On s'y attendait, mais pas à ce point. Jeudi soir, le département du Travail américain a fait état d'une baisse plus importante que prévu des inscriptions au chômage, avec un nombre de 338.000 nouvelles demande la semaine se clôturant le 21 décembre contre 380.000 la semaine précédente.
Attention à la volatilité des chiffres en cette période
Pas de quoi en tirer des conclusions définitives sur l'accélération de l'amélioration des conditions aux États-Unis. L'équivalent du ministère du Travail américain n'avait en effet pas d'explication concrète à cette baisse au delà des espérances, mais a en revanche mis en garde contre la volatilité des chiffres en cette saison. Mais sur un mois, le nombre de nouvelles demande d'indemnisation a lui progressé de 4.250.
Tendance à la baisse pour le chômage
On peut toutefois constater que c'est moins qu'il y a un an, lorsque 366.000 nouvelles inscriptions avaient été enregistrées la même semaine. Confirmant une tendance longue à la baisse, alors que le chômage en novembre s'établissait à 7%, son plus bas depuis cinq ans. Ce qui a servi à la Fed pour justifier la diminution de son plan de rachats d'actifs.
Période de Noël faste dans la distribution
S'il s'avère que cette baisse du nombre des nouvelles inscriptions est bien le résultat d'une accélération des créations d'emplois, elle pourrait alors s'expliquer par une période de Noël particulièrement faste dans la distribution, elle aussi inattendue. Les ventes des magasins ont en effet progressé de 2,3% lors de la même semaine, alors qu'elles n'avaient progressé que de 0,7% à la même période en 2012.
Un peu tôt pour tirer de nouvelles conclusions sur la Fed
Si telle est l'explication, la tendance pourrait alors ne pas se confirmer après les fêtes de fin d'année. Les prochaines données de l'emploi et les chiffres de l'inflation seront donc particulièrement importants pour envisager une nouvelle diminution de ses rachats d'actifs par la Fed.