Fini les multiples cartes de fidélité qui encombrent nos portefeuilles. Il y a trois ans, Snapp a créé Fid Me, qui rassemble vos cartes de fidélité sur mobile. L'application a déjà séduit plus de 2 millions d'utilisateurs dans 80 pays en 15 langues. Son système, qui fonctionne sur tous types de téléphone, a dématérialisé plus de 3 500 programmes de fidélité de tous types (cartes, tampons...) !
Des performances qui ont valu à cette entreprise bordelaise d'être sacrée lauréate des App Awards du Mobile 2012. Car, l'application pourrait générer du « business » demain dans des magasins, malmenés par la concurrence d'Internet. En effet, si elle permet de « badger » sans contact sa carte de fidélité, elle propose des services comme la géolocalisation des commerces ou le « check in », qui permet d'indiquer sa présence dans un magasin partenaire, afin de gagner un cadeau après un certain nombre de passages. D'ailleurs, ce n'est pas un hasard si les grandes enseignes (Auchan, Décathlon, Ikea, etc.) paient pour être présents dans Fid Me, tandis que pour le grand public et les petits commerçants, c'est gratuit.
5 millions d'utilisateurs à l'horizon 2014
Fort de ce succès, Snapp, qui emploie une vingtaine de salariés, nourrit à présent de grandes ambitions. « Nous voulons intensifier notre présence en Europe et mettre en place des fonctions de monétisation », révèle Jean-Benoît Charreton, président de Snapp. Il y a quelques mois, même la multinationale Mac Donald's et l'enseigne La Croissanterie (200 restaurants) ont choisi Fid Me pour leur système numérique de réductions. Il reste maintenant à « monétiser » ce trafic.
La société commence à proposer aux grandes enseignes et aux petits commerces des fonctions premium, comme l'envoi payant de coupons de réductions directement sur le téléphone portable du client. « Ces bons de réductions sont un moyen de faire venir le client. En cette période de crise, il y a une forte demande », observe-t-il. L'avenir s'annonce prometteur : « Nous voulons atteindre les 5 millions d'utilisateurs en 2014 et 4 millions d'euros de chiffre d'affaires. Sans communication, 30% de nos utilisateurs sont déjà à l'étranger », précise Jean-Benoît Charreton.
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