L'alliance entre Mistral et Microsoft met fin à l'illusion de l'indépendance technologique européenne

Alors qu'il défendait mordicus l'open source comme valeur cardinale pour s'imposer face aux géants américains, le champion français de l'intelligence artificielle, Mistral AI, a développé son plus puissant modèle de langage de manière fermée, et a conclu un partenariat pour l'heure exclusif avec Microsoft pour sa distribution, laissant même l'Américain entrer symboliquement à son capital. Si ce virage stratégique aux allures de séisme fait sens d'un point de vue économique et bénéficie du soutien de la France, il rend furieux à Bruxelles et parmi les défenseurs de l'IA européenne. Par ricochet, l'entrée de Mistral, comme OpenAI avant lui, dans le giron du géant Microsoft, est une claque pour la souveraineté numérique européenne, et acte la position déjà dominante des Américains dans la course à l'intelligence artificielle.
François Manens
(Crédits : F.M. pour La Tribune)

Lundi, le champion français Mistral AI a fait son entrée dans la cour des grands. Avec son modèle d'intelligence artificielle Mistral Large, il a définitivement prouvé qu'il avait les capacités pour se mêler à la course à la performance contre OpenAI, Google et tous les meilleurs américains. Cocorico ! La France a enfin réussi à positionner une de ses pépites comme un futur géant technologique dans l'intelligence artificielle, après avoir raté dans les grandes largeurs le virage de l'informatique puis celui d'Internet.

Mais ce succès vient au prix du sacrifice d'un certain idéal européen. Pour atteindre ses ambitions, Mistral a signé un partenariat avec le géant américain et numéro un de l'IA Microsoft, doublé d'un investissement de ce dernier au capital de la startup à hauteur de 15 millions d'euros. Il a également décidé qu'il garderait désormais entièrement secrète la recette de ses meilleurs modèles d'IA, alors qu'il publiait jusqu'ici tous ses travaux en open source. Dans sa quête de réussite, le champion français a donc rompu avec son image du porte-étendard d'une vision alternative de l'intelligence artificielle, européenne et open source, afin de se calquer sur l'exact modèle qui a propulsé OpenAI en tête de la course mondiale.

Lire aussi« Il faut se réjouir que le français Mistral casse le duopole Microsoft/OpenAI » (Marina Ferrari, secrétaire d'Etat au Numérique)

David s'associe avec Goliath

Du côté de l'Union européenne, le virage de dernière minute de Mistral fait grincer des dents. La startup française avait fait à l'automne un intense lobbying pour affaiblir l'IA Act, le texte de régulation des IA, qui était alors en cours de négociation à Bruxelles. La France l'avait suivi dans sa croisade, au nom de la souveraineté. Tout comme l'Allemagne, engagée derrière son propre champion, Aleph Alpha. Ne voulant pas rater la chance d'avoir enfin un géant technologique de rang mondial dans l'IA, les deux pays avaient ainsi réussi à faire plier les élus européens vers un allègement de l'encadrement des modèles dits « de fondation », comme le futur Mistral Large... mais aussi comme GPT-4 d'OpenAI ou Gemini de Google. En connaissance de cause, l'effort français a profité par ricochet aux géants américains de l'IA, même si la version finale du texte impose tout de même des obligations supplémentaires aux modèles les plus puissants.

« Mistral AI fait du lobbying, c'est normal. Mais nous ne sommes pas dupes. Il défend son business et non l'intérêt général », prévenait le Commissaire européen Thierry Breton lors de la conférence AI Marseille organisée par La Tribune, en plein pic des débats sur l'IA Act. Face à lui, le gouvernement français n'en démordait pas : pour une fois qu'une entreprise française avait ses chances dans une course technologique, il allait tout faire pour empêcher qu'une régulation européenne trop stricte entrave sa croissance, alors qu'en face les géants américains auraient été en capacité d'encaisser la nouvelle charge réglementaire.

