Trump se rendra au siège de la CIA samedi

reuters.com  |   |  351  mots
CIA, Central Intelligence Agency, Renseignement, Etats-Unis, espionnage, NSA, Prism, surveillance, écoutes, Trump,[reuters.com]
(Crédits : © Reuters File Photo / Reuters)

WASHINGTON (Reuters) - Pour son premier jour à la présidence des Etats-Unis samedi, Donald Trump prévoit de rendre visite au quartier général de la CIA, à Langley, en Virginie, a annoncé jeudi un responsable de son équipe de transition.

La Central Intelligence Agency et son directeur sortant, John O. Brennan, ont fait l'objet de sévères critiques de la part de Trump, qui a rejeté leurs conclusions sur la participation présumée de la Russie dans les piratages informatiques ayant visé la campagne électorale.

Il a depuis accepté ses rapports mais a accusé les agents du renseignement de chercher à lui nuire.

Il les accuse notamment d'être à l'origine de la fuite de documents, non corroborés par les agents américains, indiquant l'existence d'informations compromettantes détenues par Moscou à son égard.

Trump a en outre comparé les tactiques utilisées par les agences de renseignement américaines à celles du régime nazi.

Selon un responsable du renseignement, l'objectif de la visite de Trump à Langley est d'y installer le nouveau directeur de l'agence, Mike Pompeo, ancien officier de l'armée républicaine et élu républicain à la Chambre des représentants.

Mike Pompeo doit toutefois encore recevoir la confirmation du Sénat, et il n'est pas sûr qu'elle arrive à temps pour une entrée en fonction samedi, des sénateurs démocrates souhaitant lui soumettre de nouvelles questions.

Trump a choisi la totalité de 21 membres de son administration ainsi que six autres postes importants nécessitant eux aussi l'audition du Sénat.

Vendredi, le Sénat à majorité républicaine devrait voter pour confirmer le choix de l'ex-général James Mattis pour diriger le Pentagone ainsi que celui de l'ancien général John Kelly au département de la Sécurité intérieure.

Les sénateurs républicains entendent confirmer la nomination de sept membres du gouvernement vendredi mais leurs collègues démocrates ralentissent le rythme, et sont accusés de "tactique dilatoire" par le porte-parole du président élu, Sean Spicer.

(Steve Holland et Jonathan S. Landay; Julie Carriat pour le service français)