Aux Etats-Unis, AT&T et Verizon soupçonnés d’entente

Les autorités américaines ont ouvert une enquête sur les opérateurs télécoms ATT et Verizon, qu'ils soupçonnent d'entente dans le mobile.
Verizon et AT&T, qui sont de loin les deux premiers opérateurs télécoms américains, se seraient entendu avec le GSMA pour établir des règles de base bloquant un téléphone à leur réseau même si cet appareil dispose de la technologie eSim.
Verizon et AT&T, qui sont de loin les deux premiers opérateurs télécoms américains, se seraient entendu avec le GSMA pour établir des règles de base bloquant un téléphone à leur réseau même si cet appareil dispose de la technologie eSim. (Crédits : Jonathan Ernst)

Se sont-ils entendus ? Les autorités américaines ont ouvert une enquête sur les opérateurs télécoms ATT et Verizon, qu'ils soupçonnent d'entente dans le mobile, rapporte vendredi le New York Times. Cette investigation a été ouverte il y a environ cinq mois après la saisine du département de la Justice (DoJ) par un équipementier télécoms et un fournisseur d'accès à internet sans fil, avance le quotidien, citant six sources anonymes. AT&T et Verizon se seraient entendus avec l'Association mondiale des opérateurs mobiles (GSMA), qui organise le Congrès annuel mondial du mobile (MWC) de Barcelone, afin d'encadrer à leur avantage l'adoption de la technologie dite eSim aux États-Unis.

La technologie eSim signifie concrètement que les consommateurs n'ont plus besoin d'une carte Sim physique pour utiliser leur smartphone car celle-ci est remplacée par une puce présente directement dans le téléphone. Un utilisateur d'un smartphone peut donc théoriquement changer d'opérateur télécoms sans avoir besoin d'attendre un courrier ou une nouvelle carte SIM pour passer d'une offre à une autre.

Bloquer l'eSIM pour préserver leurs parts de marché ?

Verizon et AT&T, qui sont de loin les deux premiers opérateurs télécoms américains, se seraient entendus avec le GSMA pour établir des règles de base verrouillant un téléphone à leur réseau même si cet appareil dispose de la technologie eSim. Le but consiste à préserver leurs parts de marché sur le marché américain, mais le ministère de la Justice craint qu'une telle manœuvre soit préjudiciable aux consommateurs. En février, il a donc demandé aux trois acteurs de lui fournir des documents en lien avec cette technologie eSim, croit encore savoir le New York Times.

(avec AFP)

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Commentaire 1
à écrit le 23/04/2018 à 11:52
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Comme les autorités européennes qui surveillent de près les activités des multinationales allemands qui gazent des cobayes humains. AH ben non en fait elles s'en tapent... A puissance politique forte, prospérité assurée.

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