Dans sa course pour rattraper le duo OpenAI-Microsoft, Mistral était présenté à l'Union européenne tel David contre Goliath. Le problème ? A peine le texte a-t-il été voté que David a signé un partenariat (unique, pour l'instant) avec Goliath. Autrement dit, pendant que Mistral défendait l'open source et se présentait comme l'alternative nécessaire aux Gafam pour justifier l'atténuation de l'IA Act, il négociait son alliance avec Microsoft et préparait un nouveau modèle de langage fermé, rompant avec les valeurs portées par l'UE.

Interrogé sur ce dernier point, la startup a pour l'instant décliné de répondre. Le gouvernement n'a de son côté pas de tabou. Dans La Tribune, la nouvelle secrétaire d'Etat au Numérique, Marina Ferrari, a annoncé que la France n'était pas au courant des discussions entre Microsoft et Mistral lorsqu'elle a soutenu son lobby. Le double jeu de la startup n'empêche pas l'Etat de « se réjouir » aujourd'hui du deal. Après tout, la France a enfin son champion mondial de l'IA. Tant pis s'il entre, comme OpenAI, dans l'écosystème de Microsoft et qu'il rompt avec l'ouverture et la transparence permises par l'open source.

Un double jeu qui passe mal à Bruxelles

Si le gouvernement français ne s'indigne pas de la manœuvre de Mistral, d'autres voient rouge. « L'Allemagne et la France ont poussé pour épargner les modèles de fondation des restrictions imposées par l'IA Act, alors que ces modèles sont au cœur du futur de l'IA », rappelle à La Tribune un chercheur spécialiste de la sécurité des IA. Le résultat, d'après lui : les créateurs de modèles, relativement peu nombreux, ne vont porter qu'une petite partie de la charge réglementaire, qui serait reportée sur les développeurs d'applications d'IA, plus nombreux et donc plus difficiles à réguler et moins outillés pour répondre aux exigences. Particulièrement contrarié, le spécialiste va même plus loin : « pour défendre l'intérêt d'une startup d'une vingtaine de personnes, on a mis en danger la politique régulatoire de toute l'Europe ».

Lire aussiIntelligence artificielle : Anthropic, Google, Mistral... qui pour détrôner OpenAI en 2024 ?

Même son de cloche dans certains cercles du Parlement européen. « Tant d'un point de vue technique que d'un point de vue politique, nous sommes extrêmement furieux », peste auprès d'Euronews Kai Zenner, le directeur de cabinet de l'élu allemand Axel Voss (EPP), spécialiste de la tech. D'après lui, Mistral avançait lors des négociations l'argument qu'il serait contraint à coopérer avec des entreprises comme Microsoft si l'IA Act n'était pas allégé. « Ils ont obtenu ce qu'ils voulaient dans les négociations et ils sont quand même allés vers Microsoft, je trouve cela juste ridicule », maugrée-t-il.

Les critiques de Mistral appellent désormais à l'ouverture d'une enquête sur le lobby de la startup française et ses liens avec Microsoft, afin de déterminer si la jeune pousse a bien respecté le cadre des campagnes d'influence. Le rôle de Cédric O, l'ancien secrétaire d'Etat au Numérique devenu lobbyiste pour Mistral, pose aussi question.

En attendant, la Commission européenne, sous sa casquette d'autorité de la concurrence, a indiqué qu'elle allait examiner l'investissement du géant américain dans Mistral. L'entreprise de Satya Nadella se retrouve désormais au capital de deux (Mistral et OpenAI) des cinq entreprises (avec Google, Meta et Anthropic) les plus avancées dans la création de très grands modèles de langages. Cet examen pourrait déboucher sur une enquête pour pratiques anti-concurrentielles. Par ailleurs, Microsoft est depuis janvier sous le coup d'une procédure similaire pour son investissement de plus de 13 milliards de dollars dans OpenAI, qui lui a permis de s'octroyer 49% des parts de l'entreprise phare de l'IA générative.

Le concept d'une IA européenne vole en éclats

Mais l'alliance avec Microsoft n'est pas le seul choc provoqué par Mistral : sa mise de côté de l'open source est tout autant un séisme. Avant les annonces de lundi, l'intelligence artificielle européenne semblait se construire unanimement autour de l'open source comme choix technique, mais aussi comme choix politique autour d'un ensemble de valeurs (partage, sécurité, transparence...).

