matière de défense est une fiction sur laquelle mieux vaudrait ne pas fonder trop d'espoirs sous peine qu'elle redevienne un champ de bataille.

Parasitismes, via des instruments inappropriés

Il en va de même de la contribution « européenne » à la défense de l'Ukraine contre l'invasion russe. L'UE prétend faire davantage que l'OTAN en la matière. Mais ce n'est que de la com'. L'Otan ne fait rien, certes, car ce n'est pas sa mission, qui consiste à défendre ses États membres, point. Mais l'Union européenne ne fait pas davantage, sinon communiquer. Les milliards d'euros donnés à l'Ukraine pour l'aider à se défendre ne proviennent pas du budget de l'UE, mais des États européens, dont une majorité sont membres de l'UE, mais pas tous : ni le Royaume-Uni, ni la Norvège par exemple, importants donateurs à l'Ukraine. Le budget de l'UE finance l'aide aux réfugiés et soutient l'économie ukrainienne, mais il n'intervient pas directement au profit des forces ukrainiennes. Pas un euro.

Les seuls euros dépensés par l'UE dans les questions de défense le sont dans le cadre du fonds européen de la défense, qui subventionne des projets de recherche technologique et de développement capacitaire à hauteur d'un milliard par an, avec la capacité de discernement que l'on sait depuis le ratage du projet d'intercepteur hypersonique (1). Dorénavant, on sait depuis le 20 juin que l'UE subventionne deux projets concurrents HYDEF et HYDIS (2) à hauteur de 180 millions... Mais pour armer l'Ukraine, l'UE ne dépense pas un euro.

Les États membres (EM) en revanche aident l'Ukraine comme il peuvent, quitte à donner de leur nécessaire. Après que les Etats-Unis ont révélé avoir surévalué leurs cessions de 15% (l'évaluation du prix des équipements cédés est un sujet en soi, qui procède d'une démarche déclarative des États cédant, sans possibilité de vérification), les pays européens ont donné ensemble la moitié de la valeur déclarée de l'aide américaine, à savoir environ 15 milliards d'euros. L'UE les encourage à le faire, sans débourser elle-même un centime, puis elle s'en attribue le mérite. Stade 1 du parasitisme. Ainsi, la facilité européenne pour la paix (FEP) est un instrument conçu dans le cadre de l'UE mais en dehors de son contrôle budgétaire et juridique. Cela confère à l'instrument une souplesse qui permet de faire à peu près n'importe quoi, et c'est exactement ce qui se passe. Les EM peuvent ainsi s'engager à hauteur de 12 milliards dans un instrument de financement alimenté par les contributions volontaires des EM assises sur leur richesse respective.

Le fonctionnement est le suivant : les EM cotisent à une « caisse », indépendante de l'UE, qui permet dans un second temps de rembourser à chaque EM une partie des livraisons d'armement réalisées au profit de l'Ukraine sur la base d'une évaluation déclarative du prix de cession. C'est ainsi que certaines nations d'Europe centrale en ont profité pour se débarrasser de leurs vieux stocks soviétiques, dont les Ukrainiens font le meilleur usage, et les remplacer par du matériel moderne, le tout financé par la FEP 2, c'est-à-dire pour l'essentiel par le contribuable occidental, allemand, français et italien dans l'ordre du tiercé « gagnant ». Stade 2 du parasitisme. Le « hic », c'est que rien n'oblige les EM en question, souverains, d'acquérir le matériel de remplacement auprès de fournisseurs européens. C'est ainsi que la Pologne vient d'annoncer avoir reçu ses premiers chars américains Abrams en remplacements des T72 cédés. Varsovie n'a commandé aucun char européen. Stade 3 du parasitisme.

Résumons : la FEP est un instrument majoritairement financé par l'Allemagne, la France et l'Italie, qui subventionne l'achat par la Pologne de matériel américain et coréen en remplacement de vieux stocks soviétiques dont elle se débarrasse auprès de l'Ukraine. La Hongrie a-t-elle vraiment tort de bloquer actuellement un instrument aussi absurde ? Voilà la réalité de « l'Europe qui protège l'Europe » : comme le gui sur l'arbre qu'il parasite.

Les Ukrainiens ne disent pas merci. Outre le casse-tête que représente la gestion et la maintenance de multiples parcs disparates en termes de logistique et de formation, on commence seulement à découvrir qu'une bonne partie du matériel livré est en réalité quasi-inutilisable. Encore une fois, c'est la presse mainstream d'outre-Atlantique (NYT en l'occurrence dans son édition du 19 juin) qui le révèle avec force détails dans un article au titre explicite : « In Rush to Arm Ukraine, Weapons Are Bought but Not Delivered, or Too Broken to Use ». Les succès ukrainiens doivent moins à l'aide occidentale qu'aux faiblesses tactiques des forces russes.

