Les valeurs suivies à la clôture de la Bourse de Paris

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La cloture de la bourse de paris[reuters.com]
(Crédits : Reuters)

PARIS (Reuters) - Les valeurs du jour jeudi à la Bourse de Paris, qui a clôturé en nette hausse après les déclarations jugées encourageantes de la Fed sur l'économie américaine et sa promesse d'une gestion "prudente" de la remontée de ses taux d'intérêt. et

Le CAC 40, dont toutes les composantes ont progressé, a gagné 3,35% à 4.249,49 points, l'indice signant sa meilleure performance sur une séance depuis le 23 avril 2013.

* ALCATEL-LUCENT a bondi de 8,72% à 2,892 euros, plus forte hausse du CAC 40 dans des volumes ayant représenté 2,5 fois leur moyenne quotidienne des trois derniers mois sur Euronext, avec le retour des spéculations sur un rapprochement avec son rival européen Nokia Networks (+3,4%).

* Les VALEURS CYCLIQUES et FINANCIÈRES ont pleinement profité des déclarations de la Fed.

CAPGEMINI, pour laquelle Morgan Stanley a relevé son objectif de cours de 64 à 73 euros, a fini en hausse de 6,46% à 59,96 euros.

AXA, qui a également conclu un accord avec Certinvest et Sif Transilvania en vue de leur céder ses activités d'assurance-vie, épargne et retraite en Roumanie, a grimpé de 5,51% à 19,235 euros.

VINCI s'est octroyé 6,0% à 45,725 euros, VALEO 4,87% à 101,95 euros, GEMALTO 4,55% à 66,42 euros, SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 3,94% à 35,22 euros et BNP PARIBAS 3,71% à 49,24 euros.

* GENFIT a bondi de 9,92% à 37,80 euros, plus forte progression du SBF 120. CM-CIC Securities a initié la couverture de la valeur avec une opinion d'achat et un objectif de cours de 70 euros compte tenu du potentiel du médicament phare de la société, le GFT505, en Europe, aux Etats-Unis et en Asie.

* GAMELOFT a fini sur un gain de 9,35% à 3,51 euros après une chute de 61% depuis le début de l'année. Des investisseurs ont indiqué souhaiter se repositionner sur l'éditeur de jeux vidéo suite à une chute nourrie par le manque de visibilité du groupe qui devrait, selon eux, s'améliorer l'an prochain.

* CGG a progressé de 7,48% à 5,406 euros, la valeur, qui a chuté de plus de 29% lundi après le renoncement de TECHNIP (+1,84% à 49,75 euros), poursuivant son rebond sur un support technique vers 4,8-5,0 euros.

* En revanche, HERMÈS INTERNATIONAL (-3,02% à 295,50 euros) a accusé la plus forte des quelques baisses du SBF 120, la valeur, qui a été dopée la veille (+10%) par la distribution des actions LVMH (+3,5% à 130,25 euros), ayant buté contre une résistance technique autour de 300 euros.

* TARKETT a reculé de 2,11% à 18,11 euros. HSBC a ramené sa recommandation sur la valeur de "surpondérer" à "neutre" tandis que Raymond James a abaissé son objectif de cours sur le titre de 30 à 23,50 euros et Deutsche Bank le sien de 25 à 20,90 euros. Les analystes soulignent l'exposition du groupe à la Russie, ce qui pourrait peser sur la confiance des investisseurs dans le titre.

* AÉROPORT DE PARIS (-1,76% à 97,12 euros) a annoncé mercredi qu'il proposait, dans le cadre du prochain contrat de régulation économique (CRE) couvrant la période 2016-2020, un programme d'investissements de 3,1 milliards d'euros, après 2,0 milliards sur la période 2011-2015. Un trader en poste à Paris juge toutefois "très ambitieux" ce programme d'investissements.

* EDENRED s'est replié de 0,91% à 22,77 euros, UBS, qui ne conseille plus la valeur à l'achat, anticipant une baisse des attentes de résultats des analystes pour le groupe de services prépayés aux entreprises en raison des récentes variations des devises des pays émergents.

* PLASTIVALOIRE a fini en hausse de 4,83% à 34,74 euros dans des volumes ayant représenté environ cinq fois leur moyenne quotidienne des trois derniers mois sur Euronext, l'équipementier automobile ayant fait état de résultats annuels 2013-2014 meilleurs que prévu.

* COMPAGNIE DES ALPES (+4,28% à 15,10 euros) a fait état d'une hausse meilleure qu'attendu de sa marge opérationnelle annuelle, a relevé l'objectif de marge de son activité parcs et renoué avec une politique de distribution de dividendes.

(Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Matthieu Protard)