Après le scandale des moteurs diesels truqués, Volkswagen doit affronter une nouvelle crise en Corée du Sud. Mardi, le pays a temporairement interdit la vente de 80 modèles du constructeur allemand, et lui a infligé une amende de 14 millions d'euros pour des problèmes d'homologation.
Selon le ministère de l'Environnement coréen, l'interdiction, qui porte sur 83.000 véhicules au total, est liée à des documents falsifiés concernant les niveaux d'émission et de bruit. "La falsification de documents est une violation grave qui mine tout le processus d'homologation" a expliqué Hong Dong-Gon, un responsable du ministère.
Lourde baisse des ventes
Volkswagen n'a pas contesté ses accusations, et avait annoncé il y a deux semaines une suspension de ses ventes dans le pays. Un peu plus tôt, un porte-parole du groupe avait parlé "d'irrégularités" dans le processus d'homologation, et a affirmé que des discussions étaient en cours avec les autorités concernant plusieurs données fournies : les dimensions, le poids, ou encore le type de moteurs des véhicules.
Au total, la décision annoncée mardi signifie que 68% des Volkswagen vendues depuis 2007 - date de l'arrivée du constructeur dans le pays - n'ont temporairement plus aucune homologation.
Ce nouveau scandale rappelle celui des diesels équipés d'un "logiciel truqueur" : en novembre dernier, Volkswagen avait dû rappeler 125.000 véhicules en Corée du Sud et avait écopé d'une amende de 11 millions d'euros. Au premier semestre 2016, les ventes du groupe dans le pays ont plongé de 33%, à 12.463 véhicules.
(Avec AFP)
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