Pouvez-vous changer d’assurance emprunteur ?

Pour donner vie à votre projet immobilier, il ne suffit pas de contracter un emprunt. En effet, il est également indispensable de posséder une assurance-crédit. Et, si la loi n’impose pas de souscrire une telle assurance, elle est habituellement réclamée par les établissements prêteurs. Heureusement, vous pouvez changer d’assurance emprunteur et par ricochet réaliser d’appréciables économies. Coup de projecteur.
Changer d'assurance pour faire des économies

Des économies entre 20 et 60 % sur l'assurance

Plutôt que de conserver l'assurance prêt immobilier proposée par votre banque à la signature de votre emprunt, vous pouvez opter pour une autre assurance. On parle alors de « délégation d'assurance ».

Aux termes de la loi, les établissements prêteurs doivent informer le consommateur de son droit d'opter pour un assureur tiers en ce qui concerne l'assurance-crédit. Toutefois, on constate en pratique que les établissements prêteurs ne jouent pas toujours le jeu.

Malgré tout, il est envisageable de changer d'assurance emprunteur, même en cours de prêt pour des économies qui peuvent représenter entre 20 et 60 % du coût total de l'assurance.

Quelle réglementation pour l'assurance prêt immo ?

Lorsque vous souhaitez changer d'assurance pour votre prêt, rien ne vous oblige à motiver votre décision dès lors que vous vous trouvez dans la période de résiliation.

En outre, notez que différents textes de loi se sont intéressés successivement à l'assurance-crédit et à un éventuel changement en cours de prêt :

  • La loi Lagarde prévoit que les établissements bancaires ne peuvent refuser sans justification le contrat d'un assureur tiers dès lors que ce dernier respecte le principe d'équivalence des garanties ;
  • La loi Hamon sur la consommation permet de changer de contrat d'assurance emprunteur au cours de l'année qui suit la signature du prêt ;
  • Le 8 février 2017, le Parlement autorise définitivement les emprunteurs à renégocier leur assurance-crédit pendant toute la durée de leur prêt, cette nouvelle réforme s'appliquant à compter du 1er janvier 2018 pour tout contrat déjà signé ;
  • Le dispositif du « droit à l'oubli » prévoit que les assureurs et les banquiers doivent sous peine de sanction informer leurs clients guéris qu'ils ne sont plus tenus de révéler qu'ils sont d'anciens malades du cancer, ce qui évite l'application d'une surprime d'assurance.

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