Avec des champions comme Stability AI, Hugging Face (dont le siège est à New York mais le gros des équipes à Paris), Mistral AI ou encore des plus petits comme Giskard, l'écosystème partait sur de bonnes bases. Mais suite au virage de Mistral vers la création de modèles fermés -prévu de longue date selon l'entreprise, avec pour preuve son pitch deck, premier document présenté aux investisseurs qui en fait mention-, cette vision commune se trouble.

Car si Hugging Face s'est imposé comme la plaque tournante de l'open source, Mistral en était le principal porte-étendard auprès du grand public. Sur X, le cofondateur de Hugging Face Thomas Wolf et celui de Stability AI Emad Mostaque ont donc tous deux rassuré leur audience et rappelé leur engagement pour l'open source, sans mentionner directement la décision de leur homologue français.

Et pour cause : le virage de Mistral est bel et bien un choc. A son lancement, la startup se présentait comme le nouveau « fer de lance » des modèles ouverts. « Nous pensons qu'une approche ouverte à l'IA générative est nécessaire », écrivait l'entreprise, afin de « combattre la censure et les biais dans une technologie qui va modeler notre futur. » L'open source -ou concrètement, la publication en accès libre de nombreuses informations techniques sur le modèle- était présenté comme la voie idéale pour faire face aux géants américains et corriger leurs erreurs.

Mistral ambitionnait de « fermer l'écart de performance entre les solutions boîtes noires et les solutions ouvertes ». Problème : désormais, l'entreprise fait elle-même cet écart au sein de ses propres solutions. Certes, Mistral compte continuer de déployer des modèles open source, mais il propose aussi des modèles « optimisés », fermés, dont certains sont des versions améliorées des modèles ouverts.

Les plus pessimistes suggèrent même que Mistral n'a jamais vraiment cru à son propre discours sur l'open source. « Mistral a répété que l'open source était la meilleure solution pour la sécurité des modèles, ce qui peut être discuté, et on se rend compte aujourd'hui que ce discours était creux, puisqu'ils n'ont pas hésité à faire des modèles fermés... », tacle un chercheur.

La fin justifie les moyens ?

Reste que même les critiques les plus virulents s'accordent pour dire que le virage de Mistral est une excellente décision économique. En s'écartant de l'open source, Mistral facilite grandement la monétisation de ses modèles, puisque les utilisateurs seront obligés de passer par lui ou par Microsoft pour s'équiper. Ils devront donc mettre la main au portefeuille, là où n'importe qui peut accéder gratuitement aux deux premiers modèles de Mistral en open source.

Et si l'accord avec Microsoft détourne Mistral de l'idéal de la souveraineté européenne, il lui offre en contrepartie un accès sans égal à une large clientèle, la puissance commerciale d'un géant mondial ou encore de la capacité de calcul du numéro deux du cloud mondial. « Mistral a pris un raccourci qui se défend, mais qui n'est pas forcément le bon choix pour le futur s'ils veulent construire des IA sûres », estime le chercheur.

Les yeux rivés sur les meilleures entreprises du secteur, Mistral, dont les fondateurs viennent de Google et de Meta, n'a pas attendu que l'écosystème européen grandisse avec lui. Il est allé chercher l'argent là où il se trouve en abondance -aux Etats-Unis- lors de sa deuxième levée de fonds de près de 385 millions d'euros. Puis il est allé chercher un des seuls acteurs capable à la fois de lui ouvrir le marché et de l'accompagner techniquement.

En ce sens, c'est un véritablement renoncement à l'ambition de créer une autre voie dans l'IA que celle imposée par les Gafam. Par ricochet, la décision des fondateurs de Mistral acte que les Américains ont déjà acquis une position dominante, incontournable, dans la course naissante à l'intelligence artificielle. Elle étale de manière brutale une réalité que les gouvernements ne veulent pas voir, à savoir que l'indépendance technologique européenne reste, du moins pour l'heure, une illusion.

