Athènes ne veut pas d'un prêt-relais

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La grece contre un simple pret-relais [reuters.com]
(Crédits : Alkis Konstantinidis)

ATHENES (Reuters) - Le gouvernement grec qui négocie un troisième plan de renflouement financier avec ses partenaires ne veut pas d'un simple prêt-relais mais attend le versement d'une première tranche d'aide de 25 milliards d'euros pour faire face à ses échéances, a déclaré mercredi matin Nikos Filis, porte-parole du groupe parlementaire Syriza.

Filis a également appelé l'ensemble des membres du parti de la gauche radicale à s'unir derrière l'accord du 13 juillet conclu entre le Premier ministre Alexis Tsipras et les créanciers internationaux d'Athènes.

Les deux parties doivent aboutir au plus tard le 20 août à un compromis sur un nouveau plan d'aide ou sur un nouveau prêt-relais afin de permettre à la Grèce de rembourser à la Banque centrale européenne (BCE) 3,5 milliards d'euros d'obligations arrivant à échéance ce jour-là.

Le ministre grec des Finances, Euclide Tsakalotos, a assuré mardi que les discussions se déroulaient mieux que prévu. "Tout sera conclu cette semaine", a-t-il dit sans plus de précision après une nouvelle réunion avec des représentants du Fonds monétaire international (FMI), de la Commission européenne, de la BCE et du Mécanisme européen de stabilité (MES), le fonds de sauvetage de la zone euro.

Le plan d'aide en discussion, qui pourrait atteindre 86 milliards d'euros, sera le troisième accordé à la Grèce depuis 2010 pour lui éviter la faillite et une sortie forcée de la zone euro.

Le quotidien grec Avgi rapportait dimanche qu'Athènes solliciterait auprès de ses créanciers internationaux le versement d'une première tranche d'aide de 24 milliards d'euros.

(Angeliki Koutantou; Marc Angrand, Jean-Stéphane Brosse et Henri-Pierre André pour le service français)