Et les munitions direz-vous ? Cela fait des mois que certains commissaires européens battent l'estrade en promettant des millions d'obus et des milliers de missiles à l'Ukraine, pour une valeur d'au moins deux milliards d'euros. Impressionnant ! Qu'en est-il en réalité ? Rien. L'UE n'a à ce jour financé aucun obus supplémentaire, en dehors de ceux déjà livrés dans le cadre de la FEP, à commencer par les obus tirés par le canon français Caesar, donc financés deux fois par le contribuable français : lors de leur livraison dans les entrepôts de l'armée de terre et via la contribution française à la FEP (18% du total), les coûts liés au reconditionnement et à leur livraison à l'Ukraine étant « cadeau », c'est-à-dire financés par le budget des armées françaises.

Les deux autres volets du « plan munitions » de l'UE sont en effet toujours au stade de la com'. Les prévisions d'achats groupés sont au point mort, faute notamment d'opérateurs compétents (ce n'est pas le métier de l'AED) et la question de la préférence européenne est loin de faire consensus. Quant à l'initiative ASAP, c'est un modèle du genre : chaque EM a une bonne raison de ne pas vouloir s'engager dans un projet qui restreindra sa liberté d'action sans aucune plus-value pour l'assistance à l'Ukraine et qui aura pour effet immédiat de siphonner le budget du fonds européen de la défense et celui du futur instrument d'acquisition en commun. Stade ultime du parasitisme : quand l'UE parasite elle-même ses propres instruments.

En réalité, derrière les larmes de crocodile des commissaires européens vis-à-vis des souffrances subies par la population ukrainienne, et au-delà de l'opportunité économique que constitue la main d'œuvre de qualité, bon marché et facile à intégrer, offerte par les réfugiés ukrainiens, l'UE cherche à étendre les compétences communautaires au détriment des EM dans un domaine jusqu'à présent strictement réservé à « l'intergouvernemental » : la défense (3). C'est pourquoi l'inefficacité des instruments proposés (4) n'a aucune importance : seule compte l'image d'une « UE qui protège », en dépit des évidences.

Un projet politique contestable

Pourquoi les autorités françaises jouent-elles le jeu ? C'est à vrai dire un grand mystère. Le groupe Mars ne cesse d'alerter sur le risque politique qu'il y a à décrocher au niveau européen, tout en laissant s'accroître à la fois le déficit commercial intra-UE (5) et le solde négatif entre les contributions à l'UE et les retours reçus (6). Ce risque est démultiplié dès lors qu'il faudra intégrer une Ukraine ruinée, puisque sa candidature à l'UE a été admise (7). De notre point de vue, le risque est bien plus grand qu'admettre une Ukraine en paix dans l'OTAN, pourvu que la Russie accepte cette paix.

Au-delà de la paresse intellectuelle refusant de reconsidérer le projet européen alors même qu'il a changé d'objet et d'ampleur, il existe sans doute des causes profondes qui puisent leurs racines dans l'histoire. Sans remonter à Philippe le Bel qui, pour préserver la France de la querelle du sacerdoce et de l'empire à la fin du XIIIe siècle, inventa la théorie du « roi empereur en son royaume », l'histoire politique de notre pays peut se résumer à l'affrontement de trois puissants « partis » : celui du « souverain », celui du « sacerdoce » et celui de « l'empereur ». Le « parti sacerdotal », c'est l'ultramontanisme opposé au gallicanisme ; c'est la terreur blanche qui conspire contre Bonaparte ; c'était hier le stalinisme, aujourd'hui la religion du climat ; c'est en général toutes les idéologies qui prônent le sacrifice en vue d'un salut universel.

Le « parti impérial », c'est le choix des Habsbourg contre Richelieu ; c'est les émigrés contre la Révolution et la Sainte-Alliance contre Napoléon ; c'est la Collaboration contre la France Libre ; c'était les atlantistes contre de Gaulle hier et les européistes aujourd'hui ; c'est en général tous les intérêts particuliers qui trouvent plus confortable de s'en remettre à la puissance dominante plutôt que de lutter pour préserver sa souveraineté. Le « parti du souverain », c'est celui du « roi très-chrétien » contre l'empereur catholique et le pape romain ; c'est la Nation contre la succession de droit divin ; c'est la France gaullienne refusant la logique des blocs ; mais ce « parti » n'est plus incarné aujourd'hui.