Quoiqu'il arrive, Mistral sera un champion européen aux allures de Gafam. Reste à voir où il parviendra à marquer sa différence européenne. « Il est très important que les grands modèles de langage intègrent les langues et la culture européennes. C'est une forte plus-value de Mistral, et c'est essentiel pour les entreprises et les citoyens européens », félicite la ministre française du Numérique. Et peut-être que c'est déjà largement satisfaisant pour que l'entreprise française reste une fierté européenne.

François Manens

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Commentaires 31
à écrit le 28/02/2024 à 22:37
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Je me rappelle que quand je râlais contre le laxisme européen envers les GAFAS sur la tribune il y a quinze ans, on me répondait généralement très sèchement, d'autant plus que j'avais l'outrecuidance de dire qu'il fallait les taxer et leur coller des...

le 29/02/2024 à 2:27
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Les États-Unis ont un déficit commercial de plusieurs milliards de dollars avec l'UE, et ils auraient pu à tout moment y mettre un terme. Si vos "brillantes" idées sur la technologie étaient devenues réalité, il est certain que toutes les entreprises...

le 29/02/2024 à 12:13
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"Les États-Unis ont un déficit commercial de plusieurs milliards de dollars avec l'UE, et ils auraient pu à tout moment y mettre un terme." Une idée de Trump (avec la Chine). Le déficit commercial des USA a continué à se creuser de manière globale, ...

le 04/03/2024 à 16:13
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Quand l'ue et sa bande de technocrates auront compris que les gafam c est trois quart de finance pour un quart d innovation, on aura fait un grand pas dans la création de géants technologiques.

à écrit le 28/02/2024 à 20:19
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Il reste quand même les allemands de Aleph Alpha, même s'ils collaborent avec HPE.

à écrit le 28/02/2024 à 18:00
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C'est la fin de Mistral .. ils vont se faire manger tout cru. Dans 2 ans ils n'existent plus.

à écrit le 28/02/2024 à 17:43
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Bonjour. Je soulève un point de l'article qui n'a pas été compris par l'auteur : l'Open source fonctionne toujours en proposant d'un côté des modèles ouverts, et de l'autre des options, des services, et des couches logicielles ad hoc, tout cela éta...

à écrit le 28/02/2024 à 14:46
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On a un très gros problème de souveraineté et de protection contre les agressions technologiques, économiques et commerciales voire territoriales en France et dans l'U.E plus que jamais désunie. Nous perdons dans tous les domaines stratégiques et som...

à écrit le 28/02/2024 à 14:41
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Déjà heureusement que Microsoft à fait connaître Mistral aux Français comme à l'époque Amazon avec docker car le média mainstream à part les coms de la jetset et les petits mots de nos politiques gribouilles l'info devient insipide. Deuxio comme pou...

à écrit le 28/02/2024 à 14:38
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Il est quand meme assez logique que l europe et la france soit declassée. Il suffit de regarder le montant des investissements. On peut pas a la fois tondre les actifs pour payer des croisieres aux retraite et investir pour le futur (cf le plan d eco...

à écrit le 28/02/2024 à 14:21
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Tout ce qui fait du mal à l'UE et sa folie régulatrice malthusienne est une bonne nouvelle. Quant aux niais qui croient encore qu'on peut lutter contre les USA 🤣 Bravo à Mistral pour ce grand pied de nez à la commission européenne.

à écrit le 28/02/2024 à 14:08
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Bis repetita. Comme tout le temps, notre pays créé une technologie. Mais ses dirigeants ne peuvent et ne veulent aller très loin. Nous sommes des nains économiques, stratégiques, financiers..... Pourvu que ça dure !

à écrit le 28/02/2024 à 14:04
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C'était tout de même un schéma qui avait la grosse cote, une soumission de plus de la bourgeoise à l'une des GAFAM & Cie. L'Histoire se répète pour l'EU Picsou. Déçu mais pas surpris.

le 28/02/2024 à 14:57
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L'intérêt de la France est-il s'adosser une pépite à Microsoft ou de se laisser ralentir pour laisser le temps au concurrent allemand de rattraper son retard ?

le 29/02/2024 à 3:10
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@Adnstep Je n'ai pas suivi suffisamment ce sujet pour avoir un avis tranché. Enfin, si nous avons choisi le moins pire, c'est toujours mieux que le néant ! Dans beaucoup de domaines, le problème est bien que la France et l'Allemagne, en concurrenc...

