Euronext attend des économies de coûts massives de sa fusion avec le Nyse

Le nouveau groupe devrait générer 214 millions d'euros d'économies de coûts à l'horizon 2009, mais aussi 78 millions d'euros de synergies de revenus. Euronext affirme ne plus être en contact avec Deutsche Börse, mais entame des discussions en vue d'une alliance avec Borsa Italiana.

"C'est un jour historique", a lancé vendredi après-midi Jean-François Théodore, le patron d'Euronext, lors de la conférence de présentation de la fusion de la Bourse paneuropéenne avec le New York Stock Exchange.

Le nouveau groupe ainsi créé sera "robuste et diversifié", selon le président d'Euronext. D'une capitalisation de 16 milliards d'euros, il sera présent dans six pays et regroupera 21.000 milliards d'euros de capitalisation des sociétés cotées sur ses différentes places. Ce nouveau géant mondial devrait ainsi générer des synergies de coûts de 214 millions d'euros à horizon 2009. Le groupe devrait aussi générer 78 millions d'euros de synergies de revenus sur les marchés actions, sur les dérivés et sur les cotations. Il promet d'offrir en tout état de cause une "croissance supérieure et ainsi qu'un profitabilité accrue".

Les synergies de coûts seront réalisées à travers les plates-formes et les centres de données. Ces économies seront de 30 millions de dollars en 2007 (23 millions d'euros). Puis en 2008 elles atteindront 100 millions de dollars (77,4 millions d'euros). Le total des synergies technologiques atteindra 250 millions de dollars (193 millions d'euros) à l'horizon 2009. Le reste des synergies de coûts sera réalisé par les intégrations des autres frais généraux, à hauteur de 25 millions de dollars (19 millions d'euros) dès 2007.

A l'inverse, le groupe estime les coûts de restructuration à 54 millions d'euros en 2007, et la même chose en 2008. Les coûts de restructuration ne seront plus que de 31 millions d'euros en 2009.

"Nous soumettrons seulement cette offre à l'assemblée générale pour approbation de nos actionnaires", a souligné Jean-François Théodore, et pas une offre de Deutsche Börse.

Le patron d'Euronext a expliqué par ailleurs sur son groupe va commencer des discussions pour s'allier avec Borsa Italiana. "Nous accueillerons avec plaisir Borsa Italiana dans notre modèle ", a ajouté Jean-François Théodore, sans pour autant indiquer s'il s'agirait d'une partenariat capitalistique. "Nous ne sommes plus du tout en discussion avec Deutsche Börse", a précisé le patron d'Euronext. "Nous ne sommes toutefois pas opposés à une collaboration avec Deutsche Börse dans le cadre d'une structure de place de marché fédérée", a-t-il ajouté.

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