James Messer, le directeur général de
, a la foi. Il est persuadé que sa suite logiciel de facturation téléphonique va bousculer les grands du secteur, les sociétés comme Amdocs, CSG Systems ou eServe. Son arme ? Avoir mis au point une suite Open Source dont le code est ouvert et à la disposition des opérateurs. Comment compte-t-il gagner de l'argent ? En vendant, par abonnement, des services de support et de maintenance. C'est le modèle traditionnel de l'Open Source dit professionnel.
Pour l'heure,
compte deux clients, Crossroads Wireless Holdings et Spectrum Five. C'est peu, mais l'entreprise n'a que deux ans d'existence. « Nous permettons de réduire considérablement le coût total de possession d'un système de back office, explique James Messer. De plus, nous apportons de la flexibilité aux opérateurs et de nouveaux moyens d'améliorer leur compte de résultat ». Cela peut se traduire par l'envoi d'un message publicitaire sur un téléphone. Selon une étude réalisée par le cabinet d'étude iGR, une majorité d'abonnés est d'accord pour recevoir de tels messages publicitaires à condition d'obtenir en retour une réduction du prix de l'abonnement. Il y a là quelque chose à creuser mais pour mettre en pratique un tel système, avec le ciblage que cela implique, il faut un outil de facturation et de refacturation à la pointe du progrès.
Dans le cœur de la technologie de
, on trouve le système d'exploitation linux, dans sa version Red Hat, et la base de données MySql. Jusqu'à présent, les responsables des back-offices des opérateurs ont préféré rester avec les grands leaders du secteur au lieu de considérer ce qui s'apparente à une technologie de rupture. Cependant, avec la crise actuelle, le besoin d'économie se fait ressentir dans tous les départements des opérateurs, back-offices compris. Et cela représente pour Transverse une chance historique que son directeur général entend bien saisir. Il peut s'inspirer de ce qui est arrivé avec les technologies Open Source après l'explosion de la bulle Internet en 2001. Alors qu'elles étaient regardées avec dédain, elles sont devenues des agents de transformation. Aujourd'hui, on les considère comme totalement complémentaires aux logiciels propriétaires.
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