à écrit le 28/02/2024 à 13:52
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Je préfère voir Mistral AI devenir une grande entreprise, basée en Europe, grâce à ce partenariat et à ses choix, que de la voir péricliter si elle le faisait pas. Il me semble crucial d'avoir des acteurs basée en Europe. Et ca n'est quand meme pas l...

à écrit le 28/02/2024 à 12:28
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Ils n'ont toujours pas compris que la régulation tuait l'innovation. Et qu'une entreprise doit gagner de l'argent. Le socialisme est en train de tuer l'Europe.

à écrit le 28/02/2024 à 12:27
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Ils n'ont toujours pas compris que la régulation tuait l'innovation. Et qu'une entreprise doit gagner de l'argent. Le socialisme est en train de tuer l'Europe.

le 28/02/2024 à 13:45
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l'incompétence a tuer l'innovation en France, pas la régulation ! (j'ai pu le vire deux fois avec l'outil que vous avez dans la poche). Si l'économie française est a ce niveau, ce n'est pas la régulation, il suffit de voir qui a été nommé au poste ...

à écrit le 28/02/2024 à 12:14
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Je ne comprends pas ce qu'on reproche ici a Mistral. Leur métier c'est de faire des modèles d'IA, et ils ont besoin d'un gros hébergeurs pour les faire tourner. En quoi le choix d'un hébergeur est un pb de souveraineté ? Ils restent propriétaires de...

le 28/02/2024 à 13:42
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si il ne disposait pas des données de santé, de la sécurité informatique et bientôt par le biais de l'organisation mondiale de santé avec le plan anti pandémique, nous pourrions effectivement pernser qu'il n'y a pas un objectif ou en tout les cas, la...

à écrit le 28/02/2024 à 11:59
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Coquille : "Puis il est allé cherché un des seuls acteurs " allé chercher

à écrit le 28/02/2024 à 11:28
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oui ca pose un gros pb aux politiciens qui ont besoin de se faire mousser et hurler a la souverainete nationale, apres avoir mis toutes les entraves possibles pour decourager les gens.......le retour a la realite est cruel...

à écrit le 28/02/2024 à 11:02
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Bonjour. Article très intéressant. J'aurais aimé savoir quel modèle économique l'UE envisage pour des entreprises d'IA travaillant uniquement sur des systèmes ouverts. Notamment, comment financer le coût des énormes besoins informatiques que nécessi...

le 28/02/2024 à 13:38
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ben nous allons payer !

à écrit le 28/02/2024 à 11:00
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Mistral AI est fortement inspiré de ce qu'ils ont vu chez les Gafam, c'est de la copie. Il faut arreter les cocoricocoboys, la France ne fait que copier les US depuis les années 60 ! Ca a commencé avec l''arrivée d'IBM. Oracle a developpé le prem...

à écrit le 28/02/2024 à 10:25
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C'est simplement la réalité française depuis 30 ans non? j'ai pu le voir et le vivre deux fois, du coup pas difficile de comprendre pourquoi l'économie française ne fonctionne pas ! nous sommes dans l'expression même du biz made in france. Au débu...

à écrit le 28/02/2024 à 10:16
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Encore quelques petites années à attendre avant que la France réalise à quel point elle s'est encore une fois jetée dans la gueule du loup. Comme pour tout le reste, une vision déformée des réalités qui pousse progressivement ce pays dans l'abîme dep...

à écrit le 28/02/2024 à 9:52
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En général quand on a quelque chose qui marche et qu'on a dépensé temps et argent on ne la offre pas librement aux autres, surtout que parmi les autres il n'y a pas que des simples compétiteurs mais des ennemis aussi

à écrit le 28/02/2024 à 9:33
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L'UE étant une illusioon elle continuera tout comme son héritage troisième reich de vivre dans l'illusion. Le pire est que ces hurluberlus pensent qu'on y croit encore à leurs illusions. Nos dirigeants sont nuls.

à écrit le 28/02/2024 à 9:27
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"l'illusion de l'indépendance technologique" et politique "européenne"

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