Que l'on ne se méprenne pas : le groupe Mars ne voit pas d'avenir à notre pays en dehors d'un engagement plus déterminé au sein de l'alliance atlantique. Toute voie solitaire ou toute fuite en avant dans la construction européenne, sans même parler d'un très hypothétique renversement d'alliance, ne sont que des illusions funestes. C'est pourquoi l'aveuglement actuel du monde politique nous semble aujourd'hui préoccupant dans sa bipolarisation entre la tentation d'une rupture avec l'OTAN d'un côté et l'illusion européiste de l'autre. Il existe pourtant une voie moyenne, qui puise sa légitimité au plus profond de notre histoire nationale, mais qui aujourd'hui n'est incarnée ni dans une personne ni dans un projet politique.

Cela est tout à fait préoccupant, alors que l'UE ne cherche même plus à sauvegarder les apparences vis-à-vis d'une France qui semble avoir perdu toute influence (8), encore ces jours-ci avec la politique énergétique, alors même qu'elle se saigne au bénéfice de ses partenaires européens. Combien de temps cela peut-il durer sans un violent retour de bâton qu'il serait pourtant plus prudent de prévenir ? La politique de défense reste l'un des derniers leviers d'action « souverain », sinon le dernier. Il est donc de première importance de ne pas le sacrifier sur l'autel d'une construction européenne qui reste incompétente, dans toutes les acceptions du terme, en la matière.

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(1) : https://www.latribune.fr/opinions/hypersonique-pourquoi-la-france-et-mbda-ont-pris-une-enorme-claque-de-bruxelles-929690.html

(2) : Comment les Français financent l'effort de guerre polonais et l'industrie de défense extra-européenne

(3) : https://www.latribune.fr/opinions/europe-pourquoi-le-vote-a-la-majorite-qualifiee-au-domaine-regalien-de-la-securite-est-preoccupant-937839.html

(4) : https://www.latribune.fr/opinions/l-union-europeenne-est-elle-la-mieux-placee-pour-combler-les-lacunes-militaires-des-europeens-919675.html

(5) : La France, seul pays à s'enfoncer dans un déficit commercial abyssal avec ses partenaires de l'UE

(6) : De quoi la France bénéficie-t-elle en « juste retour » de sa générosité envers l'Union européenne ?

(7) : https://www.latribune.fr/opinions/pourquoi-faut-il-rester-prudent-sur-une-adhesion-rapide-de-l-ukraine-a-l-union-europeenne-928453.html

(8) : Comment la France sous-exploite le levier d'influence des RH à Bruxelles

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(*) Le groupe Mars, constitué d'une trentaine de personnalités françaises issues d'horizons différents, des secteurs public et privé et du monde universitaire, se mobilise pour produire des analyses relatives aux enjeux concernant les intérêts stratégiques relatifs à l'industrie de défense et de sécurité et les choix technologiques et industriels qui sont à la base de la souveraineté de la France.

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Commentaires 6
à écrit le 09/07/2023 à 13:31
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Bonjour, ils y a bien longtemps que la france n'as plus les moyens politique et economique de maintenir une defense digne de nos desirs de souveraineté.... D'ailleurs avec la mise en sommeil de la conscription, nous avons même éliminé notre volont...

à écrit le 06/07/2023 à 8:15
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Mars, votre chronique était très bien vue jusqu'à "Que l'on ne se méprenne pas...". N'est pas de Gaulle qui veut et continuez donc à baisser votre pantalon devant l'Oncle Sam et les simples d'esprit de l'UE.

à écrit le 05/07/2023 à 18:12
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Ca on avait compris que la concurrence vous pose un problème...

à écrit le 05/07/2023 à 12:51
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La France n'a pas eu besoin de la russie ou de l'URSS pour sauvegarder sa souverainete face a l'Allemagne. L'Allemagne a envahit la russie bien plus cruellement qu'elle ne fait avec la France. La russie se defendait bec et ongle uniquement pour sa so...

à écrit le 05/07/2023 à 11:18
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Notre pays a toujours fait appel à des alliés que ce soit lors des conflits mondiaux du XXe siècle et même lors du dernier fait d'arme de notre armée avec l'opération sur Kolwezi en 1978 réussie avec l'aide de l'armée de l'air des usa qui a mis à not...

à écrit le 05/07/2023 à 10:22
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Prem's ! Au moins, j'ai évité les commentaires des européistes béats qui trouvent tout cela très bien. "Il faut comprendre les Polonais"..."Les Allemands sont nos amis"..."Sans les Américains, les Russes seraient déjà à Paris"...Allez ! Continuez à ...

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