Crise agricole : la France peut-elle se passer de paysans ?

[Replay 28'] La Tribune publie chaque jour des extraits issus de l'émission "28 minutes", diffusée sur Arte. Aujourd'hui, la France peut-elle se passer de paysans ?

À la veille de l'ouverture du Salon de l'agriculture, le monde agricole appelle au renouveau. L'industrie agroalimentaire est un des piliers économiques de la France mais ne cesse de reculer au niveau mondial, et les années difficiles dominent.

Les répercussions sont douloureuses : le revenu des agriculteurs n'a jamais été aussi faible, plus d'un tiers des agriculteurs a touché moins de 350 euros par mois en 2015. Et les problèmes de l'agriculture ne sont pas qu'économiques : la pression sociale, familiale, le retranchement, aggravent leur statut. La France est le plus gros producteur agricole d'Europe, le changement est à concevoir avec nos agriculteurs, avec des alternatives : quel modèle d'agriculture souhaitons-nous ?

Pour en parler, Yannick Bodin, agriculteur en Normandie, Isabelle Saporta, journaliste et documentariste ainsi que Samuel Vandaele, secrétaire général des Jeunes Agriculteurs.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaires 6
à écrit le 27/02/2017 à 14:03
Signaler
Il faudrait profiter de la prochaine élection présidentielle pour proposer de rétablir la TVA sociale sur les produits agricoles destinée au financement des charges sociales des agriculteurs. A étudier en liaison avec une fiscalité sur l'énergie.

à écrit le 27/02/2017 à 12:46
Signaler
Le problème, c'est pas l'agriculture, c'est la DISTRIBUTION qui est trop gourmande. Par exemple, un agriculteur vend son lait 5 euros au commerçant, et le commerçant le revend 10 euros. Vous trouvez ça normal ? Du coup, l'agriculteur devrait vendre d...

à écrit le 25/02/2017 à 7:53
Signaler
bien sur que la France peut vivre sans nous paysans ...... Mais finis la France premier pays touristique, car c est nous qui façonnons et entretenons les territoires....bonjour les ronces et les friches .......Finis l indépendance alimentaire , comme...

à écrit le 24/02/2017 à 18:54
Signaler
le nombre de faillites est de moitié supérieur a celui d avant la crise.*3% de plus que l année 2016..les responsabilités incombent certe au politique.* aux normes imposées par BRUXELLES. ° un syndicat ne doit pas etre politisé...depuis le référe...

à écrit le 24/02/2017 à 18:52
Signaler
le nombre de faillites est de moitié supérieur a celui d avant la crise.*3% de plus que l année 2016..les responsabilités incombent certe au politique.* aux normes imposées par BRUXELLES. ° un syndicat ne doit pas etre politisé...depuis le référe...

à écrit le 24/02/2017 à 17:32
Signaler
Un bon débat, il suffit de laisser parler les représentants de la FNSEA pour tout comprendre. A noter que le jeune Samuel, de la FNSEA, s'est mit brusquement à regarder méchamment tous les journalistes en disant que ce n'était vraiment pas le moment ...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.