La police cherche d'autres suspects pour l'attentat de Bangkok

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La police cherche d'autres suspects pour l'attentat de bangkok[reuters.com]
(Crédits : Chaiwat Subprasom)

BANGKOK (Reuters) - La police thaïlandaise, qui a arrêté samedi le suspect numéro un, a fait savoir dimanche qu'elle était à la recherche d'autres personnes dans l'enquête sur l'attentat contre un sanctuaire de Bangkok qui a coûté la vie à 20 personnes il y a deux semaines.

Les autorités ont arrêté samedi un ressortissant étranger mais l'enquête n'est pas terminée, d'autant que la police n'a pas déterminé quelles motivations ont conduit le ou les auteurs à commettre cette attaque.

Le chef adjoint de la police thaïlandaise, Chaktip Chaijinda, a déclaré à la télévision que d'autres suspects étaient recherchés.

Les autorités n'ont pas donné l'identité, ni même la nationalité du suspect numéro un, accusé de possession d'explosifs interdits mais, ont-elles dit, il est âgé de 28 ans et se trouvait sur le sol thaïlandais depuis le mois de janvier 2014.

Quatorze étrangers, dont sept venus de Chine continentale et de Hong Kong, ont été tués dans l'explosion qui a retenti le 17 août dernier dans le temple hindouiste d'Erawan, au coeur de la capitale thaïlandaise.

La police surveille 1.000 lignes téléphoniques mobiles et vérifie les photographies utilisées pour 200 passeports saisis à la recherche des membres d'un groupe non identifié à l'origine, selon les autorités, de l'attentat du 17 août.

Selon les premiers éléments de l'enquête recueillis par la police et selon des témoignages d'habitants du quartier de Nong Cjok à Bangkok, le suspect arrêté a loué quatre chambre au même étage d'un immeuble délabré.

Un homme et une femme vivant au même étage ont déclaré à Reuters que le suspect ne vivait pas seul et avoir vu un deuxième homme, de plus grande taille, d'apparence semblable à l'homme soupçonné par la police et qui multipliait les allées et venues. Ils ne l'ont pas revu depuis vendredi.

"Nous avons souvent vu deux d'entre eux. L'un a été arrêté, mais il y en a un autre, beaucoup plus grand", a dit l'homme qui s'exprimait sous le sceau de l'anonymat afin de préserver sa sécurité.

(Pairat Temphairojana; Simon Carraud et Nicolas Delame pour le service français)