La SNCF va commander de nouveaux TGV mais dément s'intéresser aux trains rapides japonais

La SNCF va passer une grosse commande de TGV duplex à Alstom et Bombardier. Elle dément les informations du Parisien selon lesquelles elle s'intéresse au train rapide japonais, le Shinkansen.

La SNCF discute actuellement avec le consortium réunissant Alstom et Bombardier à propos d'une grosse commande qui pourrait intervenir fin octobre de 40 TGV duplex (à deux niveaux), un contrat d'un montant estimé de 1,5 milliard d'euros. Ces trains doivent entrer en service sur la période 2009-2013, notamment pour les nouvelles lignes à grande vitesse Rhin-Rhône et Perpignan-Barcelone.

Cette information avait été révélée mercredi matin par Le Parisien. La SNCF avait indiqué dans la foulée qu'un appel d'offres européen avait été lancé et que pour l'instant, seul Alstom avait répondu.

A l'inverse, la SNCF, après avoir minoré l'information, dément mercredi en fin de journée qu'elle envisagerait d'acquérir des trains rapides japonais. C'était pourtant ce qu'indiquait, toujours dans Le Parisien, Frank Bernard, directeur TGV France de la branche Voyageurs France Europe, de retour d'une mission au pays du soleil levant. Il soulignait les prix "très compétitifs" pratiqués par les industriels nippons que sont Kawasaki, Hitachi et Nippon Sharyo.

La SNCF aura certes besoin de renouveler son matériel dans les prochaines années -à l'horizon 2010-2015, les premières rames de TGV étant entrées en service en 1981- et un appel d'offres international sera donc lancé. Le Shinkansen a, lui, été mis en service en 1964. Mais officiellement, pas question de s'y intéresser, selon la SNCF.

Le choix d'un concurrent du TGV français par la SNCF serait évidemment une mauvaise nouvelle pour Alstom qui fabrique le train à grande vitesse (conçu en revanche à l'époque par la SNCF) et conçoit une nouvelle génération, l'AGV, qui intéresse déjà l'Italie, la SNCF n'ayant pas pour l'instant marqué un vif intérêt pour ce produit d'avenir.

Alstom attend aussi le résultat imminent du grand appel d'offres NAT pour les nouveaux transiliens, un contrat potentiel de quelque 3 milliards d'euros, pour lequel il est en concurrence avec le canadien Bombardier (donné favori) et avec l'allemand Siemens

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